techniques
de pêche en douce
les
parcours de pêche
|
De la source
à la mer, la rivière change et ses poissons aussi. Même
si beaucoup d'espèces sont dotées d'une grande capacité
d'adaptation, la plupart ne prospèrent vraiment que dans un
lit, des berges et une qualité d'eau qui correspondent à
leurs besoins.
Du point de vue de la pêche les rivières et les plans
d'eau sont classés en deux catégories piscicoles:
- la première catégorie qui regroupe
principalement les salmonidés.
la zone à truite: les torrents et les ruisseaux du haut plateau
la zone à ombre: les rivières de moyenne montagne
- la seconde catégorie qui regroupe tous les
autres cours d'eau abritant tous les autres poissons.
la zone à barbeau: les rivières de la plaine
la zone à brème: les grandes rivières et les
fleuves.
De la rivière à la mer
Après avoir parcouru les petits rus et les torrents, voici
des rivières plus larges, plus calmes.
Après les poissons d’eaux vives et les salmonidés,
le cours d’eau devient une rivière aux zones de calmes
et de courants alternés. C’est le domaine des beaux cyprins
appelé « zone à brèmes » même
si c’est la carpe qui domine généralement ce secteur.
Le cours d’eau poursuit son chemin vers la mer pour devenir
un fleuve et les poissons sont de tailles importantes dans les zones
profondes.
Le fleuve est le domaine des gros poissons et des carnassiers.
|
|
Les
poissons d’eaux vives
Les petits poissons blancs sont encore dans les parties rapides
de la rivière. L'ablette est présente en surface et
le blageon sur le fond. Le gardon colonise les eaux plus calmes et
moyennement profondes; la brème, les grands plats profonds,
le chevesne « mouche » en surface mais avale les vers
sur le fond en compagnie des hotus. Les barbeaux occupent largement
leur territoire et deviendront de moins en moins nombreux lorsque
la rivière perdra de sa vitesse.
Les poissons
de plaine
Cette zone de plaine se caractérise par l’absence de
courants rapides et une température constante qui favorise
la reproduction de la brème et de la carpe. Cette dernière
est indubitablement le poisson le plus recherché dans ces zones
larges et tranquilles, qui permet au pêcheur de tendre ses lignes.
Elle répond facilement à l’amorçage et
elle fait le bonheur des pêcheurs au coup qui préfèrent
la piéger à la grande canne. Le quiver est aussi très
apprécié par les jeunes pêcheurs mais pour les
plus gros spécimens les « carpistes » ont créé
un matériel spécifique et des appâts particuliers
qui permettent de prendre des poissons pouvant atteindre les 30 kilos.
Les poissons du fleuve et de l'estuaire
La zone qui rejoint la mer jouit de marées plus ou
moins importantes et les eaux sont saumâtres. C’est un
habitat hybride accueillant les poissons d’eau douce et les
poissons marins. Les eaux charriant des quantités de matériaux
divers, les embouchures se transforment en deltas qui ralentissent
le dépôt des alluvions.
Le plus célèbre étant celui du Rhône qui
au fil des siècles a créé une zone humide d’importance,
la Camargue.
|
|
LE
RUISSEAU
Il offre des abris à la truite qui vient s'y reproduire
aux petits poissons de son cortège et à une multitude
d'invertébrés: larves de trichoptères, d'éphémères
etc... Un endroit magique pour comprendre la pêche, indispensable
aux pêcheurs débutants.
Un ruisseau est un petit cours d’eau qui traverse la nature
avec légèreté et vivacité. Ses eaux claires
glissent entre les pierres et les racines, créant de petits
remous et des éclaboussures joyeuses.
Les berges du ruisseau sont souvent tapissées de mousse, de
fougères et de fleurs sauvages, offrant un cadre verdoyant
et paisible.
Par endroits, le ruisseau forme de minuscules cascades ou des flaques
tranquilles où s’abritent poissons, insectes et têtards.
Le chant doux de l’eau accompagne le promeneur, apportant une
sensation de fraîcheur et de sérénité.
Sous la lumière du soleil, la surface du ruisseau scintille,
reflétant les branches des arbres et le ciel.
Ce petit cours d’eau, discret mais essentiel, anime le paysage
et sert de refuge à de nombreuses espèces, contribuant
à la richesse et à l’équilibre de la nature
environnante.
Au
fil des saisons, le ruisseau change de visage. Au printemps, il
déborde parfois de vitalité, alimenté par la
fonte des neiges. En été, il serpente calmement, offrant
un abri aux animaux assoiffés. L’automne le pare de
feuilles dorées, tandis qu’en hiver, il se fige partiellement
sous la glace, mais continue de murmurer sous la surface.
Source d’inspiration pour les artistes et de curiosité
pour les enfants, le ruisseau est un symbole de vie et de continuité.
Il est l'endroit privilégié des pêcheurs débutants
qui s'initient à la pêche de la truite ou tout simplement
des goujons.
|
|
LE
TORRENT
Les eaux sont rapides et froides., les rives escarpées.
La nourriture est rare mais l'eau est pure et les poissons sont rarement
dérangés. C'est le domaine de la truite, du chabot et
du vairon.
Un torrent est un cours d’eau caractéristique des régions
montagneuses, qui incarne la force brute et la vitalité de
la nature. À la différence des rivières tranquilles
de plaine, le torrent se distingue par son débit rapide, sa
pente marquée et son aspect tumultueux. Il prend généralement
sa source en altitude, là où la neige fond au printemps
ou où les glaciers libèrent leurs eaux, parfois complétées
par de fortes précipitations. Ainsi, le torrent est souvent
le premier témoin du cycle de l’eau dans les montagnes,
reliant les sommets aux vallées.
Caractéristiques
Le lit du torrent est étroit, sinueux et profondément
encaissé dans la roche. On y trouve une profusion de blocs,
de galets, de graviers et de sable, que l’eau transporte et
dépose au gré de sa puissance. Parfois, le torrent creuse
de véritables gorges ou ravins, sculptant le paysage de manière
spectaculaire. Sur son parcours, il franchit des obstacles naturels,
donnant naissance à des cascades, des rapides et des vasques
où l’eau tourbillonne avec vigueur. Les berges sont souvent
instables, marquées par l’érosion constante et
la végétation typique des milieux humides : mousses,
fougères, arbustes et quelques arbres robustes, capables de
résister à la violence des crues.
Le
débit du torrent varie fortement selon les saisons et les conditions
météorologiques. Au printemps, lors de la fonte des
neiges, ou après de fortes pluies, il peut devenir impétueux,
charriant des matériaux et provoquant parfois des inondations
soudaines en aval. En été, en revanche, son niveau peut
baisser considérablement, allant parfois jusqu’à
s’assécher partiellement.
|
|
La
faune et la flore du torrent.
Elles sont ont adaptées à ces conditions extrêmes.
Les poissons comme la truite fario ou le chabot, dotés de corps
fuselés, résistent aux courants puissants et se cachent
derrière les pierres. De nombreux insectes aquatiques, comme
les larves de trichoptères ou d’éphémères,
s’accrochent aux rochers ou vivent enfouis dans le gravier.
Les oiseaux, tels que le cincle plongeur ou la bergeronnette des ruisseaux,
trouvent dans le torrent un terrain de chasse idéal.
Le torrent n’est pas seulement un élément naturel
; il joue aussi un rôle fondamental dans la vie humaine et l’aménagement
du territoire. Il peut être une ressource précieuse pour
l’irrigation, l’alimentation en eau potable ou la production
d’énergie hydroélectrique. Toutefois, la gestion
des torrents requiert prudence et respect, car leur dynamisme peut
menacer les infrastructures et les populations riveraines.
En somme, le torrent, par son énergie et sa beauté sauvage,
est un symbole vivant de la montagne. Il façonne les paysages,
nourrit la biodiversité et rappelle la puissance indomptable
de la nature. Observer un torrent, c’est assister à un
spectacle fascinant, où l’eau, la roche et la vie s’entrelacent
dans un équilibre perpétuellement renouvelé
|
|
LA
RIVIERE DE MOYENNE MONTAGNE
Le courant est vif. Les radiers (zone peu profondes) alternent
avec des mouilles ou des gours (trous d'eau).C'est la zone à
ombre; celui-ci est accompagné par la truite, le goujon et
l'ablette. La végétation se diversifie sur les berges.
Une rivière de moyenne montagne serpente à travers des
vallées encaissées et des paysages vallonnés,
entourée de forêts de conifères ou de feuillus.
Son cours est généralement rapide, rythmé par
des successions de rapides, de petits seuils rocheux et de méandres.
L’eau, claire et fraîche, descend des sommets voisins,
charriant parfois des galets, des branches ou des feuilles mortes.
Les berges, souvent escarpées ou bordées de rochers
couverts de mousse, accueillent une végétation dense
: saules, aulnes, fougères et fleurs sauvages y prospèrent.
Par
endroits, la rivière s’élargit pour former des
vasques profondes où l’eau se calme, offrant un refuge
aux poissons comme la truite fario. Le bruit régulier de l’eau
qui court sur les pierres se mêle au chant des oiseaux et au
souffle du vent dans les arbres, créant une atmosphère
vivifiante et paisible. En été, la fraîcheur de
la rivière attire randonneurs et animaux sauvages venus s’abreuver.
Cette rivière, typique des moyennes montagnes, façonne
le paysage et abrite une grande diversité de vie, contribuant
à la beauté et à la richesse de la région.
|
|
LA
RIVIERE DE PLAINE
Les bancs de sable apparaissent. C'est la zone à barbeau;
avec ce poisson on trouve aussi le chevesne et le hotu, la vandoise
et autres poissons d'eau vive. Dans le lit pousse des renoncules
et les Myriophylles.
Au cœur des vastes plaines, une rivière serpente paisiblement
à travers un paysage ouvert et lumineux, offrant un cadre
idéal pour notre passion. Son cours lent et sinueux épouse
les courbes douces du terrain, dessinant de larges méandres
entre champs cultivés et prairies fleuries. Pour les amateurs
de pêche, ces méandres sont autant de promesses de
caches à poissons et de coins secrets à explorer.
Les
berges, basses et herbeuses, sont souvent bordées de saules
et d’aulnes, dont les racines plongent dans l’eau claire
et tranquille. Ces racines sont de véritables refuges pour
les poissons, notamment les chevesnes, gardons ou perches que vous
aurez plaisir à débusquer. Par endroits, la rivière
s’élargit, formant de petits îlots de sable ou
de graviers où viennent se reposer les oiseaux aquatiques,
mais qui servent aussi de zones de frai pour de nombreuses espèces.
Observer le moindre remous ou la surface de l’eau, qui reflète
le ciel immense, peut vous donner de précieux indices sur
la présence de poissons actifs.
Les
légères rides à la surface trahissent souvent
le passage discret d’une truite ou d’un banc de vifs.
Parfois, un ancien moulin ou un petit pont de pierre rappelle la
présence humaine, mais aussi des postes de pêche historiques,
où les générations précédentes
ont partagé leur savoir et leurs histoires. La rivière
de plaine, avec sa douceur et sa régularité, incarne
la sérénité que vous recherchez au bord de
l’eau, canne à la main.
Au
fil des saisons, la rivière évolue et offre des expériences
variées. Au printemps, la montée des eaux attire les
poissons migrateurs et stimule l’activité des carnassiers.
C’est le moment idéal pour tester vos leurres ou vos
appâts naturels. En été, la fraîcheur
de la rivière attire poissons et pêcheurs : les vaches
viennent s’y abreuver, et les libellules virevoltent au-dessus
de vos lignes. À l’automne, les poissons se préparent
à l’hiver.
Les couleurs chaudes des arbres se reflètent dans l’eau,
et les touches deviennent plus subtiles, exigeant patience et finesse.
L’hiver, la rivière ralentit, mais les plus passionnés
d’entre vous savent que certaines espèces restent actives
et que le calme de la saison froide offre une expérience
unique.
La
rivière de plaine est aussi un lieu de partage. Les anciens
moulins et les petits ponts de pierre sont des points de rendez-vous,
où s’échangent conseils et anecdotes. Aujourd’hui,
la rivière continue d’irriguer les terres, de nourrir
les sols et d’offrir un habitat à une multitude d’espèces,
y compris celles qui font la joie des pêcheurs.
Ainsi,
chers pêcheurs, la rivière de plaine n’est pas
seulement un décor : c’est un véritable partenaire
de vos aventures. Elle incarne la patience, la générosité
de la nature et la beauté simple d’un écosystème
préservé. Que vous soyez débutant ou pêcheur
chevronné, chaque sortie au bord de l’eau est l’occasion
de renouer avec la nature, de perfectionner vos techniques et de
vivre des moments de sérénité inoubliables.
Dans une rivière de plaine, il est important d’adapter
ses appâts aux poissons présents et aux conditions.
Les vers de terre restent un classique efficace pour la plupart
des espèces comme gardons, brèmes, perches et chevesnes.
Les asticots conviennent très bien aux poissons blancs, tout
comme le blé cuit ou le maïs doux, qui attirent aussi
brèmes et carpes. Le pain, en mie ou croûte, séduit
les chevesnes et gardons. Pour les carnassiers (brochet, perche,
sandre), privilégiez les petits poissons vifs ou morts, ou
encore les leurres artificiels adaptés à la taille
du poisson recherché. N’hésitez pas à
varier les appâts selon la saison, la météo
et l’activité des poissons pour maximiser vos chances
de réussite.
|
|
LA
GRANDE RIVIERE ET LE FLEUVE
Courant lent, larges méandre, eu plus chaude, fond limoneux,
végétation abondante : c'est la zone à brème
; les cyprinidés la carpe, la tanche, le gardon - côtoient
les carnassiers: le brochet, le sandre, la perche et le silure...
Au
cœur des paysages tranquilles, une grande rivière de
plaine ou un majestueux fleuve se déploie, invitant les pêcheurs
à découvrir ses multiples richesses. Ce ruban d’eau,
large et sinueux, traverse des campagnes paisibles et fertiles,
dessinant de vastes méandres qui sculptent le territoire
depuis des siècles. En toute saison, la rivière offre
un spectacle changeant, où la lumière joue avec les
reflets de l’eau et les couleurs des berges.
La
rive est un lieu de découverte et de détente. Les
sentiers longeant la rivière serpentent entre prairies, bois
de saules ou de peupliers, et petits bosquets où chante la
vie sauvage. Au fil de la marche, il n’est pas rare de croiser
hérons cendrés, canards colverts ou encore une famille
de cygnes glissant paisiblement sur l’eau. Les arbres, parfois
penchés au-dessus du courant, forment des arches naturelles
et offrent des coins d’ombre bienvenus lors des chaudes journées
d’été. Par endroits, de petites plages de galets
ou de sable invitent à la pause, à la contemplation
ou au pique-nique en famille.
La flore qui borde la rivière est riche et variée.
Les promeneurs attentifs pourront observer des iris jaunes au printemps,
des touffes de joncs, ou encore des nénuphars flottant à
la surface. Les prairies humides alentour abritent une multitude
de fleurs sauvages, tandis que les arbres abritent oiseaux chanteurs
et insectes butineurs. La rivière de plaine est un véritable
corridor écologique, où la nature s’exprime
pleinement.
Pour
les pêcheurs, la grande rivière de plaine est un terrain
de jeu idéal. Les eaux lentes et profondes abritent une faune
piscicole diversifiée : brèmes, carpes, gardons, perches,
sandres, brochets… Chacun peut y trouver son bonheur, que
l’on préfère la pêche au coup, la pêche
au feeder ou les techniques plus sportives comme le leurre. Les
postes sont nombreux : sous les branches basses, près des
herbiers ou des épis de pierres, ou encore dans les zones
de courant plus marqué. La pêche en rivière
de plaine demande de l’observation et de la patience, mais
elle réserve souvent de belles surprises, tant par la taille
que par la variété des prises.
Les
berges accessibles permettent de s’installer confortablement,
seul ou en famille, pour une journée de détente au
bord de l’eau. Certains secteurs sont aménagés
avec des pontons ou des aires de repos, facilitant l’accès
à tous. La grande rivière de plaine est aussi un lieu
de partage et de convivialité, où l’on échange
conseils et anecdotes entre passionnés.
Au
fil du temps, la grande rivière ou le fleuve façonne
le paysage, rythme la vie locale et offre à chacun la possibilité
de s’évader. Qu’on y vienne pour marcher, observer,
pêcher ou simplement rêver, elle demeure un lieu précieux,
où la nature et l’homme cohabitent en harmonie, au
gré du courant et des saisons.
Les rivières de plaine, avec leurs courants plus lents et
leurs fonds souvent plus riches en végétation et en
sédiments, abritent une grande variété de poissons.
Voici une liste des espèces couramment rencontrées
et des appâts efficaces pour les pêcher
|
|
Poissons
de rivières de plaine
Les rivières de plaine sont généralement
classées en 2ème catégorie piscicole, ce qui
signifie qu'elles sont principalement peuplées de cyprinidés
(poissons blancs) et de carnassiers.
1. Poissons blancs (Cyprinidés) : Ce sont les espèces
les plus représentées et souvent les plus faciles à
pêcher.
Gardon : Très commun, il se trouve en bancs.
Rotengle : Souvent confondu avec le gardon,
il se nourrit plutôt entre deux eaux et en surface.
Tanche : Poisson de fond, souvent solitaire
et discret, appréciant les zones riches en végétation
et en vase.
Brème : Se trouve souvent près
des herbiers, en bancs.
Ablette : Petit poisson vivant en bancs, souvent
en surface.
Chevesne : Omnivore et méfiant, il se
trouve dans les eaux courantes et près des obstacles.
Barbeau : Poisson de fond, appréciant
les zones courantes et les fonds graveleux.
Carpe : Présente dans les zones plus
calmes et riches en végétation.
Goujon : Petit poisson de fond, appréciant
les zones sablonneuses ou graveleuses.
2. Carnassiers :
Brochet : Chasseur embusqué, il se trouve
souvent près des herbiers, des souches ou des obstacles.
Sandre : Poisson de fond, souvent actif en soirée
ou à l'aube, appréciant les zones plus profondes.
Perche : Peut se trouver en bancs, près
des obstacles et des herbiers.
Black-bass : Apprécie les zones encombrées
et les herbiers.
3. Autres espèces (moins courantes ou spécifiques) :
Anguille : Nocturne, se cache dans
les fonds vaseux ou les cavités.
Silure : Présent dans certains grands
fleuves et rivières de plaine, c'est un très gros carnassier
de fond.
|
 |
Appâts
à utiliser
Le choix de l'appât dépendra
du poisson recherché et de la technique de pêche employée.
Pour les poissons blancs (pêche au coup principalement) :
Asticots (vers de vase, pinkies,
gozzers) : Très efficaces pour tous les poissons blancs.
Vers de terre (lombrics, vers de fumier, dendros)
: Appréciés des gardons, tanches, brèmes, et
même des perches.
Maïs doux : Excellent pour la carpe,
la tanche, le chevesne.
Graines (blé, chènevis, pois
chiche) : Pour l'amorce et l'eschage, notamment pour la carpe et
le chevesne.
Pâtes à truite (bien que pour la truite,
on peut l'adapter) : Peut attirer certains cyprinidés.
Pain (mie de pain, pain trempé) : Très
efficace pour l'ablette, le gardon, le chevesne.
Amorce : Indispensable en pêche au coup
pour attirer et maintenir les poissons sur le poste. Variez les
compositions (farines, graines, additifs) en fonction des poissons
et des conditions.
Pour les carnassiers (pêche aux leurres, au vif, mort manié)
:
Vifs (petits poissons vivants) : Gardons,
ablettes, rotengles... très efficaces pour brochets, sandres,
perches.
Poissons morts maniés : Idem que les
vifs, mais montés sur une monture spécifique pour
imiter la nage d'un poisson blessé.
Leurres souples : Shads, grubs, worms... imitant
des poissons ou des invertébrés, très polyvalents
pour tous les carnassiers.
Poissons nageurs : Minnows, crankbaits, jerks...
selon la profondeur et l'agressivité des poissons.
Cuillers (tournantes, ondulantes) : Efficaces
pour le brochet et la perche.
Cuillers : Très efficaces sur les truites
(mais elles sont moins présentes en rivière de plaine)
et les perches.
Appâts naturels :
Gros vers de terre : Pour la perche et parfois
les petits sandres.
Lanières de poisson : Pour le sandre
et l'anguille.
|
|
LE
CANAL
Milieu artificiel, il abrite les espèces de la zone à
brème.
Les canaux désaffectés, où la végétation
est plus dense, sont les mieux peuplés. Un canal est une voie
d’eau artificielle, conçue pour faciliter la navigation,
l’irrigation ou le transport. Sa configuration se distingue
par des berges souvent rectilignes, parfois renforcées par
des pierres ou des palplanches. La largeur et la profondeur du canal
sont généralement constantes, permettant une circulation
aisée des bateaux. L’eau y est calme, le courant faible,
et la végétation riveraine moins abondante que le long
d’une rivière naturelle, bien que certaines sections
abritent des roseaux, nénuphars ou herbiers.
Pour
les pêcheurs, le canal offre un environnement propice à
la pratique de la pêche au coup ou au feeder. On y trouve une
grande diversité de poissons blancs, comme les gardons, brèmes,
ablettes, rotengles ou tanches. Les carpes sont également présentes,
parfois de belle taille, ainsi que les perches et brochets, appréciés
des amateurs de pêche au leurre. Certains canaux, selon leur
connexion avec d’autres cours d’eau, peuvent abriter des
sandres ou des silures. La pêche en canal demande finesse et
discrétion, car les poissons sont souvent méfiants dans
ces eaux claires et calmes. Le canal, par sa configuration régulière,
est un lieu accessible et apprécié pour la pêche
de loisir.
|
|
LE
LAC DE MONTAGNE
Tous les poissons d'eau froide comme les truites et les ombles sont
adaptés à la rigueur du climat...
Un lac de haute montagne est un plan d’eau situé à
une altitude généralement supérieure à
1 500 mètres. Sa configuration est caractérisée
par une eau très claire, froide et pauvre en nutriments, entourée
de paysages rocheux, de pentes escarpées et parfois de névés
ou de glaciers. Les berges sont parfois abruptes, le fond peut être
caillouteux ou sablonneux, et la végétation aquatique
y est rare à cause des températures basses et du manque
de lumière en profondeur.
L’environnement autour du lac est typiquement sauvage, avec
peu d’accès, ce qui en fait des lieux préservés
et paisibles, proche au camping solitaire, le "must" pour
le pêcheur sportif..
Concernant
la faune piscicole, les lacs de haute montagne abritent une diversité
limitée de poissons, adaptée aux conditions extrêmes.
On y trouve principalement des salmonidés, comme la truite
fario, la truite arc-en-ciel (alevinage) et l’omble chevalier,
espèces bien adaptées à l’eau froide et
oxygénée. Parfois, on peut également y rencontrer
des vairons, et plus rarement des cristivomers ou des goujons. La
reproduction naturelle est favorisée par la qualité
de l’eau, mais dans certains lacs, des alevinages sont réalisés
pour maintenir la population piscicole. Ces lacs offrent ainsi un
cadre exceptionnel pour la pêche sportive.
|
|
LE
LAC DE PLAINE
Riche parcours piscicole, tous les poissons sont présents,
les blancs comme les carnassiers et la carpe bien entendu.
Un
lac de plaine est un plan d’eau situé à basse
altitude, généralement en dessous de 500 mètres,
dans des régions plates ou faiblement vallonnées. Il
se forme dans des dépressions naturelles, parfois d’origine
fluviale, ou par barrage naturel ou artificiel.
L’eau y est souvent plus chaude qu’en montagne, moins
claire et plus riche en nutriments (eutrophe), favorisant le développement
d’une végétation aquatique abondante (roseaux,
nénuphars, algues) et de rives bien végétalisées.
Les berges sont douces, accessibles, parfois marécageuses.
Ces conditions favorisent une biodiversité importante, tant
en faune qu’en flore.
La population de poissons y est variée : on y trouve carpes,
brochets, sandres, perches, gardons, tanches, brèmes, silures
et anguilles, espèces adaptées aux eaux calmes, plus
chaudes et parfois moins oxygénées.
Les lacs de plaine sont souvent exploités pour la pêche,
parfois la baignade, les activités nautiques et l’irrigation.
Leur équilibre écologique peut être perturbé
par la pollution, l’eutrophisation ou les aménagements
humains. Ils jouent un rôle important pour la faune, notamment
les oiseaux d’eau, et pour les activités humaines locales.
|
|
LE
LAC DE BARRAGE
Les eaux sont soumises à de fortes variations de niveau qui
affectent la vie est surtout la reproduction des poissons blancs et
des carnassiers qui l'habitent.
Un lac de barrage est un plan d’eau artificiel créé
par la construction d’un barrage sur une rivière ou un
cours d’eau, retenant ainsi l’eau en amont pour former
un réservoir. Ces lacs sont utilisés principalement
pour la production d’électricité (hydroélectricité),
l’alimentation en eau potable, l’irrigation agricole,
la régulation des crues, mais aussi pour les loisirs comme
la pêche, la baignade et les sports nautiques. La taille et
la profondeur du lac dépendent du barrage et de la topographie
du site. Avec le temps, la faune et la flore s’adaptent à
ce nouvel environnement, même si la biodiversité peut
être affectée par les variations artificielles du niveau
d’eau. La création d’un lac de barrage peut submerger
des vallées, des forêts ou même des villages, modifiant
profondément les paysages et les écosystèmes
locaux. Les lacs de barrage célèbres en France incluent
le lac de Serre-Ponçon, le lac du Der-Chantecoq ou le lac de
Sainte-Croix. Bien qu’ils apportent de nombreux avantages, ils
nécessitent une gestion attentive pour limiter les impacts
écologiques, notamment sur la qualité de l’eau
et la préservation des espèces animales et végétales.
|
|
LA
BALLASTIERE
On appelle aussi gravière ce grand trou fait dans la plaine
par l'extraction des graviers. Elle peut abriter des poissons blancs
et des carnassiers, parfois des truites si l'eau est froide et le
parcours profond.
Une ballastière est un plan d’eau artificiel créé
par l’extraction de granulats (sables, graviers) destinés
à la construction, notamment pour la fabrication du ballast
utilisé sous les voies ferrées. Après l’arrêt
de l’exploitation, la zone creusée se remplit naturellement
d’eau, formant un étang ou un lac. Les ballastières
se trouvent généralement en plaine, à proximité
des rivières ou des nappes phréatiques, ce qui facilite
leur remplissage. Leur profondeur et leur forme sont variables, souvent
irrégulières, selon les techniques d’extraction
utilisées.
Avec le temps, la ballastière évolue en un milieu riche
en biodiversité. La végétation aquatique se développe
sur les berges et dans l’eau, attirant de nombreux oiseaux,
amphibiens, insectes et poissons. Ces plans d’eau sont fréquemment
aménagés pour la pêche de loisir (carpes, brochets,
sandres, perches, gardons), la baignade ou les sports nautiques. Certaines
ballastières sont aussi classées en zones naturelles
protégées pour préserver la faune et la flore.
Toutefois, elles peuvent présenter des dangers (profondeur,
berges abruptes, eau froide) et nécessitent parfois une gestion
écologique pour éviter l’envasement ou la prolifération
d’algues.
|
|
L'ETANG
Une riche végétation aquatique et une eau plus chaude
favorisent les population de cyprins ainsi que les carnassiers qui
apprécient les herbiers, comme la perche et le brochet.
Au printemps, l’étang se transforme et devient un lieu
de vie intense. La nature s’éveille après l’hiver
: les arbres et les buissons qui bordent l’eau se couvrent
de jeunes feuilles vert tendre, et les roseaux commencent à
pousser.
Les oiseaux reviennent, certains pour nicher, d’autres simplement
de passage ; on peut entendre le chant des grenouilles et observer
les libellules qui volent au-dessus de la surface.
Les poissons deviennent plus actifs, et de nombreux têtards
nagent près des berges. Les fleurs aquatiques, comme les
nénuphars, commencent à s’ouvrir, ajoutant des
touches de couleur à l’étang. Les insectes,
attirés par la chaleur et l’humidité, bourdonnent
autour de l’eau, tandis que les canards et autres oiseaux
aquatiques profitent de la tranquillité des lieux pour élever
leurs petits.
L’étang au printemps est un écosystème
dynamique, où chaque espèce joue un rôle, et
où la vie renaît dans une grande diversité.
C’est un endroit paisible et vivant, parfait pour l’observation
de la nature et la détente.
Tous les poissons affectionnant les eaux lentes ou calmes sont présnets,
depuis l'ablette jusqu'au sandre en passant par le.. poisson-chat
!
|
|
LE
BRAS MORT
Coupé de la rivière ou du fleuve, mais remis en communication
lors des crues, c'est l'endroit idéal pour la reproduction
de nombreuses espèces, notamment le brochet.
Un bras mort d’une rivière, aussi appelé «
lône » ou « ancien bras », est une portion
de l’ancien lit de la rivière qui a été
isolée du cours principal, souvent à la suite de crues
ou de modifications naturelles ou humaines du tracé du cours
d’eau.
Ce bras abandonné forme alors une sorte de petit lac ou de
mare allongée, parfois relié à la rivière
lors des hautes eaux, mais le plus souvent séparé.
Le bras mort devient un milieu très riche pour la biodiversité
: il abrite de nombreux poissons, amphibiens, insectes, et sert de
refuge à la faune aquatique lors des crues. Les berges sont
souvent bordées de végétation luxuriante, comme
des saules, des aulnes ou des roseaux. Ce milieu calme, où
l’eau circule peu, favorise la reproduction de nombreuses espèces
et offre un habitat protégé pour les oiseaux d’eau.
Le bras mort évolue lentement, se comble petit à petit
par les dépôts de sédiments et la croissance de
la végétation, jusqu’à devenir parfois
une prairie humide. C’est un élément essentiel
des paysages de vallée, précieux pour l’équilibre
écologique des rivières.
|
|
L'ESTUAIRE
C'est une zone très riche où se mêlent poisons
de mer, poissons d'eau douce et poissons migrateurs (saumons, truites
de mer, anguilles...).
Un estuaire est une zone de transition entre l’embouchure d’un
fleuve et la mer, où l’eau douce se mélange à
l’eau salée pour former un milieu saumâtre. Ce
type d’écosystème est caractérisé
par une grande richesse biologique : la diversité des habitats
(vasières, bancs de sable, roselières) favorise la présence
de nombreuses espèces animales et végétales.
Les estuaires jouent un rôle essentiel comme nurserie pour de
nombreux poissons et crustacés, qui y trouvent un abri contre
les prédateurs et une nourriture abondante grâce à
la productivité élevée de ces milieux. Pour la
pêche, les estuaires sont particulièrement attractifs
car ils concentrent une grande variété d’espèces,
tant d’eau douce que d’eau salée, ce qui permet
aux pêcheurs de capturer bars, mulets, soles, anguilles et crevettes,
entre autres. De plus, la facilité d’accès à
ces zones, que ce soit à pied ou en bateau, rend la pêche
dans les estuaires accessible à un large public. Toutefois,
ces milieux sont fragiles et sensibles à la pollution, à
l’urbanisation et aux aménagements, ce qui nécessite
une gestion durable afin de préserver leur richesse et leur
rôle écologique essentiel pour la faune aquatique et
la pêche.
|
|
LA
MER
La
pêche amateur du bord de mer suscite un intérêt
croissant, car elle offre une activité de plein air accessible
à tous, permettant de profiter de la beauté des paysages
côtiers, de se détendre au contact de la nature, de
partager des moments conviviaux entre amis ou en famille, et de
découvrir la richesse de la faune marine locale sans nécessiter
d’équipement sophistiqué ni de bateau, tout
en développant des compétences d’observation
et de patience, en s’adaptant aux marées, aux saisons
et aux conditions météorologiques, ce qui en fait
une activité à la fois ludique et éducative
; elle permet également de s’initier à la biologie
marine, de comprendre les écosystèmes côtiers,
d’apprendre à respecter la réglementation et
la préservation des espèces, et d’éveiller
la conscience environnementale des pratiquants, qui deviennent souvent
des acteurs de la protection du littoral ; sur le plan sportif,
la pêche du bord de mer offre des sensations variées
selon les techniques utilisées (surfcasting, pêche
à la ligne, à la calée, à la mouche,
etc.) et selon les espèces recherchées (bars, dorades,
maquereaux, mulets, etc.), chaque prise pouvant procurer une grande
satisfaction personnelle ; elle favorise également l’économie
locale, par l’achat de matériel, d’appâts
ou de permis, et participe à l’animation des territoires
littoraux ; enfin, la pêche amateur du bord de mer s’inscrit
dans une démarche de loisir responsable, souvent pratiquée
en no-kill ou avec une consommation raisonnée des prises,
ce qui contribue à la préservation des ressources
halieutiques et à la transmission d’un patrimoine culturel
et naturel aux générations futures, faisant de cette
activité un véritable vecteur de lien social, de bien-être
et de sensibilisation à l’environnement marin.
|
abonnez-vous pour accéder gratuitement aux clips et aux vidéos |
De nombreuses vidéos sont déjà programmées et vous pouvez les visualiser gratuitement |


boutique
- En cas d’indisponibilité du matériel présenté, un produit de remplacement vous sera proposé.

|
 |
|
|
|
|
Le
site www.peche-cevennes n'utilise pas cookies pour vous tracer sur
le web et n'est pas un site marchand
La reproduction des contenus de ce site est interdite sans autorisation
du webmaster @SGDL 2006
page
légale |
|