LES BASES DE L'APPRENTISSAGE
La brème préfère, en eaux calmes, des appâts qui ne présentent a priori aucun risque latent. C’est pourquoi en étang, l’esche devrait être parfaitement immobile, sous risque d’être perçue comme un danger. Bien entendu, ceci est une règle qui a toujours ses exceptions !

En étang, il est (soit disant) indispensable, dans le cas d’une pêche sous la canne entre les herbiers, de déposer l’esche sur le fond de 5 à 8 cm. La plombée est groupée à 15 cm du plomb de touche, placé sur le nœud de raccordement et permet d’éviter de prendre une quelconque herbe à la descente.
Si le fond est propre, vous pouvez réaliser une plombée dégressive logarithmique et allongerez votre bas de ligne de 25 ou 30 cm.
Mais où est la vérité puisque d’autres pêcheurs préconisent au contraire de laisser l’esche frôler le fond, surtout s’il a des contre-courants. Dans la pêche rien n’est jamais figé, rien n’est jamais permanent et les certitudes du lundi s’envolent le mardi. C’est certainement pour cela que près de deux millions de pêcheurs s’adonnent à cette activité !

En canal de navigation.
En fonction du courant, la ligne supporte 1gr à 1.25 gr pour une pêche à passer. Il est important d’exploiter la coulée au maximum de sa longueur car souvent les touches se produisent en fin de coulée.
Après quelques rappels, les brèmes s’installent sur le coup, sous le scion, pile dessus !
Alors, vous pourrez utiliser une ligne à bloquer avec toutes les chances de succès !
Dans les périodes fastes, il est rare qu’une belle et grosse brème reste insensible à un asticot, un pinkie ou un beau vaseux…
Seul signe précurseur, le flotteur se relève à la touche.

A l’anglaise.
Pour pêcher les étangs, l’anglaise est la plus belle des techniques.
Une canne de 3.90 m est déjà un bon outil. Le nylon (coulant) en 16/100 permet de sécuriser l’attache du waggler, puis une queue de rat dégressive est aboutée au bas de ligne de 8 à 12/°° suivant la facilité de pêche ou la taille des « plateaux ».
Un amorçage copieux est tout indiqué, suivit d’un rappel à la fronde d’esches pures collées ou agglomérées avec 50% de tourteau de maïs et 50% de "blanc de blanc" à redécouvrir chez quelques fournisseurs.

Il faut de temps à autres animer l’esche sans pour autant jouer l’épouvante, préférez de lentes tirées, scion immergé, qui décident les plus belles pièces récalcitrantes.
Il est souvent intéressant de ne pas dégraisser le fil de nylon qui, emporté par quelques légers courants, aguiche le poisson à votre place, mais si, au contraire, votre appât doit être totalement immobile, dégraissez votre nylon avec un liquide vaisselle par exemple, pour le faire couler et le soustraire ainsi aux vents.

Les appâts.
L’asticot bien sûr, le maïs parfois, les pellets pourquoi pas… mais après la pluie, un beau terreau présenté sur le fond intéressera les plus belles pièces pour « mordre à l’hameçon».

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