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REPERTOIRE DES POISSONS D'EAU DOUCE

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l'ombre commun

Famille des Salmonidés

OMBRE COMMUN (Thymallus thymallus) est une espèce de poissons de la famille des salmonidés. Le corps est fusiforme et élancé, recouvert d'écailles de grande taille, avec une tête conique. Ce poisson est caractérisé par sa haute nageoire dorsale de couleur vive, mauve pourpre ou bleutée, tachetée de noir, à laquelle s’ajoute une petite nageoire adipeuse. Les mâles ont une nageoire plus haute, surtout dans sa partie postérieure, que celle celle de la femelle. La bouche en position infère est petite et armée de petites dents fines, elle n’atteint pas le bord postérieur de l’œil.

A PROPOS DE L'OMBRE COMMUN

Fiche signalétique
Règne : Animalia
Embranchement : Chordata
Classe : Actinopterygii
Ordre : Salmoniformes
Famille : Salmonidae
Genre : Thymallus
Nom scientifique : Thymallus thymallus

Caractéristiques
Poids moyen : 300 à 500 gr
Poids maximum : 1000 gr
Record : 1700 gr
Taille moyenne : 25 cm
Record : 50 cm
Durée de vie : 10 ans

Description

Thymallus thymallus est proche des Salmonidés, mais il appartient à la famille des Thymalidés.
C’est d’ailleurs le seul représentant de cette famille en France.
Il mesure couramment 34 à 40 centimètres pour un poids de 500 à 700 grammes.
Les plus gros sujets vivant en France atteignent 50 centimètres et dépassent souvent le kilo.

 

Poisson original au physique superbe, l’ombre vit en banc dans les grandes rivières de moyenne montagne où il affectionne les gravières aussi bien que les courants profonds et puissants.
L’allure du « porte-étendard » est magnifique.
Sa robe d’argent, irisée, est colorée en gris, vert, bronze et varie selon les milieux. Les grandes écailles de l’ombre dessinent des lignes horizontales renforcées par de petits points noirs (mélanophores).
Sa nageoire dorsale est remarquable : très haute, surtout chez le mâle, elle prend des teintes rose ou pourpres.
Sa tête pointue, pourvue d’une petite bouche orientée vers le bas, est très caractéristiques.


Habitats
Originaire de l’est, surtout du Jura et des Alpes du Nord, ainsi que du haut bassin de la Loire, il a été introduit dans la partie amont de la Seine, de l’Yonne, de la Dordogne et de la Vienne. Il aime principalement les rivières rapides et fraîches, au fond parsemé de galets et de blocs, et se tient volontiers
dans les fosses profondes.
L’ombre commun est un poisson généralement grégaire, qui fréquente les rivières dont l’eau courante est bien oxygénées, inférieure à 20°C. Il vit souvent au milieu de vastes gravières et se réfugie dans les fosses lors des crues.

On le trouve dans les mers arctiques d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord.

 

Diverses formes sédentaires se retrouvent dans les lacs de Scandinavie, des îles britanniques et des Alpes, des lacs Ladoga et Onega, du Spitzberg et de l’Islande, du Québec au Canada, et, dans les états du Maine et du New Hampshire aux États-Unis et dans de nombreux autres endroits.

Alimentation
L’ombre se nourrit de larves qu’il trouve sur le fond ou dans le courant et d’insectes qui dérivent à la surface. Les plus gros capturent, à l’occasion, de petits poissons.

Reproduction
Le frai se déroule au printemps en mars-avril. Les femelles déposent quelques milliers d’œufs gluants dans des sillons creusés à faible profondeur, dans les graviers auxquels ils adhérent. Après le tourbillon, du passage des mâles, ils sont recouverts de cailloux par la femelle. L’éclosion se produit au bout de plusieurs semaines, les larves restant sous les graviers à l’abri du courant et des prédateurs. Les ombrets mesurent une dizaine de centimètres dès l a fin du premier été.
Dans les rivières de première catégorie où il est présent, l’ombre bénéficie d’une protection spécifique.L’ombre est très sensible aux pollutions, ce qui en fait un excellent indicateur biologique de la qualité de l’eau. Les extractions de granulats, qui colmatent les frayères sont particulièrement néfastes à cette espèce. Des introductions ont fort heureusement permis d’étendre son aire de répartition.
Pour pêcher l’ombre à la mouche sèche, le pêcheur doit d’abord localiser les gobages qui se manifestent discrètement à la surface de l’eau, et poser sa mouche artificielle à la perfection, un mètre ou deux en amont.
La dérive se fait sur une distance d’environ 3 mètres, ce qui suppose une parfaite présentation tout au long du trajet.
L’ombre peut détecter la moindre anomalie. Par ailleurs, ce poisson ne gobe que les insectes qui passent dans l’axe de son champ de vision. Il n’effectue pas de déplacements latéraux.
Le bas de ligne proposé ci-contre est parfait pour le pêcher. Sa longueur favorise les posés en douceur, lui conserve de la souplesse et permet une présentation impeccable.



  
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