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techniques de pêche en douce
savoir pêcher les carnassiers en été

L’été sera chaud… même dans l’eau !
La pêche des carnassiers en été, confrontée à la baisse de l’oxygène dissous, exige une compréhension fine du comportement des poissons et une grande capacité d’adaptation. Herbiers, profondeurs, courants : chaque environnement impose ses propres techniques et leurres. Maîtriser le jig et la verticale pour les fonds, exploiter la magie des leurres de surface dans les herbiers, ou jouer avec les poissons-nageurs dans les zones brassées, telles sont les clés pour réussir ses sorties estivales. En affinant ses approches et en restant attentif aux moindres indices, le pêcheur pourra transformer les contraintes de l’été en autant d’opportunités.

L’été, saison tant attendue des pêcheurs, se révèle paradoxalement être l’une des périodes les plus délicates pour la traque des carnassiers.
En cause : la montée de la température de l’eau, qui entraîne une chute du taux d’oxygène dissous, modifiant profondément le comportement des poissons.

Sandres, brochets, perches ou black-bass, tous sont impactés par ce manque d’oxygène et adaptent leurs habitudes pour survivre dans un environnement temporairement hostile.
Comprendre ces changements et ajuster ses techniques de pêche devient alors indispensable pour espérer séduire ces prédateurs devenus méfiants et parfois léthargiques.

Comprendre le comportement des carnassiers en été.
En été, la température de l’eau peut grimper de plusieurs degrés, surtout dans les plans d’eau peu profonds ou stagnants.
Cette raréfaction de l’oxygène rend les carnassiers moins actifs, les pousse à limiter leurs déplacements et à rechercher en priorité des zones où l’oxygène demeure plus abondant.


Ces refuges sont principalement :
- Les zones brassées : courants, avals de déversoirs, plages exposées au vent, où l’eau est constamment renouvelée et oxygénée.
- Les endroits frais : berges ombragées, fonds profonds, où la température reste plus stable.
- Les secteurs riches en herbiers : la photosynthèse produit de l’oxygène, surtout en journée.
Pour le pêcheur, l’enjeu est double : localiser ces zones privilégiées et adapter ses techniques ainsi que le choix de ses leurres pour maximiser ses chances de capture.

1. Secteurs brassés : courants et avals de déversoirs
Lorsque les carnassiers ne se tiennent ni en profondeur ni parmi les herbiers, ils fréquentent presque toujours les zones brassées. Les courants, avals de déversoirs, embouchures d’affluents ou plages exposées au vent constituent des postes de choix, surtout en rivière ou dans les lacs de barrage.

- Poissons-nageurs et crankbaits : efficacité dans le courant
Dans ces secteurs, l’utilisation d’un poisson-nageur flottant à faible profondeur, tel qu’un jerkbait plongeant jusqu’à un mètre, est particulièrement efficace. Il suffit de le ramener lentement le long des berges ou au cœur du courant pour provoquer l’attaque de carnassiers postés à l’affût.
Certains modèles, comme le Dogger de Flashmer, adoptent une nage sinueuse rappelant celle d’un stickbait en « walking the dog ». Cette animation, très attractive, permet de séduire même les poissons peu actifs.
Dans les zones de remous ou à l’embouchure des tributaires, il est parfois nécessaire de prospecter plus en profondeur. Le crankbait à grande bavette s’impose alors. Sa technique de prédilection, le « bottom tapping », consiste à le faire plonger rapidement jusqu’au fond et à le ramener lentement, en alternant tirées sèches et accélérations.






Le leurre rebondit sur le substrat, ses billes internes produisent un bruit attirant, et sa longue bavette limite les risques d’accrochage. En eaux vives, un crankbait qui dévie au contact d’un obstacle devient irrésistible, ses frémissements lors des pauses attirant les carnassiers embusqués.

- 2. Pêche en surface : herbiers et branchages
Paradoxalement, l’été n’est pas seulement la saison des grandes profondeurs. Aux heures fraîches, à l’aube ou au crépuscule, les carnassiers regagnent la surface, notamment au-dessus des herbiers luxuriants ou près des berges ombragées. Ces secteurs, riches en oxygène grâce à la photosynthèse, deviennent alors des postes de chasse privilégiés.

Popper et stickbait : l’art de la surface.
Le popper, leurre de surface bruyant, est idéal pour provoquer les attaques fulgurantes des carnassiers embusqués dans les herbiers. Une technique efficace consiste à poser le leurre délicatement sur une feuille de nénuphar, puis à le faire glisser vers l’eau libre avant de le laisser immobile. Si aucune réaction ne se produit, il suffit de le faire tressauter sur place, puis de le ramener par petits à-coups (animation « stop and go »).
Le stickbait, quant à lui, excelle dans la prospection des zones encombrées. Dépourvu de bavette, il se déplace en surface en ondulant, imitant la nage erratique d’une proie blessée. Son animation la plus célèbre, le « walking the dog », consiste à le faire zigzaguer latéralement, ce qui déclenche l’agressivité des brochets ou des black-bass tapis sous les herbiers.

- Slug et tube : pour les bordures denses
Le slug, leurre souple à hameçon caché, est parfait pour prospecter les bordures denses. Il glisse sans accroc entre les tiges et peut être animé de multiples façons : glissement latéral, recul, ou simple descente lente. En jouant sur la densité du leurre (plombée interne), il est possible de l’adapter à la hauteur des herbiers. Le tube, lancé en ricochet sous les branches basses, permet d’atteindre les zones ombragées où les carnassiers se réfugient aux heures les plus chaudes. Sa récupération par petits bonds et éclaboussures simule la fuite d’une proie paniquée, déclenchant souvent des attaques spectaculaires.

3. techniques de jig et de verticale pour les grands fonds.
Lorsque la température grimpe, les carnassiers désertent souvent les eaux superficielles pour gagner les profondeurs. En lacs, étangs ou rivières, ils se postent sur le fond ou restent suspendus à la thermocline, cette zone de transition thermique située à quelques mètres sous la surface. Dans ces conditions, deux techniques se distinguent : la pêche au jig et la pêche à la verticale.

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