LES TECHNIQUES
DE PÊCHE EN EAU DOUCE
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Présent dans la plupart des cours d’eaux de France,
le goujon est le poisson benthique par excellence. Il vit sur le fond
dès que des pierres et du sable lui offrent « le gîte
et le couvert ».
Si en rivières courantes il occupe tout le lit, dans les canaux
et les lacs vous le trouverez plutôt près des berges,
là où la flore est absente.
Dans les plans d’eau, il est plus simple de le rechercher près
de la berge, dans peu d’eau.
Les amorce pauvre en éléments nutritifs est bien entendu
plus favorable dès que les eaux se réchauffent ou que
les bancs sont de moins en moins nombreux.
L’appât et l’hameçon.
En effet, comme les oiseaux, les poissons ont les yeux sur le côté,
ce qui induit une vision plate.
Un poisson ne voit pas les reliefs de ce qui l’entoure (roches,
herbes, appâts) et donc a une vue totalement différente
de celle du pêcheur qui s’évertue à penser
que la présentation de l’esche sur l’hameçon
doit être conforme à sa propre manière de voir
les choses…
Les
appâts
Si l’esche par excellence est le ver de vase, il ne faut pas
oublier que le champ de vison du poisson est tout le contraire de
celui de l’homme.
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Le
plus important est que l’appât puisse être engamé,
donc que la pointe et l’ardillon soient totalement libres au
moment du ferrage. Il vaut mieux escher une larve (asticot, pinkie
ou fifise etc..) par la peau avec la pointe bien ressortie, que de
laisser l’ardillon « à couvert » dans la
proie. Vous avez affaire à des poissons qui aspirent et non
pas à des carnassiers qui mordent…
N’oubliez pas également qu’un asticot esché
par le pied (la partie la plus fine) gigote plus longtemps que par
la tête avant de se noyer. Un asticot sucé ne pêche
plus. C’est la substance qui se trouve à l’intérieur
de l’asticot qui intéresse le poisson, pas l’appât
en lui-même.
Les vers de vase.
Ces larves de chironomes sont récoltées dans le benthos
des parcours pollués. Certes peu ragoûtant, mais quelle
esche extraordinaire. Le labeur que réclame sa récolte
et sa rareté dans certaines régions en font désormais
un produit cher d’où son surnom « l’or rouge
». Il est préférable de décanter le fouillis
avec l’eau de pluie. Il sera ensuite enroulé délicatement
dans un journal mouillé et placé en bas du réfrigérateur
(4 à 5 jours maximum). Si vous devez le conserver plus longtemps,
il vaut mieux le congeler pur.
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