LE
BARRAGE DE LA ROUVIERE
Il n’est pas possible de passer à côté
de la retenue de la Rouvière si vous furetez dans le secteur
de Sauve, Quissac et du pays du Vidourle.
Ces lieux sont depuis de nombreuses années hantées par
les pêcheurs… Tous les pêcheurs ! Pêcheurs de
carpes, de poissons blancs ou de carnassiers, vous êtes avant
toutes choses, ici chez vous.
Ce plan d’eau de 33 hectares est exclusivement réservé
à la pratique de la pêche.
Pas question de canoë, planche à voile ou autres engins
flottants similaires.
Vous pourrez éventuellement utiliser un bateau
amorceur, mais même la pêche en barque est interdite.
Alimente par les eaux capricieuses du Crieulon, le barrage de la Rouvière
est une eau de seconde catégorie et se situe au milieu de la
garrigue et des forêts de chênes verts.
Il offre de multiples avantages halieutiques, tant ses sandres,
carpes
et cyprinidés y sont très nombreux.
Dès le pont submersible, les poissons blancs sont multitudes.
Une petite gardonnette
de 4 mètres suffit pour réaliser une friture digne de
ce nom.
Mais restez vigilants, de soupçonneux sandres
risquent de venir jouer les troubles-fête. Ils engameront votre
vif et se réfugieront dans les buses qui traversent la digue.
Alors adieu vif, montage et... poisson.
Après
le pont submersible, en poursuivant cette route, empruntez la montée
sur votre droite.
Au bout de ce chemin, des espaces libres et dégagés vous
permettent de pratiquer sur tout le pourtour gauche du barrage.
La berge de droite est limitée par des falaises et est plutôt
réservée aux acrobates qui veulent pêcher là
où les autres ne vont pas.
Attention au matériels et à la casse (cannes, bras et
chevilles ).
De ces endroits largement dégagés, toutes les pêches
sont fructueuses.
Les carpistes,
toujours très nombreux, se pressent aux abords du barrage (8-12
mètres) et c’est ici que de très belles carpes cuir
ont fait les honneurs de la presse halieutique.
Comme partout dans ce secteur gardois, le maïs reste un produit
sur, mais moins sélectif.
- Les bouillettes
scopex et fruits
exotiques sont préférables au début de
la fin du printemps, puis bouillettes
carnées et fish/meal au début de l’automne.
La plus grosse carpe connue est de 21 kilos et quelques jolis silures
ont fait leur apparition
A vous de jouer !...
|
|