techniques
de pêche en douce
savoir
pêcher la truite à la mouche
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L'ART
DE LA PECHE A LA MOUCHE
Il est reconnu par tous les spécialistes que la pêche
de la truite sauvage est avant tout une bonne connaissance de ses
besoins alimentaires de l’instant. Lorsque l’on dit «
pêche à la mouche » il faudrait plutôt dire
« pêche aux mouches » puisqu’avant qu’un
insecte vole et meurt il subit plusieurs transformations et qu'il
existes plusieurs milliers de mouches...
Les mouches ont un attrait évident sur la truite ; il serait
dommage de ne pas utiliser cet appétit pour la tromper, c’est
pourquoi le pêcheurà la mouche sait que dès les
beaux jours, lorsque l’insecte se transforme en imago, notamment
le matin et le soir, la truite gobe jusqu’à plus faim.
Bonnes opportunistes les truites se placent dans les courants et gobent
les mouches prêtes à s’envoler.
Ventre affamé n’a pas d’oreille dit-on, ceci est
encore plus vrai à la pêche !
La
mouche artificielle
La pêche à la mouche est une technique qui copie la nature
et qui veut représenter des insectes aquatiques en utilisant
des imitations réalisées avec des poils et des plumes
cachant un hameçon pour leurrer le poisson.
Cette technique de pêche fait appel à trois méthodes
qui imitent les stades de transformation de l’insecte.
- La larve est le premier stade et dans ce cas il s’agit de
la pêche à la nymphe.
- La larve monte en surface pour quitter son fourreau et déployer
ses ailes, c’est la pêche à la noyée.
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- L’insecte
est dans la pellicule de l’eau et devient un insecte parfait,
c’est la pêche à la mouche sèche.
- L’insecte mort ou spent dérive à
la surface, c’est également une pêche à
la mouche sèche.
Pour réussir dans cette pratique et qu’elle apporte à
son pratiquant de véritables satisfactions, un minimum de connaissances
sur l’écosystème est nécessaire, notamment
pour ce qui nous intéresse ici, celui où évolue
la truite
a) Le biotope, c'est-à-dire la rivière et les profils,
les courants.
b) Les êtres qui vivent dans ce milieu, c'est-à-dire
les insectes et les poissons.
Pour savoir quelle sera la « bonne mouche » votre approche
devra prendre en compte la saison, la rivière, le comportement
de la truite vous permettant d’appliquer une méthode
adaptée à la situation.
Des centaines d’imitations sont à la disposition du pêcheur
et de ce fait le choix est immense. Mon père disait ironiquement
en regardant ma collection de mouches «t’as l’embarras
du choix»… et il n’avait pas tort.
De cette époque, où je trimbalais des centaines de mouches
dans toutes les poches de mon gilet, je suis revenu à des bases
plus solides et une dizaine de modèles me suffisent pour faire
face à toutes les situations quelle que soit la saison.
Jean Astier, mon maître, avait raison : cultive ton sens de
l’eau, soigne ton approche, la précision de ton lancer,
sa discrétion, son posé, la présentation de ta
mouche dans la bonne veine du courant et « tu feras mouche »
plutôt que rechercher une très belle artificielle mais
qui draguera et sera anormalement proposée au poisson qui la
refusera.
Quelle
mouche ?
Depuis l’imagination des Egyptiens voici plus de 2000 ans qui
auraient « inventé » la pêche à la
mouche en voyant les poissons gober les morceaux de laine rouge qui
flottaient à la sortie d’un lavoir sur le Nil, jusqu’à
nos jours, ce sujet est inépuisable et risque de le rester
encore de nombreuses décennies.
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Les pêcheurs à la mouche sèche, noyée
ou à la nymphe doivent tenter de représenter avec le
plus de réalisme possible la nourrtiture qui est présente
dans la rivière (photo de gamarre)
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Les
moucheurs sont divisés en deux écoles :
- Ceux qui ne jurent que par la mouche exacte se rapprochant le plus
possible de l’insecte d’origine.
- Ceux qui préfèrent utiliser une mouche « d’ensemble
» qui répond par sa forme et sa couleur davantage à
une mouche capable de représenter une famille de mouches mais
qui possède une flottaison parfaite pour se présenter
de manière optimale à la vue de la truite. Je ne me
prononcerais pas sur ce sujet, ne voulant me fâcher ni avec
les uns, ni avec les autres…
Savoir
interpréter les gobages ou leurs absences
Par son comportement la truite donne de précieuse indications
au pêcheur, à vous de savoir les interpréter.
- Lorsque vous entendez une grande succion, nul doute, c’est
le gobage typique d’une truite qui a suivi de bas en haut l’émergence
d’un trichoptère et qui happe le sedge en surface au
dernier moment avant qu’il ne lui échappe.
- Si le gobage est discret, à peine audible et presque invisible,
comme une goutte d’eau qui ploque, c’est une truite qui
ouvre la gueule pour aspirer l’émergente qui évolue
dans le film de surface.
- D’autres gobages sont plus subtils et demandent au pêcheur
une perspicacité visuelle parfaite et beaucoup de patience.
En bordure, sous une roche, une truite gobe à intervalles très
réguliers.
Mais cet intervalle n’est pas régulier et il pourra être
toutes les deux ou toutes les dix minutes.
Il faudra rester immobile et être persévérant
pour apercevoir le gobage et proposer une imitation.
Généralement cette truite est moins sélective
et gobe tout ce qui passe à sa portée.
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Le
coup du soir !
De nuit les gobages sont difficiles à localiser avec précision.
ous devrez faire confiance à votre instinct et à votre
faculté de donner ou de reprendre de la soie pour attendre,
tant faire se peut, l’endroit où la truite a gobée,
généralement un trichoptère ou un plécoptère
de belle taille.
L’absence de gobage ne veut pas dire que la truite ne s’alimente
pas…
Elle continue à se nourrir mais de divers larves. Dans ce
cas, seule la pêche à la nymphe est la seule technique
valable puisque c’est la nymphe qui ira chercher le poisson
sur le fond.
Conseils d’expert
Pour tester plusieurs modèles et déterminer «la
bonne mouche» il est judicieux de monter deux mouches. Une
est fixée à l’extrémité du BDL
(la mouche de pointe) alors qu’une autre (la sauteuse) est
fixée par une potence à 60 cm de la mouche de pointe.
Ainsi une mouche pêche en surface et la seconde en noyée.
Vous saurez rapidement quelle est la bonne mouche du moment.
A bientôt au bord de l'eau !
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