Le Guide de la pêche en Cévennes | Répertoire des poissons d'eau douce

Famille des Cyprinidés

HOTU (Chondrostoma nasus) fréquente les cours moyens des fleuves et des rivières de plaine et remonte parfois jusqu'à la zone salmonicole si les eaux ne sont pas trop froides. Il aime les courants assez forts et des fonds recouverts de graviers où il fouille pour trouver sa nourriture. D'un comportement grégaire, le hotu vit en bancs de plusieurs dizaines d'individus de même taille. Il ressemble un peu à un chevaine avec un corps fuselé, une forme plus élancée. La tête porte un museau conique large, aplatit, obtus. La bouche, possède des lèvres cartilagineuses

A PROPOS DU HOTU

	Classification Règne : Animalia Embranchement : Chordata Classe : Actinopterygii Ordre : Cypriniformes Famille : Cyprinidae Nom scientifique : Chondrostoma nasus	Caractéristiques Poids moyen : 500 gr Poids record : 2,510 kg Tailles moyennes : 22 cm à 30 cm Exceptionnellement : 52 cm Espérance de vie : de 13 à 15 ans
	Description générale Le hotu ou plus précisément le « Chondrostoma nasus » est affublé de plusieurs noms, dont celui de « tunar » et de « nase », conséquences de son nez, gros, épais et solide qui lui permet de fouiller le fond des rivières. La coloration du corps argenté, le dos est gris bleuté, légèrement verdâtre, s’éclaircissant sur les flancs. Le ventre est blanc, la paroi interne de l’abdomen est noire. Le museau est proéminent et la bouche, petite est rectiligne tournée vers le bas. Les lèvres sont épaisses cartilagineuses à bords tranchants. La nageoire caudale est très échancrée en forme de croissant.

La nageoire dorsale est grise et les nageoires branchiales et l’anale sont rouges orangées.

Régime alimentaire.
Poisson omnivore, il se nourrit de mousses, de larves et d’œufs de poissons ; il a, comme le barbeau, un comportement de fouisseur. Sa zone de vie et de reproduction est plutôt restreinte aux eaux intermédiaires entre la seconde et la première catégorie, comme le barbeau et il n’est pas prouvé que le hotu soit plus dévastateur que son cousin fluviatile ou truité !

Reproduction.
C’est en avril et en mai que se situe la période de reproduction, parfois fin mars quand les eaux se réchauffent précocement et dépassent les 15°C. Ils rejoignent les parties amont et la ponte représente environ 100 000 œufs que les goujons, barbeaux et les truites dévoreront d’un bel appétit.

Hybridation
Quelques rares hybridations avec le chevesne.

Nom commun:
nase, nez fort, tunar

Habitat
Poison grégaire, le hotu fréquente les cours moyens des fleuves et des rivières courantes de plaine et remonte parfois jusqu'à la zone salmonicole si les eaux ne sont pas trop froides. Il aime les courants assez forts et des fonds recouverts de graviers et de petits galets où il fouille pour trouver sa nourriture.
D'un comportement grégaire, le hotu vit en bancs de plusieurs dizaines d'individus de même taille dans les tourbillons formés par les piles de ponts, les rochers et le long des digues artificielles.

Distribution
Le hotu est présent sur toute l’Europe de l’Ouest et en France il a colonisé essentiellement la côte méridionale, le Sud-Ouest et quelques cours dans l’Est. La Provence et le Languedoc-Roussillon possèdent de très beaux parcours comme le Gardon, l’Hérault et la Cèze et certains départements envisagent de le protéger pour éviter sa totale disparition.

Remarques
Il existe d’autres espèces hotus, comme le nase d’Italie ou le Chondrostoma toxostoma. Ce dernier ressemble au “nasus”, bien que son corps soit plus arqué et de plus petite taille (de 15 à 25cm). Présent dans les zones de la Garonne, du Lot et de l’Adour, il vit en rivière et en lac.
La soffie est un hotu méridional de petite taille

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