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Vivez l’aventure au bord de l’eau, ressentez l’excitation de la touche, partagez la passion et respectez la carpe, reine des étangs paisibles

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LA CARPE
Symbole du courage, de la persévérance et de victoires jamais consommées, la carpe est devenue un poisson très apprécié par une nouvelle génération de pêcheurs.
Sa pêche moderne oblige les adeptes du « carpe fishing » et de la pêche au coup en carpodrome de s’équiper de matériels spécifiques et à imaginer de multiples astuces pour leurrer ce poisson devenu l’un des cyprins les plus subtils de la pêche en eau douce.

Origines

Introduite par les Romains en Occident, la carpe est un cyprin originaire d’Asie.
Avec ses formes massives, fortes et son dos arqué, la carpe commune donne une impression de puissance.
Ce gros cyprin fréquente les eaux chaudes et calmes à courants lents.
Elle est présente dans pratiquement toutes les eaux douces de notre pays, dont les lacs de plaine, les étangs, les fleuves et les canaux.
La carpe fait partie des poissons les plus résistants aux conditions de vie mais est absente des eaux froides en région montagneuses.
carpe
.

Le corps de la carpe commune est de forme allongée et généralement brune sur le dos.
Elle est de couleur jaune sur l'abdomen avec des flancs dorés.
Ses écailles sont grandes de 33 à 40 le long de la ligne latérale.
On la reconnaît aux côtés de sa bouche protractile 4 barbillons ( 2 longs et 2 courts )..

Biologie
Largement présente dans les milieux lentiques riches en végétation aquatique, elle tolère une faible oxygénation de l’eau. Elle est présente dans la partie aval des cours d’eau, depuis les embouchures saumâtres jusqu’à la zone à barbeau.
C’est une espèce omnivore consommant une large proportion d’invertébrés.

A savoir
C’est une espèce polymorphe qui comprend des formes d’élevage telles que la « Carpe miroir » et la « Carpe cuir » qui elles, ne possèdent respectivement qu’une rangée d’écailles voire aucune écaille.


La carpe est un poisson omnivore qui utilise ses sens de l'odorat et du goût pour détecter, goûter et avaler sa nourriture. Pour s’alimenter elle recherche sa nourriture en surface, entre deux-eaux mais le plus souvent sur le fond. Son menu habituel est constitué de petits mollusques, de larves, de vers, de crustacés, de plantes aquatiques et de graines.
Elle n’a pas à proprement parler d’estomac et la longueur du tube digestif est liée principalement à son alimentation et la digestion est plus ou moins rapide selon la température de l’eau. La carpe est un animal à sang froid et lorsque la température de l’eau descend sous + 8° elle cesse de s’alimenter jusqu’aux beaux jours.
Au moment de la reproduction les femelles cesseront toute activité alimentaire alors que les mâles continueront à se nourrir.

Les appâts
Parmi les graines naturelles le choix est vaste : maïs, fève, noix tigrée, chènevis… entrant autant dans la composition de l’amorçage que pour l’eschage.
L’autre appât incontournable (indispensable) est la bouillette.
Elle est modifiable à l’infini (composition, taille, forme, couleur…). Solide, facile à escher, la bouillette est idéale pour amorcer et les carpes en raffolent.



La génération « bouillette »
Les carpes de la « génération bouillette » ont la chance de repartir souvent à l’eau. Mais à force d’être prises et reprises, elles commencent à connaître la chanson ! Leurs comportements changent et le pêcheur doit en faire autant.
En plan d’eau, les carpes s’éduquent rapidement puisque traquées avec les mêmes appâts et les mêmes montages. Alors elles « apprennent » et modifient leurs habitudes alimentaires.
De nombreux types de comportements ont été observés et lorsque la carpe comprend que la bouillette est une source d’énergie facile et rentable, elle évitera la bouillette pauvre en acides aminés au profit d’un autre coup amorcé avec des appâts qui répond à ses exigences nutritionnelles. Le « signal » chimique émise par les bouillettes est donc prépondérant dans la conception du mix.
Pour que les carpes ne soient pas trop vite rassasiées, dans la majeure partie des cas, un taux moyen en protéines est idéal

Les besoins énergétiques
1- les protéines se trouvent essentiellement dans les denrées d'origine animale.
2- les lipides source d'énergie prioritaire
3- la cellulose contenue dans les fibres favorise et régule le transit intestinal
4- les vitamines liposolubles qui se trouvent dans les lipides et les vitamines hydrosolubles qui se dissocient en présence d'eau.
5- les oligo-éléments sont prélevés directement dans l'eau par la carpe, ces minéraux sont nécessaires et répondent à ses besoins.
6- les acides aminés. Certains sont indispensables et sont directement apportés par l'alimentation. D’autres sont inutiles, deviennent indigestes et ne profitent pas à la carpe.


LES METHODES DE PECHE
La pêche de la carpe est une activité statique mais qui devient « active » lorsque le poisson répond présent.
Qu’il s’agisse de méthode carpiste ou de pêche au coup, la tactique est toujours la même : amorcer un coup (un spot) et proposer un appât sur un lit de farines, de graines ou de terre. C’est ensuite au pêcheur de choisir les appâts qu’il proposera à l’appétit de ce gros poisson.
Toutes les techniques de pêche peuvent prendre des carpes : au carpefishing, à la roubaisienne, à la plombée, au coup, à l’anglaise, en surface à la mouche et même aux leurres.

Le carpefishing
La pêche de la carpe, méthode anglaise ou » carpefishing » permet de prendre des carpes de tailles importantes et de réaliser des records. Les carpistes pêchent ces poissons avec l’obligation de remettre à l’eau leurs prises sur les parcours réservés à la pêche de nuit ou les parcours privés.

La grande canne
Cette technique devient très en vogue en carpodrome. La canne en carbone et composite mesure de 10 à 13 mètres et permet de déposer avec précision un flotteur très léger capable de détecter la moindre aspiration du poisson. Cette technique a permis de développer la pêche aux pellets.

 

 


Sa pêche au coup
Il existe diverses manières de « toucher » les carpes, à la grande canne, à l’anglaise et au feeder.
La technique de la grande canne, avec élastique intérieur est la grande mode, ces dernières années, mais il vous faudra un matériel robuste et polyvalent.
Elle peut donner entière satisfaction aux débutants ainsi qu’aux pêcheurs à la canne télescopique qui hésitaient à franchir le pas. A moindre coût avec des matériaux de qualité, toutes les pêches au coup sont désormais possibles.Pêchée depuis des siècles, la carpe fait preuve d’un dynamisme extraordinaire.
Elle peuple généreusement toutes nos eaux de seconde catégorie, quelles que soient leur surface et leurs caractéristiques.
Depuis bientôt dix ans, elle revient en force sur le devant de la scène, alors qu’elle n’était plus pêchée que de manière confidentielle par quelques initiés ou alors occasionnellement, par les amateurs de poissons blancs.
Le plus gros de nos Cyprinidés déclenche les passions ; avènement des méthodes anglaises oblige ! Faut-il rappeler également que seule la pêche de la carpe permet de se mesurer, pratiquement à chaque sortie,à des poissons de plus de 10 kg
?

 


L’anglaise
Il s’agit d’une variante de la pêche au coup au moulinet à l’aide de grands flotteurs nommés wagglers par les anglais. Cette technique permet de pêcher au coup à de plus grandes distances en rivière mais surtout en eaux closes. Intéressante également pour la pêche en canal lorsqu’il est soumis aux éclusées.

La roubaisienne
Cette technique de pêche, d’origine italienne, est une variante de la pêche au coup à l’aide d’une canne de 6 à 8 mètres équipée d’un moulinet. Elle convient parfaitement aux larges rivières profondes à courants lents et aux canaux grands gabarits.

La plombée
Le legering ou pêche à la plombée est surtout pratiquée en mer, mais il a aussi ses adeptes en eau douce. La canne ressemble quelque peu à la pêche au quiver-tip ou la finesse est de mise ce qui permet de détecter la moindre petite touche.

Le feeder
Le feeder « ou cage » en français permet d’emprisonner des esches vivantes, des graines et des pellets pour les déposer sur le fond. Le choix du scion (quiver-tip) est en rapport avec la puissance de la canne, des conditions de pêche, du poids du feeder et du poisson recherché.

Le method feeder
Cette pratique est accessible avec des feeders plats et l’utilisation de moules à amorce. Ces derniers simplifient la présentation de l’esche et permettent gérer avec précision les quantités d’amorce.

La mouche
Ceci peut paraître étrange de prime abord, mais de nombreux pêcheurs à la mouche savent très bien surprendre les carpes avec autant de maîtrise qu’ils prennent des truites. Certes l’approche est différente, les prises moins nombreuses, mais les sensations beaucoup plus fortes. Je me souviens d’avoir animé une séance de pêche de petites carpes à la mouche sur une aire d’autoroute dans le cadre des « étapes estivales ». Les automobilistes sur la route des vacances avaient beaucoup apprécié ce divertissement.

Le leurre
Bien souvent c’est souvent par inadvertance que cela se produit, mais certains pêcheurs se sont spécialisés dans cette technique en utilisant des virgules ou des petits poissons-nageurs. Cette pêche est très aléatoire mais une grosse mémère au bout d’un lancer léger procure des souvenirs impérissables.




Les supports de cannes
Pour ne pas laisser traîner vos cannes sur la berge et pour éviter tout cafouillage de la ligne lors d’un départ de carpe, souvent violent, il est préférable de les placer sur des supports prévus à cet effet. Il s’agit de piques métalliques (en alliage ou en inox) se plantant en terre, réglables en hauteur, et supportant chacune une barre. La barre avant reçoit les détecteurs de touche, et la barre arrière est équipée de petites fourches (en plastique ou en métal) servant à maintenir les poignées des cannes. S’ils prêtent à la batterie de cannes un côté esthétique indéniable, ces supports sont un gage de longévité pour le matériel et de sécurité lors des touches.

Le rod-pod
Cet accessoire est un support pour plusieurs cannes rendues solidaires par une barre centrale. Il n’a pas besoin d’être fiché dans le sol, maintient efficacement les cannes sur tous les types de berges. Lors d’un changement de poste, il se transporte très facilement. Prenez quand même la précaution de l’arrimer solidement par grand vent.
Les cannes
Généralement utilisées en batteries de trois ou quatre. Légères et nerveuses, à base de carbone souvent associé à du kevlar, elles permettent de lancer un plomb de 80 g à 100 m de distance et venir à bout de n’importe quelle carpe tout en conservant au pêcheur le plaisir du combat.

  

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les montages de lignes pour la carpe



  
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