LES TECHNIQUES
DE PÊCHE EN EAU DOUCE
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Le
corps de la carpe commune est de forme allongée et généralement
brune sur le dos.
Elle est de couleur jaune sur l'abdomen avec des flancs dorés.
Ses écailles sont grandes de 33 à 40 le long de la ligne
latérale.
On la reconnaît aux côtés de sa bouche protractile
4 barbillons ( 2 longs et 2 courts )..
Biologie
Largement présente dans les milieux lentiques riches en végétation
aquatique, elle tolère une faible oxygénation de l’eau.
Elle est présente dans la partie aval des cours d’eau,
depuis les embouchures saumâtres jusqu’à la zone
à barbeau.
C’est une espèce omnivore consommant une large proportion
d’invertébrés.
A
savoir
C’est une espèce polymorphe qui comprend des formes d’élevage
telles que la « Carpe miroir » et la « Carpe cuir
» qui elles, ne possèdent respectivement qu’une rangée
d’écailles voire aucune écaille.
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La carpe est un poisson omnivore qui utilise ses sens de l'odorat
et du goût pour détecter, goûter et avaler sa nourriture.
Pour s’alimenter elle recherche sa nourriture en surface, entre
deux-eaux mais le plus souvent sur le fond. Son menu habituel est
constitué de petits mollusques, de larves, de vers, de crustacés,
de plantes aquatiques et de graines.
Elle n’a pas à proprement parler d’estomac et la
longueur du tube digestif est liée principalement à
son alimentation et la digestion est plus ou moins rapide selon la
température de l’eau. La carpe est un animal à
sang froid et lorsque la température de l’eau descend
sous + 8° elle cesse de s’alimenter jusqu’aux beaux
jours.
Au moment de la reproduction les femelles cesseront toute activité
alimentaire alors que les mâles continueront à se nourrir.
Les appâts
Parmi les graines naturelles le choix est vaste : maïs, fève,
noix tigrée, chènevis… entrant autant dans la
composition de l’amorçage que pour l’eschage.
L’autre appât incontournable (indispensable) est la bouillette.
Elle est modifiable à l’infini (composition, taille,
forme, couleur…). Solide, facile à escher, la bouillette
est idéale pour amorcer et les carpes en raffolent.
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La génération
« bouillette »
Les carpes de la « génération bouillette »
ont la chance de repartir souvent à l’eau. Mais à
force d’être prises et reprises, elles commencent à
connaître la chanson ! Leurs comportements changent et le
pêcheur doit en faire autant.
En plan d’eau, les carpes s’éduquent rapidement
puisque traquées avec les mêmes appâts et les
mêmes montages. Alors elles « apprennent » et
modifient leurs habitudes alimentaires.
De nombreux types de comportements ont été observés
et lorsque la carpe comprend que la bouillette est une source d’énergie
facile et rentable, elle évitera la bouillette pauvre en
acides aminés au profit d’un autre coup amorcé
avec des appâts qui répond à ses exigences nutritionnelles.
Le « signal » chimique émise par les bouillettes
est donc prépondérant dans la conception du mix.
Pour que les carpes ne soient pas trop vite rassasiées, dans
la majeure partie des cas, un taux moyen en protéines est
idéal
Les
besoins énergétiques
1- les protéines se trouvent essentiellement dans les denrées
d'origine animale.
2- les lipides source d'énergie prioritaire
3- la cellulose contenue dans les fibres favorise et régule
le transit intestinal
4- les vitamines liposolubles qui se trouvent dans les lipides et
les vitamines hydrosolubles qui se dissocient en présence
d'eau.
5- les oligo-éléments sont prélevés
directement dans l'eau par la carpe, ces minéraux sont nécessaires
et répondent à ses besoins.
6- les acides aminés. Certains sont indispensables et sont
directement apportés par l'alimentation. D’autres sont
inutiles, deviennent indigestes et ne profitent pas à la
carpe.
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LES
METHODES DE PECHE
La pêche
de la carpe est une activité statique mais qui devient «
active » lorsque le poisson répond présent.
Qu’il s’agisse de méthode carpiste ou de pêche
au coup, la tactique est toujours la même : amorcer un coup (un
spot) et proposer un appât sur un lit de farines, de graines ou
de terre. C’est ensuite au pêcheur de choisir les appâts
qu’il proposera à l’appétit de ce gros poisson.
Toutes les techniques de pêche peuvent prendre des carpes : au
carpefishing, à la roubaisienne, à la plombée,
au coup, à l’anglaise, en surface à la mouche et
même aux leurres.
Le carpefishing
La pêche de la carpe, méthode anglaise ou » carpefishing
» permet de prendre des carpes de tailles importantes et de
réaliser des records. Les carpistes pêchent ces poissons
avec l’obligation de remettre à l’eau leurs prises
sur les parcours réservés à la pêche de
nuit ou les parcours privés.
La grande canne
Cette technique devient très en vogue en carpodrome. La canne
en carbone et composite mesure de 10 à 13 mètres et
permet de déposer avec précision un flotteur très
léger capable de détecter la moindre aspiration du poisson.
Cette technique a permis de développer la pêche aux pellets.
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L’anglaise
Il s’agit d’une variante de la pêche au coup au
moulinet à l’aide de grands flotteurs nommés wagglers
par les anglais. Cette technique permet de pêcher au coup à
de plus grandes distances en rivière mais surtout en eaux closes.
Intéressante également pour la pêche en canal
lorsqu’il est soumis aux éclusées.
La
roubaisienne
Cette technique de pêche, d’origine italienne, est une
variante de la pêche au coup à l’aide d’une
canne de 6 à 8 mètres équipée d’un
moulinet. Elle convient parfaitement aux larges rivières profondes
à courants lents et aux canaux grands gabarits.
La
plombée
Le legering ou pêche à la plombée est surtout
pratiquée en mer, mais il a aussi ses adeptes en eau douce.
La canne ressemble quelque peu à la pêche au quiver-tip
ou la finesse est de mise ce qui permet de détecter la moindre
petite touche.
Le
feeder
Le feeder « ou cage » en français permet d’emprisonner
des esches vivantes, des graines et des pellets pour les déposer
sur le fond. Le choix du scion (quiver-tip) est en rapport avec la
puissance de la canne, des conditions de pêche, du poids du
feeder et du poisson recherché.
Le
method feeder
Cette pratique est accessible avec des feeders plats et l’utilisation
de moules à amorce. Ces derniers simplifient la présentation
de l’esche et permettent gérer avec précision
les quantités d’amorce.
La
mouche
Ceci peut paraître étrange de prime abord, mais de nombreux
pêcheurs à la mouche savent très bien surprendre
les carpes avec autant de maîtrise qu’ils prennent des
truites. Certes l’approche est différente, les prises
moins nombreuses, mais les sensations beaucoup plus fortes. Je me
souviens d’avoir animé une séance de pêche
de petites carpes à la mouche sur une aire d’autoroute
dans le cadre des « étapes estivales ». Les automobilistes
sur la route des vacances avaient beaucoup apprécié
ce divertissement.
Le
leurre
Bien souvent c’est souvent par inadvertance que cela se produit,
mais certains pêcheurs se sont spécialisés dans
cette technique en utilisant des virgules ou des petits poissons-nageurs.
Cette pêche est très aléatoire mais une grosse
mémère au bout d’un lancer léger procure
des souvenirs impérissables.
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