LE GARDON
DANS LE SECTEUR D'ALES
Le Gardon d'Alès descend des Cévennes Gardoises avec un arrêt au barrage de Sainte Cécile puis à celui des Camboux. Ensuite il chemine jusqu'au Pont de Cassagnoles, pour former, avec le Gardon d'Anduze, le Grand Gardon qui deviendra le GARD

Ce Gardon prend sa source au col de Jalcreste avant de sinuer dans les gorges de Valescure et du Collet de Dèze avant de s'arrêter aux lacs de Sainte Cécile et des Camboux.
C'est une rivière tranquille mais l'ors des épisodes cévenols il peut devenir très violent et faire d'importants (les gardonnades) dégâts.
Son intérêt halieutique est contrasté.
Des poissons blancs d’eau vive (barbeaux, hotus, blageons, chevesnes etc…) et quelques carnassiers (brochets, perches) constituent l’essentiel du peuplement piscicole.
Mal connu, le parcours aval de la ville d’Alès est cependant très riche en carpes communes et seuls quelques pêcheurs avertis en connaissent sa richesse, notamment à la confluence de l’Avène.

Le plan d’eau, dans la traversée de la ville est un site idéal pour les concours de pêche et les grandes rencontres départementales ou régionales.
L'association de pêche alésienne a demandé une labellisation "Famille" auprès de la Fédération de pêche du Gard, pour ce plan d'eau. Des poissons de grosses tailles, carpes, brochets, y seraient déversés pour y être observés et/ou pêchés par les familles.
La création d'un poste d'observation des poissons, depuis le Pont neuf, figure aussi parmi les projets

Techniques de pêche préconisées :
Carnassiers au lancer.
Carpe à la bouillette.
Poissons blancs au coup et à l’anglaise

Poissons dominants :
Brochet, perche, carpe, gardon, rotengle, goujon et truites arc en ciel.

LE GARDON EN AVAL D'ALES
Entre la plaine d'Uzès et celle d'Alès, le massif calcaire, érodé par la Droude et son affluent principal, la Candouillère, se fragmente en collines successives.
De la confluence des Gardons (à la hauteur de Vézénobres) à Moussac, le Gardon se faufile dans les marges sud de ce dédale qui s'allonge sur une douzaine de kilomètres pour presque autant de largeur.
Après avoir longé un pays de collines entre Vézénobres et Brignon/Moussac (voir "les collines autour de Saint-Maurice-de-Cazevieille ") , le Gardon traverse sur une bonne dizaine de kilomètres une plaine largement adoucie dans ses reliefs, ouverte et cultivée : la plaine de Saint-Chaptes et Saint-Geniès-de-Malgoirès. Ce n'est qu'à Russan qu'il la quittera pour s'enfoncer en gorges dans le massif calcaire des garrigues de Nîmes