techniques
de pêche en douce
savoir
pêcher la truite à l'ouverture
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L’ALIMENTATION
NATURELLE
Le ver de terre est très certainement l’appât
roi de l’ouverture à la fermeture. Esche de base c’est
prioritairement une belle bouchée qui correspond bien au début
de saison. Il y a pourtant bien d’autres menus à proposer
à la truite qui ne sont pas tous dénués d’intérêt
et le pêcheur se doit de disposer de plusieurs cordes à
son arc pour faire face à toutes les situations.
Il existe
de nombreuses façons pour prendre une truite, mais elle ne
saisira l’hameçon que dans deux cas bien précis
: soit elle s’alimente, soit elle défend son territoire
a) Lorsqu’elle s’alimente, elle est très opportuniste
et si aucun danger ne perturbe son angle de vue, elle dévore
tout ce qui peut faire ventre. Dans ce cas, elle est facile à
leurrer avec un insecte, une larve, un poisson vivant ou manié.
b) Lorsqu’elle défend son territoire, elle attaque tout
ce qui peut troubler sa quiétude ou envahir son poste de chasse.
Là encore un vairon manié lui sera fatal, tout comme
un leurre provocateur car les truites sont avant tout des prédateurs
pour les autres petits poissons.
Quand
et comment
La pêche aux appâts et aux esches naturelles sera utilisée
dans la plupart des cas par le pêcheur pour tromper la truite,
et ceci, souvent avec efficacité.
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Nul
ne peut se targuer d’être plus prudent qu’un animal
sauvage, mais c’est souvent la faim qui fera succomber la plus
belle des truites malgré son instinct de prudence extrêmement
développé.
N’oublions pas que nous nous adressons à un poisson et
qu’il ne faut pas accorder plus d’intelligence à
cet animal qu’il ne convient malgré tout.
J’ai vu une truite fario avaler goulument un chewing-gum qu’un
gamin avait balancé du haut d’un pont ; une énorme
arc-en-ciel attraper au vol le mégot qu’un cycliste avait
jeté négligemment dans la rivière.
Incongru mais au combien drôlissime.
Il faut donc prendre en compte que le poisson est un animal fantasque
et que nos convictions ne sont, ne doivent pas, être définitives.
Les mouches terrestres et aquatiques représentent plus
de 80% de l’alimentation naturelle des truites.
L’esche
ou l’appât du moment
Chasseuse dans l’âme, la truite se nourrit essentiellement
des esches portées par le courant, mais selon la saison et
les conditions climatiques (température, hauteur des eaux,
coup du matin ou soir (et son humeur de l’instant)) le menu
diffère. Malgré cela une constante prédomine
dans sa quête alimentaire, appréciant tous les insectes
et larves.
Pour savoir le menu du moment, il suffit d’ouvrir son estomac
mais encore faut-il pouvoir prendre la première !
Barbarotte, chenille, doryphore, grillon, hanneton, larve de mouches,
l’asticot, mouche naturelle, larves aquatiques (patraque, petite
bête, portefaix etc.…) sauterelle, taon, teigne, vairon,
vers d’eau, ver de terre.
N’oublions pas aussi de citer les gammares (petites crevettes
d’eau douce).
Les
insectes vivants
Les insectes vivants qui sont utilisés par le pêcheur
à la surprise sont innombrables. Certains peuvent être
enfilés sur l’hameçon comme le grillon. D’autres
ont un attrait très particulier dès les beaux jours,
comme la sauterelle. Pour la pêche, parmi les espèces
les plus connues et les plus faciles à se procurer, il faut
citer la « magicienne dentelée », la « grande
sauterelle verte » et la « sauterelle du chêne »
ou Meconema thalassinum de l’ordre des Orthoptères.
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La
sauterelle est facile à prendre vivante en recouvrant les herbes
d’une couverture de laine où elle se cramponnera de ses
pattes crochues sans pouvoir se délivrer.
La mante religieuse est également une très bonne esche.
Pourquoi ne pas également pêcher avec la mouche de maison
ou plus communément appelée « mouche à
merde », une esche suffisament intéressante pour que
des pêcheurs au toc en fassent l’élevage.
En moyenne montagne de petits ruisseaux traversent les champs où
paissent les vaches. Vous trouverez de nombreuses bouses où
cohabitent toutes sortes de coprophages. Les premiers insectes à
« abousir » sont les mouches qui reconnaissent l’emplacement
stratégique à l’odeur, puis les coléoptères,
comme le bousier, qui feront le « dessert » des truites
lorsqu’ils tomberont à l’eau !
La tambourinaire ou grande sauterelle verte est un insecte chanteur
dont les stridulations se font entendre jusqu’à la nuit
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Les
larves
Ces hôtes de la vase des fossés ou du dessous des pierres
se récoltent à la main ou à l’aide d’un
tamis.
Les larves s’insectes se nourrissent d’algues et de débris
organiques. En eau vive, il suffit de regarder sous les pierres pour
trouver des larves. Leur fourreau est pour la plupart constitué
de sable ou de petits cailloux.
En eau calme, elles sont visibles parmi les végétaux
morts au fond de l’eau et les fourreaux sont le plus souvent
composés de végétaux.
Celles qui nous intéressent mesurent entre 1,5 et 3,5 cm environ
et elles se déclinent selon de nombreuses formes et de couleurs
variées. S’il est extrêmement difficile de différencier
les adultes volants, on peut observer des différences notables
chez les larves de trichoptères et les phryganes.
Le traîne-bûches est une phrygane. Son nom courant signifie
en grec «petit fagot de branches sèches » et il
s’utilise aussi bien avec son fourreau que sans. Il est facile
à récolter, soit avec de petits filets en secouant les
herbes, soit en filtrant la vase avec un tamis. Vous serez quelquefois
étonné de la quantité de larves (éphémères,
trichoptères, chironomes...) et de gammares présents
au fond de votre tamis.
D’autres appâts, plus insolites (ou dangereux) peuvent
parfois vous sauver de la « bredouille » comme par exemple
l'abeille maçonne, la guêpe de garrigue, le bourdon,
le taon ou la punaise d’eau. D’autres larves sont très
prenantes comme la « petite tordeuse de la grappe » que
l’on trouve facilement dans la pourriture des pieds de lavande.
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Les vers
Ver de berge, ver rose, ver à tête noire, ver de terreau,
ver de fumier et autres lombrics sont des appâts de choix, notamment
à l’ouverture lorsque les eaux sont troublées
par la pluie. Mais en période d’étiage ils sont
également intéressants aux confluences des torrents,
sous les berges des petits ruisseaux de montagne et toujours, partout,
après l’orage lorsque les eaux charrient les vers par
ruissellements.
Dans la même idée d’opportunisme, la sangsue est
parfaite dès les beaux jours aux abords des petits plans d’eau
et des ruisseaux de moyenne montagne.
- Le ver de berge
Légèrement rosé, le verre de berge est résistant,
consistant et très mobile. Il mesure environ 6 à 8 cm
et vous le trouverez dans les buttes de terre humide qui bordent les
rivières. Très facile à se procurer d’avril
à juin, il semble disparaître pendant les fortes chaleurs
estivales. Il se conserve aisément dans un mélange de
mousse et de terre légère, humide, sans trop. Pour éviter
qu’il ne glisse sur la ligne, faites-le remonter sur le BDL
de façon à ce que la pointe de l’hameçon
sorte sous la selle du ver. Eschage sur hameçon de 6 à
10.
- Le ver de terre.
Brun rougeâtre, il est remuant mais il s’avère
moins résistant que le ver de berge. S’il est très
attractif il est également facile à se procurer et vous
le trouverez au jardin. C’est un appât qui se garde très
plusieurs mois en le plaçant dans une caisse en bois garnie
de sa terre d’origine, à peine humide. Placez au fond
une ou deux feuilles de carton ondulé et apportez régulièrement
quelques nourritures : feuille de salade, épluchures de carotte
et autres débris végétaux. Eschage sur hameçon
de 6 à 10.
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- Le ver de farine
Ocre à jaunâtre, ce ver présente un corps mince
et annelé, long de 3 à 5 centimètres et de consistance
plutôt ferme. Il s’élève et se conserve
très bien dans un bac garni de son et de papier journal.
Petite esche, il s’accroche par la queue sur un hameçon
de 12 à 14 et les plus gros sur numéro 10 en remontant
le ver sur le BDL. Cette esche, peu utilisée, est souvent l’esche
qui crée la surprise en rompant avec les appâts traditionnels
et qui concurrence parfaitement la teigne.
- La teigne
Ce n’est pas une larve aquatique, mais qu’importe elle
en a tous les attraits. Larve parasite de la ruche des abeilles, la
teigne est blanche et d’une consistance assez molle. Longue
de 2 à 4 centimètres elle est vendue dans des boîtes
garnies de carton ou de sciure et se garde relativement longtemps
dans le bac à légumes du réfrigérateur.
Pratique la teigne est très attractive lorsque le débit
des rivières est bas et que les eaux sont froides. L’eschage
consiste à piquer la teigne sous la tête avec un hameçon
de 12 en laissant le dernier tiers du corps libre. L’eschage
double est également possible (voir page 44)
Les
petits poissons
Le vairon vivant bien sur. C’est l’appât polyvalent
qui s’utilise quelle que soit la saison même s’il
est plus tentant dans des eaux basses et claires ou en bordure des
grands lacs et des réservoirs. Le vairon mort, casqué,
bien manié est tout aussi prenant.
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L’ablette
et autres fritures (comme les petits chevesnes) seront utilisées
sur les grosses truites de plaine de la seconde catégorie ainsi
que pour pêcher les truites de mer.
Les meilleurs vifs mesurent entre 5 et 8 centimètres. Appât
de premier ordre vous les trouverez dans le commerce de détail
mais vous pouvez aussi en faire provision en les pêchant avec
un hameçon sans ardillon pour ne pas les blesser.
Pour les stocker ils ont besoin d’espace dans un aquarium, mais
si vous avez la chance d’avoir un ruisseau qui traverse votre
jardin, placez-les dans le tambour d’une machine à laver.
Pour le transport une gourde suffit. Eschez les vifs par la gueule
sur hameçon de 6.
Les
granulés
Certes, il ne s’agit pas d’un appât traditionnel,
mais il devient de plus en plus utilisé pour pêcher la
truite arc-en-ciel
Aliment complet extrudé, confectionné avec des farines
(animales et céréalières) le « granulus
» a la forme d’un petit cylindre qui sert de nourriture
aux truites élevées en piscicultures. Attirées
par ce bruit familier, les truites se rassemblent et le pêcheur
dépose un granulé trompeur armé d’un hameçon.
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Très
efficace dans les étangs de pêche à la truite,
les retenues et les lacs de barrages qui font l’objet de déversements
massifs par les sociétés de pêche dès les
premiers jours qui suivent l’ouverture. Ensuite les truites
ont comportement alimentaire plus « naturel ».
La
pâte à truite
Cette pâte malléable se moule autour de l’hameçon
et permet d‘imaginer toutes les formes sans aucune limite. Par
leur composition, elle libère dans l’eau d’importants
messages olfactifs. Le poisson capte les émanations que dégagent
ces matières solubles mais elle a aussi un effet visuel.
Par expériences ponctuelles en lacs déclassés
j’ai remarqué que les pates au goût « salmon
» et à « paillettes dorées) avaient plus
de succès.
A la bombette, en animation lente, je modèle la pâte
en forme de virgule pour qu’elle tourne.
L’ablette et autres fritures (comme les petits chevesnes) seront
utilisées sur les grosses truites de plaine de la seconde catégorie
ainsi que pour pêcher les truites de mer.
Les meilleurs vifs mesurent entre 5 et 8 centimètres. Appât
de premier ordre vous les trouverez dans le commerce de détail
mais vous pouvez aussi en faire provision en les pêchant avec
un hameçon sans ardillon pour ne pas les blesser.
Pour les stocker ils ont besoin d’espace dans un aquarium, mais
si vous avez la chance d’avoir un ruisseau qui traverse votre
jardin, placez-les dans le tambour d’une machine à laver.
Pour le transport une gourde suffit. Eschez les vifs par la gueule
sur hameçon de 6.
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