REPERTOIRE DES
POISSONS D'EAU DOUCE
la
brème commune
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BRÈME
COMMUNE
(Abramis brama) est appelée aussi brème
franche. Le corps est large, ovale, haut et sa tête semble très
petite par rapport au reste du corps comprimé latéralement.
Son museau est obtus, sa bouche protractile est placée vers
le bas en oblique et ses lèvres ne portent pas de barbillon.
La mâchoire supérieure déborde la mandibule, tournée
vers le haut. Sa couleur est dans les teintes de gris argenté
sur les flancs et le ventre d‘un gris plutôt foncé,
un dos niellé de teintes olive ou brunâtrès alors
que les nageoires sont d’un joli brun gris.
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A
PROPOS DE LA BREME COMMUNE |
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Fiche
signalétique
Règne : Animalia
Embranchement : Chordata
Classe : Actinoptérygiens
Ordre : Cypriniformes.
Famille : Cyprinidés.
Nom scientifique : Abramis brama.
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Caractéristiques
Poids moyen: 300 à 800 gr
Poids maximum: 5 kilos
Taille moyenne : 25 à 60cm
Taille maximum: 68cm
Durée de vie : de 4 à 6 ans
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Description
Le corps est
large, ovale, comprimé latéralement et sa tête
semble très petite par rapport au reste.
Son museau est obtus, sa bouche protractile est placée vers
le bas en oblique, ce qui la prédispose à se nourrir
vers le fond, et ses lèvres ne portent pas de barbillon.
La mâchoire supérieure déborde de la mandibule.
Le dos est brun verdâtre ou grisâtre, les flancs sont
gris clairs et le ventre blanc.
La nageoire caudale est très échancrée et la
nageoire anale en forme d’étendard inversé.
Reproduction
Période de frai : mai
et juin - Ponte : 50 000 à 150 000 œufs
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Description
générale
La brème commune possède un large corps plat et ovale,
comprimé latéralement, qui lui interdit de vivre dans
les courants. Le dos est bombé, la tête est petite ce
qui lui donne l’air bossu et ses larges écailles sont
recouvertes d’un mucus qui répugne le pêcheur débutant.
Du stade juvénile jusqu’à sa seconde année,
la « plaquette » à une couleur argentée
puis sa robe se teinte de couleurs bronze ou vert olive foncé,
selon les fonds.
Vous trouverez la brème dans les parties basses des rivières
et des fleuves, aux berges calmes, aux courants lents, voire même
nuls et dont la qualité en oxygène de l’eau est
pauvre.
Fonds envasés et températures élevées
en été font de ces parcours intermédiaires une
zone bien précise appelée, « la zone à
brème».
Très largement répandue dans nos cours d’eau de
la seconde catégorie, la brème commune (et la brème
bordelière) côtoie les gardons, les carpes et bon nombre
d’autres cyprins et de carnassiers.
Il faut néanmoins distinguer plusieurs espèces de brèmes
:
- la brème commune (Abramis Brama)
- la brème bordelière (Abramis Bjoerkna)
- la brème de rousse (Abramis Aabramorutilus)
- la brème de Gehin (Abramis Gehini)
- la brème de Bugghenhagen (Abramis BugghenhagiI)
- la brème Sopa (Abramis Sopa)
- la brème Zerte (Abramis Vimba)
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La
brème commune (appelée aussi brème franche) est
plus haute que la brème bordelière qui atteint difficilement
20cm.
Nous nous en tiendrons donc, pour cette présentation à
la brème commune qui est la plus pêchée dans les
lacs, les fleuves et les canaux à l’’exception
des Alpes Maritimes, de l’Isère et du lac Léman.
Biologie
Très répandue dans toutes les eaux de l'hexagone, elle
occupe les zones stagnantes ou ayant une pente relativement faible,
avec si possible une largeur importante et un faible courant.
La brème évolue dans les herbiers, dans les fosses et
les fonds limoneux et se contente d’une eau de piètre
qualité, ce qui explique son titre de « reine des canaux
». Les plus gros sujets (60 cm) fréquentent les lieux
calmes, les eaux plutôt tempérées, loin des berges
lorsque la topographie du « terrain » le permet.
Distribution
et biotope
Commune dans les lacs et les fleuves lents, la brème
commune et souvent présente dans des criques riches en éléments
nutritifs, mais elle peut également se déplacer au large
pour se nourrir et hiberner. Elle passe les hivers dans des eaux plus
profondes à condition que les niveaux d’oxygène
soient suffisants. Nettoyeur de fond, ce poisson se déplace
en petits bancs dans des eaux peu ou moyennement profondes à
la recherche de nourriture. Elle peut tolérer des niveaux d’oxygène
inférieurs qui résultent de l’eutrophisation,
auquel cas elle recherche des eaux moins profondes.
Son alimentation
Poisson omnivore et grégaire, la brème préfère
cependant les proies animales vivant sur le fond.
Elle cherche sa nourriture tête en bas, nageoire caudale relevée
fouillant la vase et les herbiers.
Sa consommation de larves d’insectes, spécialement les
chironomes et les annélides, en fait un poisson très
facile à leurrer au fouillis de vers de vase, aux asticots
et aux pinkies. Ceci ne l’empêche pas de se nourrir également
de pain, de graines, de mollusques et de terreaux.
Elle se déplace généralement en bancs importants
et les pêcheurs sportifs la recherchent à la ligne flottante,
avec des montages fins et tactiles, à la grande canne en canal
et rivière et à l’anglaise dans les étangs. |
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Elle
possède une petite bouche aux lèvres épaisses
orientées vers le bas qui agit comme une sorte de tube pour
aspirer les sédiments et se nourrir de particules alimentaires
(vers, larves aquatiques et végétaux).
Noms communs
Baveuse, brama, brame, brémaille, brèmasse, brème
carpée, bresen, breume, daoradou d'eau, daourade, daurade d'eau
douce, escarpo , harriot, hazelin, omblais, plaquette, plateau, platon
noir.
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