LA PRATIQUE ET LES SAVOIRS
La brème peut se pêcher de nombreuses manières suivant le parcours de pêche. En fleuve et en rivière, il est recommandé de pêcher les bordures, en canal la rive tranquille, souvent celle qui est opposée au chemin de promenade et plus au large à l’anglaise pour une pêche en étang

Bordure à la canne télescopique
La pêche à la grande canne permet d’être extrêmement précis, mais la canne télescopique est plus maniable et permet de se poster rapidement pour prendre les poissons d’un coin de pêche que vous découvrez peut-être pour la première fois.
Dans les grandes retenues, de nombreux cyprinidés sont actifs et vous n’aurez que l’embarras du choix, comme les brèmes bien entendu !
Pour la pêche de bordure, une canne télescopique de 6 mètres est suffisante.
Utilisez une ligne en 12/°° et BDL en 10, voire 8/°° si le poisson est circonspect.
Le flotteur doit être suffisamment stable pour effectuer des retenues et ainsi bloquer l’appât pendant un court instant ; c’est au moment où il se reposera pour reprendre sa course que la brème l’engamera le plus souvent… des fois que sa voisine lui vole son repas !

La pêche à la canne à emmanchements.
Il est une fois de plus évident que cette technique apporte une précision efficace dans la recherche des poissons. La brème ayant des humeurs changeantes, elle peut un jour ne prendre qu’un appât immobile, pour le lendemain, ne s’intéresser qu’aux esches qui roulent lentement sur le fond…
Allez donc comprendre pourquoi ?
Dans le choix des flotteurs destinés aux courants, les flotteurs en forme de sucettes (ou d’hosties) sont les plus couramment utilisés.
Corps de ligne en 12/°°, une olivette pour plonger rapidement vers le fond, un plomb intermédiaire de grosseur moyenne et un plomb de touche déplaçable, situé sur le BDL suivant la manière dont les brèmes prennent l’appât, sur le fond ou décollé.
Dans tous les cas de figures, l’utilisation de l’épuisette est indispensable.
Une longue bourriche est recommandée afin de donner de l’espace aux poissons avant de les remettre à l’eau.
Important, il n’est pas rare de prendre des poissons-chats en pêchant la brème ! Prévoyez un seau pour les séparer car ils ont une fâcheuse tendance à abîmer les écailles des autres poissons et de les rendre ainsi vulnérable aux maladies.

La pêche à la bolognaise.
Il s’agit d’une variante de la pêche à la télescopique, mais cette canne est équipée d’un moulinet pour pêcher en courants soutenus, ceci ayant l’avantage de prospecter une zone plus large tout en peignant consciencieusement les fonds. Une canne bolognaise de 7 à 8 mètres est déjà une pêche de techniciens.
Flotteur boule, gros porteur, de 4 à 8 grammes, nylon de 14/°° et BDL 12/°° 0. Si vous pêchez à l’asticot un hameçon nickelé N°18 est suffisant, mais si vous pêchez au maïs n’hésitez pas à augmenter la taille de l’hameçon : un N° 12 est un bon compromis, un N° 16 si vous ne piquez que la peau du grain, avec les risques de décrochages que ceci comporte.

Amorces et appâts
L’amorce à brème est de nature claire et très odorante.
Ne craignant que très peu les carnassiers, dès qu’elle devient une « belle plaque » elle se risque volontiers sur les fonds clairs, là où les gardons se sentent en totale insécurité…
Très gourmande, elle aime les additifs sucrés, comme le caramel, la mélasse, le chocolat et la fraise et le sucre de maïs.

 

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