TRUITE LACUSTRE (Salmo trutta morpha lacustris) Présente dans les lacs alpins cette truite est une proche parente de la truite commune. Elle ressemble davantage à un saumon qu'à une truite. Elle grandit et grossit très vite et peut dépasser le mètre de long, pour un poids de 10 à 15 kg. Comme les autres salmonidés, c'est sa nourriture qui donne à sa chair une délicate couleur saumonée. La génétique a montré qu'elle faisait bien partie de la même espèce que la truite de rivière, bien que souvent très différente extérieurement.

Salmo trutta lacustris

La truite de lac (Salmo trutta morpha lacustris) : la génétique a montré qu'elle faisait bien partie de la même espèce que la truite de rivière, bien que souvent très différente extérieurement.
Ce poisson aux flancs argentés et à la chair rose ressemble trait pour trait aux truites farios, souvent plus grosse mais davantage à un saumon qu'à une truite de rivière.
Très recherchée par les pêcheurs pour sa combativité, elle peut atteindre un poids de 10 à 15 kg et d'une longueur pouvant dépasser quelquefois 1 mètre.
La truite de lac remonte les affluents du lac pour frayer en rivière lors d'une montaison. Sa robe est particulière aux eaux lacustres, avec un phénomène de dépigmentation observé sur les individus lors de leur dévalaison.

Description générale
Cette truite migratrice vit dans les grands lacs froids des régions montagneuses et si elle partage son temps entre la rivière et le lac, elle fraie uniquement dans les rivières de septembre à octobre, vers l’âge d’un an, avant de rejoindre définitivement le lac.
La répartition géographique de la truite lacustre est sensiblement identique à la truite commune et elle lui ressemble en de nombreux points, y compris sur ses caractères génétiques.
En France, elle est présente naturellement dans les grands lacs alpins comme le lac Léman, le lac du Bourget, le lac d’Annecy et le lac d’Aiguebelette. Les autres lacs qui abritent une population de truites lacustres ont été pour la plupart alevinés (Serre-Ponçon, Sainte Croix).

Biologie
Cette sous-espèce vit généralement plus longtemps (5 à 7 ans) et sa taille atteint souvent de belles tailles (40 à 50 cm pour 3 à 6 kilos). Comme les autres salmonidés, c'est sa nourriture qui donne à sa chair une délicate couleur saumonée et qui en fait un mets de choix.

Postes de vie
A la mouche, au flotteur ou au leurre, la plupart des pêcheurs tentent d’atteindre des distances lointaines, alors que les truites sont le plus souvent dans la frange littorale.
Cette distance, celles des 20 premiers mètres, est souvent la mieux peuplée et ceci est particulièrement vrai dans les lacs profonds car ensuite la fosse est trop importante et la nourriture peu présente.

Ceci souffre néanmoins d’exceptions à certaines heures, lorsque les poissons croisent à proximité de la surface et récoltent les insectes dérivant sous l’effet du vent, parfois très loin du bord.
La pêche en lac de montagne est un monde à part pour le pêcheur de rivière qui n’a plus ses repères.
Il faut avoir un bon sens de l’observation pour mieux comprendre son fonctionnement. Certes les truites gigantesques sont au bout du rêve, mais cet endroit a bien des charmes suivant les humeurs du temps.

La meilleure période pour pêcher la truite en montagne est généralement le printemps et le début de l'été, avec un pic en mai et juin. Cependant, les dates d'ouverture et de fermeture de la saison de pêche varient selon les départements et les types de cours d'eau.
Il est crucial de se renseigner auprès de la fédération de pêche locale.

Température de l'eau : Les truites sont les plus actives lorsque la température de l'eau est d'environ 12°C. Au-delà de 18°C, leur activité diminue.
Il est donc important d'adapter ses heures de pêche en fonction de la température de l'eau, en privilégiant le milieu de journée au printemps et le matin ou le soir en été.

Altitude : L'altitude joue un rôle majeur. Plus on monte en altitude, plus la saison de pêche commence tard en raison de la fonte des neiges et de la fraîcheur de l'eau.