Depuis le 1er janvier 2006 vous êtes sur le site de Daniel LAURENT rédacteur et auteur halieutique indépendant

Accueil
Bons coins de pêche
Les eaux douces
Le bord de mer
Le montages des champions

techniques de pêche en douce
les parcours de pêche

De la source à la mer, la rivière change et ses poissons aussi. Même si beaucoup d'espèces sont dotées d'une grande capacité d'adaptation, la plupart ne prospèrent vraiment que dans un lit, des berges et une qualité d'eau qui correspondent à leurs besoins.

Du point de vue de la pêche les rivières et les plans d'eau sont classés en deux catégories piscicoles:
- la première catégorie qui regroupe principalement les salmonidés.
la zone à truite: les torrents et les ruisseaux du haut plateau
la zone à ombre: les rivières de moyenne montagne
- la seconde catégorie qui regroupe tous les autres cours d'eau abritant tous les autres poissons.
la zone à barbeau: les rivières de la plaine
la zone à brème: les grandes rivières et les fleuves.

De la rivière à la mer
Après avoir parcouru les petits rus et les torrents, voici des rivières plus larges, plus calmes.
Après les poissons d’eaux vives et les salmonidés, le cours d’eau devient une rivière aux zones de calmes et de courants alternés. C’est le domaine des beaux cyprins appelé « zone à brèmes » même si c’est la carpe qui domine généralement ce secteur.
Le cours d’eau poursuit son chemin vers la mer pour devenir un fleuve et les poissons sont de tailles importantes dans les zones profondes.
Le fleuve est le domaine des gros poissons et des carnassiers.
Les poissons d’eaux vives
Les petits poissons blancs sont encore dans les parties rapides de la rivière. L'ablette est présente en surface et le blageon sur le fond. Le gardon colonise les eaux plus calmes et moyennement profondes; la brème, les grands plats profonds, le chevesne « mouche » en surface mais avale les vers sur le fond en compagnie des hotus. Les barbeaux occupent largement leur territoire et deviendront de moins en moins nombreux lorsque la rivière perdra de sa vitesse.
Les poissons de plaine
Cette zone de plaine se caractérise par l’absence de courants rapides et une température constante qui favorise la reproduction de la brème et de la carpe. Cette dernière est indubitablement le poisson le plus recherché dans ces zones larges et tranquilles, qui permet au pêcheur de tendre ses lignes. Elle répond facilement à l’amorçage et elle fait le bonheur des pêcheurs au coup qui préfèrent la piéger à la grande canne. Le quiver est aussi très apprécié par les jeunes pêcheurs mais pour les plus gros spécimens les « carpistes » ont créé un matériel spécifique et des appâts particuliers qui permettent de prendre des poissons pouvant atteindre les 30 kilos.
Les poissons du fleuve et de l'estuaire
La zone qui rejoint la mer jouit de marées plus ou moins importantes et les eaux sont saumâtres. C’est un habitat hybride accueillant les poissons d’eau douce et les poissons marins. Les eaux charriant des quantités de matériaux divers, les embouchures se transforment en deltas qui ralentissent le dépôt des alluvions.
Le plus célèbre étant celui du Rhône qui au fil des siècles a créé une zone humide d’importance, la Camargue.
 
LE RUISSEAU
Il offre des abris à la truite qui vient s'y reproduire aux petits poissons de son cortège et à une multitude d'invertébrés: larves de trichoptères, d'éphémères etc... Un endroit magique pour comprendre la pêche, indispensable aux pêcheurs débutants.

Un ruisseau est un petit cours d’eau qui traverse la nature avec légèreté et vivacité. Ses eaux claires glissent entre les pierres et les racines, créant de petits remous et des éclaboussures joyeuses.
Les berges du ruisseau sont souvent tapissées de mousse, de fougères et de fleurs sauvages, offrant un cadre verdoyant et paisible.
Par endroits, le ruisseau forme de minuscules cascades ou des flaques tranquilles où s’abritent poissons, insectes et têtards. Le chant doux de l’eau accompagne le promeneur, apportant une sensation de fraîcheur et de sérénité.
Sous la lumière du soleil, la surface du ruisseau scintille, reflétant les branches des arbres et le ciel.
Ce petit cours d’eau, discret mais essentiel, anime le paysage et sert de refuge à de nombreuses espèces, contribuant à la richesse et à l’équilibre de la nature environnante.

Au fil des saisons, le ruisseau change de visage. Au printemps, il déborde parfois de vitalité, alimenté par la fonte des neiges. En été, il serpente calmement, offrant un abri aux animaux assoiffés. L’automne le pare de feuilles dorées, tandis qu’en hiver, il se fige partiellement sous la glace, mais continue de murmurer sous la surface.
Source d’inspiration pour les artistes et de curiosité pour les enfants, le ruisseau est un symbole de vie et de continuité. Il est l'endroit privilégié des pêcheurs débutants qui s'initient à la pêche de la truite ou tout simplement des goujons.


LE TORRENT
Les eaux sont rapides et froides., les rives escarpées. La nourriture est rare mais l'eau est pure et les poissons sont rarement dérangés. C'est le domaine de la truite, du chabot et du vairon.
Un torrent est un cours d’eau caractéristique des régions montagneuses, qui incarne la force brute et la vitalité de la nature. À la différence des rivières tranquilles de plaine, le torrent se distingue par son débit rapide, sa pente marquée et son aspect tumultueux. Il prend généralement sa source en altitude, là où la neige fond au printemps ou où les glaciers libèrent leurs eaux, parfois complétées par de fortes précipitations. Ainsi, le torrent est souvent le premier témoin du cycle de l’eau dans les montagnes, reliant les sommets aux vallées.

Caractéristiques
Le lit du torrent est étroit, sinueux et profondément encaissé dans la roche. On y trouve une profusion de blocs, de galets, de graviers et de sable, que l’eau transporte et dépose au gré de sa puissance. Parfois, le torrent creuse de véritables gorges ou ravins, sculptant le paysage de manière spectaculaire. Sur son parcours, il franchit des obstacles naturels, donnant naissance à des cascades, des rapides et des vasques où l’eau tourbillonne avec vigueur. Les berges sont souvent instables, marquées par l’érosion constante et la végétation typique des milieux humides : mousses, fougères, arbustes et quelques arbres robustes, capables de résister à la violence des crues.
Le débit du torrent varie fortement selon les saisons et les conditions météorologiques. Au printemps, lors de la fonte des neiges, ou après de fortes pluies, il peut devenir impétueux, charriant des matériaux et provoquant parfois des inondations soudaines en aval. En été, en revanche, son niveau peut baisser considérablement, allant parfois jusqu’à s’assécher partiellement.

La faune et la flore du torrent.
Elles sont ont adaptées à ces conditions extrêmes. Les poissons comme la truite fario ou le chabot, dotés de corps fuselés, résistent aux courants puissants et se cachent derrière les pierres. De nombreux insectes aquatiques, comme les larves de trichoptères ou d’éphémères, s’accrochent aux rochers ou vivent enfouis dans le gravier. Les oiseaux, tels que le cincle plongeur ou la bergeronnette des ruisseaux, trouvent dans le torrent un terrain de chasse idéal.
Le torrent n’est pas seulement un élément naturel ; il joue aussi un rôle fondamental dans la vie humaine et l’aménagement du territoire. Il peut être une ressource précieuse pour l’irrigation, l’alimentation en eau potable ou la production d’énergie hydroélectrique. Toutefois, la gestion des torrents requiert prudence et respect, car leur dynamisme peut menacer les infrastructures et les populations riveraines.
En somme, le torrent, par son énergie et sa beauté sauvage, est un symbole vivant de la montagne. Il façonne les paysages, nourrit la biodiversité et rappelle la puissance indomptable de la nature. Observer un torrent, c’est assister à un spectacle fascinant, où l’eau, la roche et la vie s’entrelacent dans un équilibre perpétuellement renouvelé 

LA RIVIERE DE MOYENNE MONTAGNE
Le courant est vif. Les radiers (zone peu profondes) alternent avec des mouilles ou des gours (trous d'eau).C'est la zone à ombre; celui-ci est accompagné par la truite, le goujon et l'ablette. La végétation se diversifie sur les berges.
Une rivière de moyenne montagne serpente à travers des vallées encaissées et des paysages vallonnés, entourée de forêts de conifères ou de feuillus. Son cours est généralement rapide, rythmé par des successions de rapides, de petits seuils rocheux et de méandres. L’eau, claire et fraîche, descend des sommets voisins, charriant parfois des galets, des branches ou des feuilles mortes. Les berges, souvent escarpées ou bordées de rochers couverts de mousse, accueillent une végétation dense : saules, aulnes, fougères et fleurs sauvages y prospèrent.
Par endroits, la rivière s’élargit pour former des vasques profondes où l’eau se calme, offrant un refuge aux poissons comme la truite fario. Le bruit régulier de l’eau qui court sur les pierres se mêle au chant des oiseaux et au souffle du vent dans les arbres, créant une atmosphère vivifiante et paisible. En été, la fraîcheur de la rivière attire randonneurs et animaux sauvages venus s’abreuver. Cette rivière, typique des moyennes montagnes, façonne le paysage et abrite une grande diversité de vie, contribuant à la beauté et à la richesse de la région.



LA RIVIERE DE PLAINE
Les bancs de sable apparaissent. C'est la zone à barbeau; avec ce poisson on trouve aussi le chevesne et le hotu, la vandoise et autres poissons d'eau vive. Dans le lit pousse des renoncules et les Myriophylles.
Au cœur des vastes plaines, une rivière serpente paisiblement à travers un paysage ouvert et lumineux, offrant un cadre idéal pour notre passion. Son cours lent et sinueux épouse les courbes douces du terrain, dessinant de larges méandres entre champs cultivés et prairies fleuries. Pour les amateurs de pêche, ces méandres sont autant de promesses de caches à poissons et de coins secrets à explorer.
Les berges, basses et herbeuses, sont souvent bordées de saules et d’aulnes, dont les racines plongent dans l’eau claire et tranquille. Ces racines sont de véritables refuges pour les poissons, notamment les chevesnes, gardons ou perches que vous aurez plaisir à débusquer. Par endroits, la rivière s’élargit, formant de petits îlots de sable ou de graviers où viennent se reposer les oiseaux aquatiques, mais qui servent aussi de zones de frai pour de nombreuses espèces. Observer le moindre remous ou la surface de l’eau, qui reflète le ciel immense, peut vous donner de précieux indices sur la présence de poissons actifs.
Les légères rides à la surface trahissent souvent le passage discret d’une truite ou d’un banc de vifs. Parfois, un ancien moulin ou un petit pont de pierre rappelle la présence humaine, mais aussi des postes de pêche historiques, où les générations précédentes ont partagé leur savoir et leurs histoires. La rivière de plaine, avec sa douceur et sa régularité, incarne la sérénité que vous recherchez au bord de l’eau, canne à la main.
Au fil des saisons, la rivière évolue et offre des expériences variées. Au printemps, la montée des eaux attire les poissons migrateurs et stimule l’activité des carnassiers. C’est le moment idéal pour tester vos leurres ou vos appâts naturels. En été, la fraîcheur de la rivière attire poissons et pêcheurs : les vaches viennent s’y abreuver, et les libellules virevoltent au-dessus de vos lignes. À l’automne, les poissons se préparent à l’hiver.
Les couleurs chaudes des arbres se reflètent dans l’eau, et les touches deviennent plus subtiles, exigeant patience et finesse. L’hiver, la rivière ralentit, mais les plus passionnés d’entre vous savent que certaines espèces restent actives et que le calme de la saison froide offre une expérience unique.
La rivière de plaine est aussi un lieu de partage. Les anciens moulins et les petits ponts de pierre sont des points de rendez-vous, où s’échangent conseils et anecdotes. Aujourd’hui, la rivière continue d’irriguer les terres, de nourrir les sols et d’offrir un habitat à une multitude d’espèces, y compris celles qui font la joie des pêcheurs.
Ainsi, chers pêcheurs, la rivière de plaine n’est pas seulement un décor : c’est un véritable partenaire de vos aventures. Elle incarne la patience, la générosité de la nature et la beauté simple d’un écosystème préservé. Que vous soyez débutant ou pêcheur chevronné, chaque sortie au bord de l’eau est l’occasion de renouer avec la nature, de perfectionner vos techniques et de vivre des moments de sérénité inoubliables.

Dans une rivière de plaine, il est important d’adapter ses appâts aux poissons présents et aux conditions. Les vers de terre restent un classique efficace pour la plupart des espèces comme gardons, brèmes, perches et chevesnes. Les asticots conviennent très bien aux poissons blancs, tout comme le blé cuit ou le maïs doux, qui attirent aussi brèmes et carpes. Le pain, en mie ou croûte, séduit les chevesnes et gardons. Pour les carnassiers (brochet, perche, sandre), privilégiez les petits poissons vifs ou morts, ou encore les leurres artificiels adaptés à la taille du poisson recherché. N’hésitez pas à varier les appâts selon la saison, la météo et l’activité des poissons pour maximiser vos chances de réussite.


LA GRANDE RIVIERE ET LE FLEUVE
Courant lent, larges méandre, eu plus chaude, fond limoneux, végétation abondante : c'est la zone à brème ; les cyprinidés la carpe, la tanche, le gardon - côtoient les carnassiers: le brochet, le sandre, la perche et le silure...

Au cœur des paysages tranquilles, une grande rivière de plaine ou un majestueux fleuve se déploie, invitant les pêcheurs à découvrir ses multiples richesses. Ce ruban d’eau, large et sinueux, traverse des campagnes paisibles et fertiles, dessinant de vastes méandres qui sculptent le territoire depuis des siècles. En toute saison, la rivière offre un spectacle changeant, où la lumière joue avec les reflets de l’eau et les couleurs des berges.

La rive est un lieu de découverte et de détente. Les sentiers longeant la rivière serpentent entre prairies, bois de saules ou de peupliers, et petits bosquets où chante la vie sauvage. Au fil de la marche, il n’est pas rare de croiser hérons cendrés, canards colverts ou encore une famille de cygnes glissant paisiblement sur l’eau. Les arbres, parfois penchés au-dessus du courant, forment des arches naturelles et offrent des coins d’ombre bienvenus lors des chaudes journées d’été. Par endroits, de petites plages de galets ou de sable invitent à la pause, à la contemplation ou au pique-nique en famille.
La flore qui borde la rivière est riche et variée. Les promeneurs attentifs pourront observer des iris jaunes au printemps, des touffes de joncs, ou encore des nénuphars flottant à la surface. Les prairies humides alentour abritent une multitude de fleurs sauvages, tandis que les arbres abritent oiseaux chanteurs et insectes butineurs. La rivière de plaine est un véritable corridor écologique, où la nature s’exprime pleinement.
Pour les pêcheurs, la grande rivière de plaine est un terrain de jeu idéal. Les eaux lentes et profondes abritent une faune piscicole diversifiée : brèmes, carpes, gardons, perches, sandres, brochets… Chacun peut y trouver son bonheur, que l’on préfère la pêche au coup, la pêche au feeder ou les techniques plus sportives comme le leurre. Les postes sont nombreux : sous les branches basses, près des herbiers ou des épis de pierres, ou encore dans les zones de courant plus marqué. La pêche en rivière de plaine demande de l’observation et de la patience, mais elle réserve souvent de belles surprises, tant par la taille que par la variété des prises.
Les berges accessibles permettent de s’installer confortablement, seul ou en famille, pour une journée de détente au bord de l’eau. Certains secteurs sont aménagés avec des pontons ou des aires de repos, facilitant l’accès à tous. La grande rivière de plaine est aussi un lieu de partage et de convivialité, où l’on échange conseils et anecdotes entre passionnés.
Au fil du temps, la grande rivière ou le fleuve façonne le paysage, rythme la vie locale et offre à chacun la possibilité de s’évader. Qu’on y vienne pour marcher, observer, pêcher ou simplement rêver, elle demeure un lieu précieux, où la nature et l’homme cohabitent en harmonie, au gré du courant et des saisons.
Les rivières de plaine, avec leurs courants plus lents et leurs fonds souvent plus riches en végétation et en sédiments, abritent une grande variété de poissons. Voici une liste des espèces couramment rencontrées et des appâts efficaces pour les pêcher


Poissons de rivières de plaine
Les rivières de plaine sont généralement classées en 2ème catégorie piscicole, ce qui signifie qu'elles sont principalement peuplées de cyprinidés (poissons blancs) et de carnassiers.

1. Poissons blancs (Cyprinidés
) : Ce sont les espèces les plus représentées et souvent les plus faciles à pêcher.

Gardon : Très commun, il se trouve en bancs.
Rotengle : Souvent confondu avec le gardon, il se nourrit plutôt entre deux eaux et en surface.
Tanche : Poisson de fond, souvent solitaire et discret, appréciant les zones riches en végétation et en vase.
Brème : Se trouve souvent près des herbiers, en bancs.
Ablette : Petit poisson vivant en bancs, souvent en surface.
Chevesne : Omnivore et méfiant, il se trouve dans les eaux courantes et près des obstacles.
Barbeau : Poisson de fond, appréciant les zones courantes et les fonds graveleux.
Carpe : Présente dans les zones plus calmes et riches en végétation.
Goujon : Petit poisson de fond, appréciant les zones sablonneuses ou graveleuses.

2. Carnassiers :

Brochet : Chasseur embusqué, il se trouve souvent près des herbiers, des souches ou des obstacles.
Sandre : Poisson de fond, souvent actif en soirée ou à l'aube, appréciant les zones plus profondes.
Perche : Peut se trouver en bancs, près des obstacles et des herbiers.
Black-bass : Apprécie les zones encombrées et les herbiers.

3. Autres espèces (moins courantes ou spécifiques) :
Anguille : Nocturne, se cache dans les fonds vaseux ou les cavités.
Silure : Présent dans certains grands fleuves et rivières de plaine, c'est un très gros carnassier de fond.

Appâts à utiliser
Le choix de l'appât dépendra du poisson recherché et de la technique de pêche employée.

Pour les poissons blancs (pêche au coup principalement) :
Asticots (vers de vase, pinkies, gozzers) : Très efficaces pour tous les poissons blancs.
Vers de terre (lombrics, vers de fumier, dendros) : Appréciés des gardons, tanches, brèmes, et même des perches.
Maïs doux : Excellent pour la carpe, la tanche, le chevesne.
Graines (blé, chènevis, pois chiche) : Pour l'amorce et l'eschage, notamment pour la carpe et le chevesne.
Pâtes à truite (bien que pour la truite, on peut l'adapter) : Peut attirer certains cyprinidés.
Pain (mie de pain, pain trempé) : Très efficace pour l'ablette, le gardon, le chevesne.
Amorce : Indispensable en pêche au coup pour attirer et maintenir les poissons sur le poste. Variez les compositions (farines, graines, additifs) en fonction des poissons et des conditions.

Pour les carnassiers (pêche aux leurres, au vif, mort manié)
:
Vifs (petits poissons vivants) : Gardons, ablettes, rotengles... très efficaces pour brochets, sandres, perches.
Poissons morts maniés : Idem que les vifs, mais montés sur une monture spécifique pour imiter la nage d'un poisson blessé.
Leurres souples : Shads, grubs, worms... imitant des poissons ou des invertébrés, très polyvalents pour tous les carnassiers.
Poissons nageurs : Minnows, crankbaits, jerks... selon la profondeur et l'agressivité des poissons.
Cuillers (tournantes, ondulantes) : Efficaces pour le brochet et la perche.
Cuillers : Très efficaces sur les truites (mais elles sont moins présentes en rivière de plaine) et les perches.
Appâts naturels :
Gros vers de terre : Pour la perche et parfois les petits sandres.
Lanières de poisson : Pour le sandre et l'anguille.
LE CANAL
Milieu artificiel, il abrite les espèces de la zone à brème.
Les canaux désaffectés, où la végétation est plus dense, sont les mieux peuplés. Un canal est une voie d’eau artificielle, conçue pour faciliter la navigation, l’irrigation ou le transport. Sa configuration se distingue par des berges souvent rectilignes, parfois renforcées par des pierres ou des palplanches. La largeur et la profondeur du canal sont généralement constantes, permettant une circulation aisée des bateaux. L’eau y est calme, le courant faible, et la végétation riveraine moins abondante que le long d’une rivière naturelle, bien que certaines sections abritent des roseaux, nénuphars ou herbiers.
Pour les pêcheurs, le canal offre un environnement propice à la pratique de la pêche au coup ou au feeder. On y trouve une grande diversité de poissons blancs, comme les gardons, brèmes, ablettes, rotengles ou tanches. Les carpes sont également présentes, parfois de belle taille, ainsi que les perches et brochets, appréciés des amateurs de pêche au leurre. Certains canaux, selon leur connexion avec d’autres cours d’eau, peuvent abriter des sandres ou des silures. La pêche en canal demande finesse et discrétion, car les poissons sont souvent méfiants dans ces eaux claires et calmes. Le canal, par sa configuration régulière, est un lieu accessible et apprécié pour la pêche de loisir.
LE LAC DE MONTAGNE
Tous les poissons d'eau froide comme les truites et les ombles sont adaptés à la rigueur du climat...
Un lac de haute montagne est un plan d’eau situé à une altitude généralement supérieure à 1 500 mètres. Sa configuration est caractérisée par une eau très claire, froide et pauvre en nutriments, entourée de paysages rocheux, de pentes escarpées et parfois de névés ou de glaciers. Les berges sont parfois abruptes, le fond peut être caillouteux ou sablonneux, et la végétation aquatique y est rare à cause des températures basses et du manque de lumière en profondeur.
L’environnement autour du lac est typiquement sauvage, avec peu d’accès, ce qui en fait des lieux préservés et paisibles, proche au camping solitaire, le "must" pour le pêcheur sportif..
Concernant la faune piscicole, les lacs de haute montagne abritent une diversité limitée de poissons, adaptée aux conditions extrêmes. On y trouve principalement des salmonidés, comme la truite fario, la truite arc-en-ciel (alevinage) et l’omble chevalier, espèces bien adaptées à l’eau froide et oxygénée. Parfois, on peut également y rencontrer des vairons, et plus rarement des cristivomers ou des goujons. La reproduction naturelle est favorisée par la qualité de l’eau, mais dans certains lacs, des alevinages sont réalisés pour maintenir la population piscicole. Ces lacs offrent ainsi un cadre exceptionnel pour la pêche sportive. 
LE LAC DE PLAINE
Riche parcours piscicole, tous les poissons sont présents, les blancs comme les carnassiers et la carpe bien entendu.
Un lac de plaine est un plan d’eau situé à basse altitude, généralement en dessous de 500 mètres, dans des régions plates ou faiblement vallonnées. Il se forme dans des dépressions naturelles, parfois d’origine fluviale, ou par barrage naturel ou artificiel.
L’eau y est souvent plus chaude qu’en montagne, moins claire et plus riche en nutriments (eutrophe), favorisant le développement d’une végétation aquatique abondante (roseaux, nénuphars, algues) et de rives bien végétalisées. Les berges sont douces, accessibles, parfois marécageuses. Ces conditions favorisent une biodiversité importante, tant en faune qu’en flore.
La population de poissons y est variée : on y trouve carpes, brochets, sandres, perches, gardons, tanches, brèmes, silures et anguilles, espèces adaptées aux eaux calmes, plus chaudes et parfois moins oxygénées.
Les lacs de plaine sont souvent exploités pour la pêche, parfois la baignade, les activités nautiques et l’irrigation. Leur équilibre écologique peut être perturbé par la pollution, l’eutrophisation ou les aménagements humains. Ils jouent un rôle important pour la faune, notamment les oiseaux d’eau, et pour les activités humaines locales.

LE LAC DE BARRAGE
Les eaux sont soumises à de fortes variations de niveau qui affectent la vie est surtout la reproduction des poissons blancs et des carnassiers qui l'habitent.
Un lac de barrage est un plan d’eau artificiel créé par la construction d’un barrage sur une rivière ou un cours d’eau, retenant ainsi l’eau en amont pour former un réservoir. Ces lacs sont utilisés principalement pour la production d’électricité (hydroélectricité), l’alimentation en eau potable, l’irrigation agricole, la régulation des crues, mais aussi pour les loisirs comme la pêche, la baignade et les sports nautiques. La taille et la profondeur du lac dépendent du barrage et de la topographie du site. Avec le temps, la faune et la flore s’adaptent à ce nouvel environnement, même si la biodiversité peut être affectée par les variations artificielles du niveau d’eau. La création d’un lac de barrage peut submerger des vallées, des forêts ou même des villages, modifiant profondément les paysages et les écosystèmes locaux. Les lacs de barrage célèbres en France incluent le lac de Serre-Ponçon, le lac du Der-Chantecoq ou le lac de Sainte-Croix. Bien qu’ils apportent de nombreux avantages, ils nécessitent une gestion attentive pour limiter les impacts écologiques, notamment sur la qualité de l’eau et la préservation des espèces animales et végétales.

 


LA BALLASTIERE
On appelle aussi gravière ce grand trou fait dans la plaine par l'extraction des graviers. Elle peut abriter des poissons blancs et des carnassiers, parfois des truites si l'eau est froide et le parcours profond.
Une ballastière est un plan d’eau artificiel créé par l’extraction de granulats (sables, graviers) destinés à la construction, notamment pour la fabrication du ballast utilisé sous les voies ferrées. Après l’arrêt de l’exploitation, la zone creusée se remplit naturellement d’eau, formant un étang ou un lac. Les ballastières se trouvent généralement en plaine, à proximité des rivières ou des nappes phréatiques, ce qui facilite leur remplissage. Leur profondeur et leur forme sont variables, souvent irrégulières, selon les techniques d’extraction utilisées.

Avec le temps, la ballastière évolue en un milieu riche en biodiversité. La végétation aquatique se développe sur les berges et dans l’eau, attirant de nombreux oiseaux, amphibiens, insectes et poissons. Ces plans d’eau sont fréquemment aménagés pour la pêche de loisir (carpes, brochets, sandres, perches, gardons), la baignade ou les sports nautiques. Certaines ballastières sont aussi classées en zones naturelles protégées pour préserver la faune et la flore. Toutefois, elles peuvent présenter des dangers (profondeur, berges abruptes, eau froide) et nécessitent parfois une gestion écologique pour éviter l’envasement ou la prolifération d’algues.
   

 


L'ETANG
Une riche végétation aquatique et une eau plus chaude favorisent les population de cyprins ainsi que les carnassiers qui apprécient les herbiers, comme la perche et le brochet.
Au printemps, l’étang se transforme et devient un lieu de vie intense. La nature s’éveille après l’hiver : les arbres et les buissons qui bordent l’eau se couvrent de jeunes feuilles vert tendre, et les roseaux commencent à pousser.
Les oiseaux reviennent, certains pour nicher, d’autres simplement de passage ; on peut entendre le chant des grenouilles et observer les libellules qui volent au-dessus de la surface.
Les poissons deviennent plus actifs, et de nombreux têtards nagent près des berges. Les fleurs aquatiques, comme les nénuphars, commencent à s’ouvrir, ajoutant des touches de couleur à l’étang. Les insectes, attirés par la chaleur et l’humidité, bourdonnent autour de l’eau, tandis que les canards et autres oiseaux aquatiques profitent de la tranquillité des lieux pour élever leurs petits.
L’étang au printemps est un écosystème dynamique, où chaque espèce joue un rôle, et où la vie renaît dans une grande diversité. C’est un endroit paisible et vivant, parfait pour l’observation de la nature et la détente.

Tous les poissons affectionnant les eaux lentes ou calmes sont présnets, depuis l'ablette jusqu'au sandre en passant par le.. poisson-chat !


LE BRAS MORT
Coupé de la rivière ou du fleuve, mais remis en communication lors des crues, c'est l'endroit idéal pour la reproduction de nombreuses espèces, notamment le brochet.
Un bras mort d’une rivière, aussi appelé « lône » ou « ancien bras », est une portion de l’ancien lit de la rivière qui a été isolée du cours principal, souvent à la suite de crues ou de modifications naturelles ou humaines du tracé du cours d’eau.
Ce bras abandonné forme alors une sorte de petit lac ou de mare allongée, parfois relié à la rivière lors des hautes eaux, mais le plus souvent séparé.
Le bras mort devient un milieu très riche pour la biodiversité : il abrite de nombreux poissons, amphibiens, insectes, et sert de refuge à la faune aquatique lors des crues. Les berges sont souvent bordées de végétation luxuriante, comme des saules, des aulnes ou des roseaux. Ce milieu calme, où l’eau circule peu, favorise la reproduction de nombreuses espèces et offre un habitat protégé pour les oiseaux d’eau. Le bras mort évolue lentement, se comble petit à petit par les dépôts de sédiments et la croissance de la végétation, jusqu’à devenir parfois une prairie humide. C’est un élément essentiel des paysages de vallée, précieux pour l’équilibre écologique des rivières.

L'ESTUAIRE
C'est une zone très riche où se mêlent poisons de mer, poissons d'eau douce et poissons migrateurs (saumons, truites de mer, anguilles...).
Un estuaire est une zone de transition entre l’embouchure d’un fleuve et la mer, où l’eau douce se mélange à l’eau salée pour former un milieu saumâtre. Ce type d’écosystème est caractérisé par une grande richesse biologique : la diversité des habitats (vasières, bancs de sable, roselières) favorise la présence de nombreuses espèces animales et végétales. Les estuaires jouent un rôle essentiel comme nurserie pour de nombreux poissons et crustacés, qui y trouvent un abri contre les prédateurs et une nourriture abondante grâce à la productivité élevée de ces milieux. Pour la pêche, les estuaires sont particulièrement attractifs car ils concentrent une grande variété d’espèces, tant d’eau douce que d’eau salée, ce qui permet aux pêcheurs de capturer bars, mulets, soles, anguilles et crevettes, entre autres. De plus, la facilité d’accès à ces zones, que ce soit à pied ou en bateau, rend la pêche dans les estuaires accessible à un large public. Toutefois, ces milieux sont fragiles et sensibles à la pollution, à l’urbanisation et aux aménagements, ce qui nécessite une gestion durable afin de préserver leur richesse et leur rôle écologique essentiel pour la faune aquatique et la pêche.
 

LA MER
La pêche amateur du bord de mer suscite un intérêt croissant, car elle offre une activité de plein air accessible à tous, permettant de profiter de la beauté des paysages côtiers, de se détendre au contact de la nature, de partager des moments conviviaux entre amis ou en famille, et de découvrir la richesse de la faune marine locale sans nécessiter d’équipement sophistiqué ni de bateau, tout en développant des compétences d’observation et de patience, en s’adaptant aux marées, aux saisons et aux conditions météorologiques, ce qui en fait une activité à la fois ludique et éducative ; elle permet également de s’initier à la biologie marine, de comprendre les écosystèmes côtiers, d’apprendre à respecter la réglementation et la préservation des espèces, et d’éveiller la conscience environnementale des pratiquants, qui deviennent souvent des acteurs de la protection du littoral ; sur le plan sportif, la pêche du bord de mer offre des sensations variées selon les techniques utilisées (surfcasting, pêche à la ligne, à la calée, à la mouche, etc.) et selon les espèces recherchées (bars, dorades, maquereaux, mulets, etc.), chaque prise pouvant procurer une grande satisfaction personnelle ; elle favorise également l’économie locale, par l’achat de matériel, d’appâts ou de permis, et participe à l’animation des territoires littoraux ; enfin, la pêche amateur du bord de mer s’inscrit dans une démarche de loisir responsable, souvent pratiquée en no-kill ou avec une consommation raisonnée des prises, ce qui contribue à la préservation des ressources halieutiques et à la transmission d’un patrimoine culturel et naturel aux générations futures, faisant de cette activité un véritable vecteur de lien social, de bien-être et de sensibilisation à l’environnement marin.


abonnez-vous pour accéder gratuitement aux clips et aux vidéos


De nombreuses vidéos sont déjà programmées et vous pouvez les visualiser gratuitement





  
boutique - En cas d’indisponibilité du matériel présenté, un produit de remplacement vous sera proposé.


Le site www.peche-cevennes n'utilise pas cookies pour vous tracer sur le web et n'est pas un site marchand
La reproduction des contenus de ce site est interdite sans autorisation du webmaster @SGDL 2006
page légale