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REPERTOIRE DES POISSONS D'EAU DOUCE

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le gardon

Famille des cyprinidés

GARDON ( Rutilus rutilus) est un poisson recouvert d'écailles argentées, son corps est allongé, fusiforme. Son dos est vert foncé, légèrement bleuté. Ses nageoires sont brunes, sauf les nageoires pelviennes et l'anale qui sont plutôt orangées. La dorsale est haute, ce qui lui permet de se déplacer lentement, attentif à la recherche de nourriture. La caudale est très échancrée. Son ventre est blanc, parfois légèrement rosé et les flancs sont clairs. Le gardon vit essentiellement dans les eaux douces et sa répartition concerne l’Europe centrale et occidentale.

A PROPOS DU GARDON

Classification
Règne : Animalia
Embranchement : Chordata
Classe : Actinopterygii
Ordre : Cypriniformes
Famille : Cyprinidae
Nom scientifique : Rutilus rutilus et Leuciscus rutilus.
Caractéristiques
Poids moyen: 100 à 200 gr
Poids maximum: 1,800 kg
Taille moyenne: 12 à 25 cm
Longueur maximale: 50 cm
Durée de vie: 10 à 15 ans

 

Distribution
Le gardon est présent dans tout l’hexagone avec une forte densité en Languedoc Roussillon et en Provence.
Il est présent dans toute l’Europe Occidentale, moins en Russie, au Moyen-Orient et très peu dans le sud de l’Australie

 

Biologie
Le gardon adulte fréquente les eaux riches où la végétation est abondante où les gardonneaux se cachent très facilement.
Il colonise les plans d'eau et les canaux et s'adapte aux circonstances locales.
En été il fréquente souvent la surface.

Reproduction
Le frai se déroule au printemps suivant la température de l’’eau. La femelle pond environ 200 000 œufs dans la végétation submergée
des étangs et des lacs ou sur fond de graviers. Les œufs, jaune pâle, sont attachés à la végétation et éclosent après 12 jours.

Régime alimentaire
Omnivore il est un fervent adepte de la consommation de mousse et d’algues, de graines, d’insectes et de larves. Sa croissance est très ralentie lorsque les invertébrés sont absents de son lieu de vie.
Les graines ont sa faveur, surtout les graines aux odeurs très fortes comme le chènevis.
Ceci est une bonne indication pour lui proposer des farines aux goûts très prononcées et le sucre est l’un de ses « péché mignon ».


Description générale
Le gardon a un corps plutôt allongé et comprimé latéralement.
Sa bouche est légèrement dirigée vers haut. Ses flancs sont argentés, le dos est sombre, brun noir à verdâtre suivant les milieux et moyennement bombé. Son corps est recouvert d'écailles de grosseurs moyennes à grosses.
Il possède une ligne latérale de 41 à 48 écailles. La nageoire dorsale possède 9 à 11 rayons et sa nageoire anale, concave, en compte 9 à 10. L'oeil est rouge/orangé

Description détaillée
L’espèce du bassin de l’Europe centrale est un cyprin au corps allongé, fuselé et ses écailles argentées lui donnent des teintes d’acier blanc selon les lieux qu’il fréquente. Le dos du gardon commun est plutôt gris verdâtre avec des reflets bleutés. Une bande foncée laisse une trace sur les flancs qui deviennent d’une subtile teinte or et rouge à l’âge adulte. Cette ligne latérale est composée de 41 à 45 écailles.
Ses nageoires pectorales sont munies de 16 rayons durs. Elles sont plus ou moins rouge orangé, tout comme la nageoire anale, alors que la nageoire dorsale est grise.
La nageoire caudale est bien échancrée.Il présente sur le flanc une ligne d’écailles qui sont en communication avec le système nerveux qui lui permet de détecter les variations et les mouvements de l’eau via des mécanorécepteurs.

La bouche est petite, sa lèvre supérieure, légèrement en oblique, peut s’allonger et se diriger vers le haut.
La taille du gardon oscille entre 12 et 28 cm à l’âge adulte. Le record connu est de 3.1kg pour 46 cm en Allemagne.


Connaissances générales

De la famille des cyprinidés, le gardon est un poisson recouvert d'écailles argentées, son corps est allongé, fusiforme. Son dos est vert foncé, légèrement bleuté. Ses nageoires sont brunes, sauf les nageoires pelviennes et l'anale qui sont plutôt orangées. La dorsale est haute, ce qui lui permet de se déplacer lentement, attentif à la recherche de nourriture. La caudale est très échancrée. Son ventre est blanc, parfois légèrement rosé et les flancs sont clairs.
Le gardon vit essentiellement dans les eaux douces et sa répartition concerne l’Europe centrale et occidentale. Il est absent de certains pays comme l’Italie et les États nordiques.
En France il est présent dans toutes les eaux de seconde catégorie et cohabite avec d’autres cyprins comme la brème ou la carpe, et il préfère les eaux de moyenne altitude jusqu’à la limite des eaux saumâtres et des estuaires. Il dédaigne les eaux rapides, fraîches et se complaît dans les eaux calmes des grandes rivières, des canaux et des étangs.
Son alimentation est essentiellement omnivore et il gober les insectes en surface et se nourrit également sur le fond.

Biologie et reproduction.
Le gardon est un poisson grégaire et il vit en banc nombreux près du fond. Vous le trouverez en priorité dans toutes les zones où la végétation aquatique est bien développée. Les bancs d’alevins peuvent compter jusqu’à plusieurs centaines d’individus, mais au fur et à mesure de la croissance les bancs compte de moins en moins de gardons.
Sa maturité sexuelle se fera la troisième année. Sa reproduction se déroule vers la fin de printemps et au début de l'été suivant la température de l'eau (entre 12 et 14°). La femelle pond environ 100 000 œufs jaunes, d’un diamètre d’environ 1.5mm qui sont déposés sur la flore aquatique et se collent aux herbes végétales. L’incubation dure entre 8 à 13 jours.
Pendant le fraie le mâle se pare de boutons blancs appelés aussi « boutons de noces » sur le dessus de la tête et ses écailles sont rêches. Sa croissance est lente.

Le gardon fait environ 5mm à sa naissance et 10 cm au bout de deux ans. Plus tard, il pourra atteindre 50cm pour un poids respectable de 2 kilos...
Sa durée de vie est d’environ 10 ans. Le « père gardon » devient alors plutôt solitaire ou vit en bancs de quelques sujets seulement qui évoluent dans les zones calmes, herbeuses, avec une couche d’eau de 5 mètres maximum dès les beaux jours.Le pêcheur peut alors lire la rivière pour les situer en bancs nombreux dans les zones éclairées par le soleil. Aux premiers froids, ils se réfugient dans les eaux profondes et les petits tributaires pour ne pas dépenser d’énergie. Leur activité est très ralentie et si la température approche 3 à 0 degré, ils entrent en léthargie. Par contre dès que les températures remontent au thermomètre, il recherche les zones bien oxygénées comme les déversoirs, les lisses et l’ombre de la ripisylve
Les cyprins n’aiment guère les changements brusques de températures, ou la brusque crue des lieux de vie et de repos... le gardon adopte cette attitude également.

Noms communs :
Pigeat, pigo, gardon des pauvres, gardon blanc, gardoune, rubilio, roussette, roche, vengeron, blanc, blanchet et échatout, tarran, radoun, särki, plotze, furn, rotauge, rutilo.

Régime alimentaire.
S’il n’est pas totalement herbivore, cette nourriture végétarienne est celle qu’il consommera les premiers mois de sa vie de
gardonneau, puis, viendront ensuite les petits invertébrés aquatiques et les crustacés d’eau douce.
Ce lèche-à-tout raffole également des insectes aquatiques et par voie de conséquence leurs larves, dont le ver de vase, dont il est très friand.
Ceci n’empêche nullement les pêcheurs de lui proposer d’autres esches comme le blé et le chènevis dont il raffole !
D’autres odeurs sont plutôt surprenantes comme la fiente fraîche de pigeon, mais c’est plutôt la richesse des graines non digérées qui en fait une amorce de choix...
L’acidité de la fiente éloigne malgré tout les petits gardons et il faut tenir compte de ce facteur lorsque la pêche est difficile.
La vanille et le caramel sont très appréciés en été.
Il semblerait aussi que le sel soit lui aussi très apprécié en hiver, après le frai et le début du printemps, par les gros gardons éloignant la blanchaille.
Ceci est une constante, tous les mois de l’année, pour la pêche du gardon dans les canaux qui se jettent dans la mer.



Les gardons vivent en bancs.
Après la naissance, un banc peut réunir plusieurs milliers d’alevins qui se déplacent ensemble, groupés pour mieux se préserver des prédateurs. Dans le banc, chaque poisson occupe un espace qui lui est propre et qui lui permet de se déplacer en toute sécurité au sein du banc.
Pour se mouvoir, être peu vulnérable et éviter les pièges, le gardon possède plusieurs sens importants dont la vue et la perception des ondes qui lui sont retransmis par sa ligne latérale extrêmement sensible.
Ce « sonar » lui permet également de sommeiller en toute tranquillité car le danger est immédiatement retransmis au poisson pendant ses heures de repos.
Dans le banc, tous les poissons évoluent ensemble, avec une synchronisation parfaite. Un ballet fort harmonieux qui mérite d’être aperçu dès la clarté de l’eau le permet.
En France, la pisciculture produit près de 2000 tonnes de gardons par an destinées essentiellement à la constitution de stocks de poissons fourrages, mais aussi à la fourniture de vifs pour la pêche des carnassiers.
Le rotengle, on est souvent confondu avec le gardon.
Son régime alimentaire diffère légèrement car il se nourrit plutôt entre deux eaux, sinon ses comportements, ses habitats et son mode de reproduction sont identiques. Pour trouver les gardons, le pêcheur observera les fouilles des brèmes !... En effet brèmes et gardons vivent très souvent ensemble et les bulles qui remontent en surface trahissent leurs présences.
Pour ne pas tomber dans le piège de ces fouilles réalisées par les brèmes, décalez légèrement votre pêche pour prendre les gardons. En effet ils sont souvent légèrement en retrait, se satisfaisant des particules délivrées par le banc de brèmes qui occupe le coup principal.




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