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LES TECHNIQUES DE PÊCHE EN EAU DOUCE
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Je me souviens d’un slogan qui, au début des années 1980, m’avait fortement influencé sur l’utilité d’amorcer pour prendre des poissons.
« Allez à la pêche sans amorcer, c’est vouloir gagner à la loterie sans acheter de billet ».

Enfant, mon père m’emmenait "trousse-culotter" les goujons et titiller les rutilants gardons à Auvers et Méry sur Oise. Puis, lorsque j'avais six ans, nous installions notre "Trigano" au camping de La Ferté/Jouarre en bordure de Marne.
A cette époque, je participais déjà à tous les concours et j'avoue que je gagnais souvent la coupe... du plus jeune pêcheur !
Un peu plus tard, adolescent, j'accompagnais mon ami Dominique à vélo, écumer les étangs de la région nord de Paris et je me souviens de parties de pêches mémorables au lac d'Enghien ou aux d'étangs d'Orry la Ville !
Souvent nous pratiquions le no-kill... involontaire !
Puis la pêche de la truite à la mouche me séduit et je traîne mes cuissardes dans de nombreuses rivières de France, avec une forte attraction pour certains secteurs exceptionnels et je glane des souvenirs inoubliables comme "Ma Belle du Jura », les fougueuses des Alpes, les captivantes de la Haute Savoie.


Puis je quitte les montagnes pour m’installer dans la plaine et je rencontre quelques pêcheurs de compétition qui m’incitent à « tester le coup », dont Robert Berlioux, Daniel Maury et Milo.
La grande canne à emboîtements de l’époque est bien lourde et je lui préfère de loin la pêche à l’anglaise, mais je m’intéresse surtout à la composition des farines qui permettent de remplir la « filoche ».
Croyais-je !

Après de nombreux tests j’en arrive finalement à cette conclusion évidente : « il n’y a pas de secret dans l’amorçage.
Uniquement des farines qui possèdent des pouvoirs différents, contradictoires et complémentaires. Il faut les connaître pour les unir correctement ».

De cette conclusion, je créé des lignes adaptées aux parcours et aux poissons plutôt que de rechercher inutilement « l’amorce philosophale » !
J’étudie l'ichtyologie, observe et m’inspire des techniques des pêcheurs de l’époque, Jan Desqué, Jean Pierre Fougeat, Didier Guessard.
Mais j’avoue que plus que la compétition c’est la rencontre avec les autres qui m’intéresse, l’aventure humaine, et je me défini davantage comme un pêcheur contemplatif qu’un pêcheur de concours.

 


En 2015 j'édite "Le Dictionnaire des Farines".
Publié à 3.000 exemplaires ce livre n'est plus disponible

Ce guide est réellement indispensable car il doit vous permettre d’utiliser les bonnes farines pour rassembler les poissons... « sur un coup ».
Une fois le concept de l’amorçage intégré, vous adapterez cette connaissance aux parcours et aux poissons présents en utilisant la seconde arme du pêcheur au coup : le montage de la ligne pour une présentation naturelle de l’appât...
Mais ceci est déjà une autre histoire !
A bientôt au bord de l’eau..
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LE CHOIX DE L'AMORCE
Tous les pêcheurs au coup vous le diront : il n’y a pas de recette miracle.
Néanmoins pour que votre amorce soit efficace, les farines utilisées doivent correspondre à un certain nombre de critères incontournables.
C’est seulement après avoir réalisé cette première approche fondamentale, que vous utiliserez à bon escient le pouvoir des farines pour réussir votre session.
Vous devrez analyser au préalable
- la configuration du parcours
- apprécier les meilleurs postes
prendre en compte
- la vitesse
- la profondeur
- les conditions climatiques...

  • LE CHOIX DES FARINES
    L’amorçage proprement dit est un mélange de farines, d’arômes, d’esches et de produits neutres, pour attirer et maintenir le poisson sur le coup. Cet amorçage doit avoir un effet olfactif mais aussi visuel qui réponde à la vue des poissons et qui doit leur permette de repérer des contrastes entre les farines et la nature du fond.

    Dans cette tactique il est important de jouer sur ces contrastes par rapport aux poissons recherchés :
    les gros poissons ont une acuité visuelle faible et il est logique de leur proposer une amorce claire ;
  • les gardons ont une excellente vue et le fait de leur proposer des amorces sombres aurait plutôt tendance à les rassurer afin de les protéger des prédateur en maraude.
  • les barbeaux répondront favorablement à une amorce claire sur fond de graviers.
  • En définitive les poissons perçoivent mieux les tonalités que les couleurs c’est pourquoi les pêcheurs ajoutent des additifs traçants suivant les conditions de pêche.
  • LES CRITERES
    Pour que tout ceci soit efficace, il est nécessaire que ces farines, une fois mélangées, répondent à des critères précis :
  • quelles sont les conditions environnementales comme la couleur et la température de l’eau ?
  • quel est la nature du parcours : eaux lentes ou rapides, profondes ou superficielles, endiguées ou naturelles, immobiles ou subissant des éclusées
  • quels sont les poissons résidents supposés ?
    faut-il mieux pêcher la bordure ou au large pour optimiser les résultats ?
  • quelle sera l’amorce compatible avec toutes ces données ?




  

  
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