Depuis le 1er janvier 2006 vous êtes sur le site de Daniel LAURENT rédacteur et auteur halieutique indépendant

Accueil
Bons coins de pêche
Les eaux douces
Le bord de mer
La boîte à pêche

techniques de pêche en douce
savoir pêcher le brochet au vif



PHOTO Anthony VILLIERE

LA PECHE DU BROCHET AU VIF
La pêche au vif s’impose comme la technique reine pour la capture des carnassiers, ayant su conserver sa place malgré la popularité grandissante des leurres. Tous les carnassiers, sans exception, se nourrissent de petits poissons, ce qui fait du vif l’appât de base pour séduire brochets, sandres, silures et perches.


Cette technique permet également de prendre des anguilles, des chevesnes, et même parfois quelques gros cyprins curieux. Pour la truite, le vairon reste le choix optimal. Le principe est clair : proposer, dans une zone ciblée, la proie favorite d’un carnassier affamé ! En connaissant les préférences des prédateurs, il suffit de leur offrir ce qu’ils aiment, là où ils ont l’habitude de se nourrir.
La pêche au vif ne demande pas forcément un matériel haut de gamme.
Une canne de 3,50 à 5 mètres est idéale pour le brochet, sa longueur rendant plus aisée la gestion des gros poissons. Une canne moins puissante peut être utilisée pour le sandre, tandis qu’une canne à toc pour la truite conviendra parfaitement à la pêche de la perche.
Pour le silure, il faudra cependant opter pour du matériel plus robuste, adapté à sa taille et à sa force.
Enfin, n’oubliez pas de différencier votre matériel selon que vous pêchez de façon statique ou en déplacement.




L'ensemble canne et moulinet
La pêche itinérante demande un matériel spécifique pour garantir confort et efficacité au bord de l’eau.
La canne occupe une place de choix parmi tous les éléments essentiels. Pour ce type de pêche, il est primordial d’opter pour une canne légère et bien équilibrée. En effet, les déplacements fréquents, parfois sur de longues distances, rendent vite pénalisant l’usage d’un équipement trop lourd ou mal adapté. Une canne trop lourde fatigue rapidement le bras et réduit la réactivité lors des touches.
Le choix du moulinet est tout aussi déterminant. Il doit être adapté à la technique pratiquée et au poisson recherché. Pour la perche, un petit moulinet léger, garni d’un fil de 18/100, suffit amplement. Ce type de moulinet offre une maniabilité optimale et permet des lancers précis, tout en conservant une discrétion appréciée des poissons méfiants. À l’opposé, la pêche du silure exige un moulinet beaucoup plus robuste et lourd, capable de supporter de fortes tractions et équipé d’un fil résistant. Entre ces deux extrêmes, il existe une large gamme de moulinets adaptés à chaque situation et espèce ciblée.
Un point crucial à ne pas négliger est la qualité du frein du moulinet. Celui-ci doit être fiable et progressif, permettant d’amortir les rushs des poissons sans casser le fil. Une bonne vitesse de récupération est également indispensable, surtout lors des combats avec des carnassiers vifs.

En résumé,
pour une pêche itinérante réussie, privilégiez une canne légère, bien équilibrée, associée à un moulinet performant, doté d’un frein précis et d’une récupération fluide. Ce choix vous assurera confort, efficacité et plaisir au bord de l’eau.
 



Le flotteur
l’indicateur indispensable de la pêche au vif... il
occupe une place centrale dans la pratique de la pêche au vif. Bien plus qu’un simple accessoire, il apporte un véritable supplément de plaisir et d’excitation à chaque sortie au bord de l’eau.
Sa présence sur la ligne permet au pêcheur de visualiser en temps réel tout ce qui se passe sous la surface, transformant la moindre animation en un moment de suspense.
En effet, le flotteur est le messager entre le pêcheur et le poisson. Il signale le moindre frémissement, la plus petite tentative d’approche ou d’attaque du vif par un carnassier.
Observer ses mouvements, ses frémissements ou ses enfoncements soudains concentre toute l’attention du pêcheur, qui se retrouve à l’affût de la fameuse touche. Ce moment précis où le flotteur plonge ou oscille brusquement fait monter l’adrénaline et marque souvent le début d’un combat mémorable.

Le choix du flotteur doit se faire en fonction de la taille du vif utilisé, de la profondeur de pêche, mais aussi des conditions météorologiques et de la force du courant. Un flotteur trop lourd ou mal adapté peut nuire à la discrétion et à la sensibilité de la ligne, tandis qu’un modèle bien choisi optimise la perception de la touche. Grâce à lui, la pêche au vif devient plus interactive et ludique, renforçant le lien entre le pêcheur et son environnement. Prenez également au plomb que vous utiliserez, un plomb trop lourd risque de ne pas vous indiquer la touche discrète du sandre par exemple.

En résumé, le flotteur n’est pas seulement un indicateur de touche, c’est aussi un élément qui anime la partie de pêche et la rend plus captivante. Il fait de chaque sortie une expérience riche en émotions et en sensations. 

La plombée
Dans l’univers de la pêche au vif, la plombée joue un rôle essentiel, bien que tout se déroule discrètement sous la surface. Si le flotteur offre au pêcheur l’excitation visuelle de la touche, la plombée, quant à elle, procure des sensations différentes, notamment à travers le nylon qui s’échappe du moulinet et transmet chaque vibration ou tirée du poisson. Ces deux méthodes, loin de s’opposer, se complètent parfaitement et permettent d’adapter sa stratégie selon le contexte et le comportement des carnassiers.
La pêche au flotteur libre permet de couvrir de vastes étendues d’eau, idéale pour prospecter et localiser les poissons actifs. À l’inverse, un montage de type pater noster cible un point précis, maintenant le vif dans une zone déterminée, souvent à proximité d’un obstacle ou d’un poste réputé. Ces techniques offrent une grande souplesse d’action en surface ou à mi-profondeur.
La plombée classique, pour sa part, oriente davantage le pêcheur vers le bridage du vif. Ce montage maintient le poisson-appât dans une zone restreinte, augmentant les chances d’attirer un prédateur posté à proximité. La technique du téléphérique, une variante de la plombée, permet également de pêcher de grands espaces tout en contrôlant la profondeur et la mobilité du vif.
En conclusion
Entre les différents montages de lignes et les multiples façons d’eschage des vifs, le pêcheur dispose ainsi d’une panoplie complète pour s’adapter à toutes les situations. Que ce soit pour explorer de larges zones ou cibler un poste précis, la combinaison du flotteur et de la plombée offre une efficacité maximale et enrichit l’expérience de la pêche au vif.
A bientôt au bord de l'eau ! !


abonnez-vous pour accéder gratuitement aux clips et aux vidéos


De nombreuses vidéos sont déjà programmées et vous pouvez les visualiser gratuitement


 
boutique - En cas d’indisponibilité du matériel présenté, un produit de remplacement vous sera proposé.

Le site www.peche-cevennes n'utilise pas cookies pour vous tracer sur le web et n'est pas un site marchand
La reproduction des contenus de ce site est interdite sans autorisation du webmaster @SGDL 2006
page légale
pêche, vif, carnassiers, flotteur, plombée, canne, moulinet, appât, brochet, sandre, silure, perche, truite, montage, ligne, touche, animation, profondeur, sensibilité, technique, matériel, équilibre, mobilité, stratégie, efficacité.