Le Guide de la Pêche en Cévennes | les bons coins de pêche de la Lozère

JE SAIS LA LOZERE
Je sais ses paysages, ses odeurs, ses torrents et ses truites sauvages.
Et pourtant, à chaque fois que je coure ses rivières, je retrouve les joies de la première fois, car jamais maîtresse ne se découvre tout à fait pour mieux étonner.

La Lozère s'annonce aujourd’hui comme l’une des destinations incontournables des séjours pêche.
Avec plus de 2700 kilomètres de rivières, ruisseaux et torrents, les amateurs de pêche à la truite sportive sont évidemment dans leur élément.
Il suffit de prendre un chemin ou une sente et au bout, il y a toujours l’eau qui vous attend.

Alors, pêcheur arrête-toi un instant.
Qu’il s’agisse des gorges du Tarn ou des lisses du Lot, des canyons du Chassezac ou des cascades de la Jonte, tout, partout, toujours, est fait pour le coureur de rivières.
Et comme si cela ne suffisait pas, le décor est grandiose.
Richesses paysagères uniques où l’environnement est intact, préservé et protégé pour mieux s’offrir à votre découverte.

Ici la nature est rude et généreuse, allègre et inépuisable pour le voyageur qui ouvre ses sens aux couleurs du temps et aux senteurs de l’armoise ou des genêts.

Au coin du feu de fayard le parfum du cèpe ne peut s’oublier.
Le bruit des chutes de la cascade de Runes est un chaos symphonique exaltant.
L’Aven Armand et la Garde Guérin, sont des images gravées à jamais dans la mémoire.

LAC DE CHARPAL
La popularité du lac lui vient du fait qu'il est le plus grand lac de pêche au brochet no-kill de France.
Ce site est également très dépaysant du fait des grandes étendues boisées qui entourent le lac et qui confèrent à l'ensemble une ambiance très canadienne. Le pourtour du lac a été aménagé pour la balade touristique, offrant ainsi aux marcheurs une boucle de 9 kilomètres, où certaines portions se font sur des ponts en bois qui permettent de traverser les zones de tourbières sur des longueurs de plusieurs centaines de mètres. Cet aménagement a été réalisé par la communauté de communes de la Haute Vallée d'Olt est très

LAC DE NAUSSAC
La particularité du lac de Naussac est qu’il y a deux lacs !
Le grand lac a une vocation de pêche aux carnassiers (brochets et perches principalement) et le plan d’eau du Mas d’Armand de 12 hectares qui lui a une vocation exclusivement salmonicole.
Nausac est le plus vaste des lacs du département (1 050 ha). Situé à une altitude de 946 m, il est chargé de la régulation du débit de l’Allier et il est classé en grand lac intérieur de montagne (réglementation de la 1ère catégorie adaptée). Il offre une multitude de sites de pêche immédiatement accessibles, à partir de la RD 26 qui longe tout un côté de la retenue, ou plus sauvages

LE LAC DU RACHAS
Cette retenue est alimentée par le Chassezac s’étire sur environ 95 km dans la traversée du département.
Le lac est accessible, précoce et régulier; il est peuplé de truites fario sur l’ensemble de son linéaire.
La rive droite est pendue, réservé aux alpiniste dans sa partie la plus haute. Les truites y sont plus nombreuses, tanquées dans le grand virage, mais la pêche est périlleuse.
Au contraire, rive gauche, depuis le petit pont qui enjambe le Chassezac, jusque après le chemin qui mène à une bâtisse de résidents "baigneurs" occasionnels (en été seulement), les postes

LE LAC DE VILLEFORT (lac Bayard)
Le lac de Bayard-Villefort est un lac de 135 hectares et de plus de 35 millions de m3, situé au coeur des Cévennes lozériennes, à une altitude de 610 mètres.
Il est classé " Grand Lac Intérieur de Montagne: 1ere catégorie " et offre un potentiel salmonicole de premier plan.
De nombreuses criques, des endroits inaccessibles du bord , font que la pêche en barques revêt ici un intérêt majeur.Alimenté par les eaux de l’Altier, cette retenue EDF est connue pour ses truites spectaculaires. Le record de France est dans ce lac ! Et vous… savez-vous celles qui vous attendent ?

L'ALTIER SOUS MAISON-BLANCHE
Ce qui caractérise l’Altier c’est la limpidité remarquable de ses eaux au point qu’il est difficile d’apprécier la profondeur des fosses et des radiers. Après avoir dévalé les pentes du Mont Lozère, il suit une vallée joliment encaissée dans le schiste avant de se jeter, après 30 km, dans le lac de Villefort.
Ce cours d'eau est peuplé de nombreuses truites farios ô combien capricieuses,et prospèrent dans cet habitat d’une remarquable qualité.Dès la sortie du village de Cubières, l’Altier s’élargit et s’assagit lorsqu’il rentre dans la vallée creusée dans le schiste. Tout en conservant une juste puissance, ses berges sont boisées

LA BORNE SOUS FEREYROLLES
Frontière entre Lozère et Ardèche.
La Borne, est aujourd'hui délaissée par les pêcheurs depuis la création d’un barrage en amontil y a quelques années... à tord !
En effet, mise en repos de pression de pêche, la reproduction naturelle est impressionnante... Jusqu'à ce que les pêcheurs retrouvent le chemin de ses berges !
Cette rivière encaissée est une suite de gourgs et de grands lisses, qui ne laissera pas indifférent le pêcheur à la quête de nouveaux sites majestueux. Le village de Pied de Borne est situé au confluent de 3 vallées aux parois granitiques très abruptes : les gorges du

LES GORGES DU TARN A CASTELBOUC
Au plus profond des gorges, au cœur de cette roche patiemment érodée par les eaux, le pêcheur ne peut s’empêcher de lever les yeux lentement pour laisser son regard suivre l’harmonieuse majesté des falaises calcaires et se laisser pénétrer de l’imposante dimension de ce canyon.
Difficile de parler d’une rivière aussi talentueuse et de ne vous décrire qu’un seul endroit, tant les parcours sont nombreux.
Les parcours de l’amont, vers Le Pont de Monvert, sont des sites granitiques où l’eau coure sur les roches dans une vallée étroite et sauvage.

LE CHAPEAUROUX
A partir du Pont de Braye, la pente s’accélère, le cours de la rivière devient gorges, les berges du Chapeauroux se boisent. Dame truite à Mongros et Laval Atger vous attend… si vous en prenez le temps.
Peu après sa source, vers 1480 m d’altitude, le Chapeauroux prend le caractère d’un cours d’eau paisible, musardant en méandres multiples aux travers des pâturages. Sous le barrage de Naussac, il devient vif et rapide, et seul l’intrépide pêcheur trouvera un but à ses efforts.
Dès la sortie de la ville de Langogne, prenez la direction du barrage de Naussac par la N 88. Longez ce barrage par la droite.

LE CHASSESAC SOUS LE RACHAS
Le Chassezac est depuis longtemps, réputé pour la beauté sauvage impressionnante de ses gorges. C’est dans son second souffle, sous le Rachas et le village de Prévenchères sous Pied-de-Borne, que le Chassezac est arrété par un barrage EDF et qui forme une très belle retenue. La rive droite est pendue, réservé aux alpiniste dans sa partie la plus haute. Les truites y sont plus nombreuses, tanquées dans le grand virage, mais la pêche est périlleuse.
Au contraire, rive gauche, depuis le petit pont qui enjambe le Chassezac, Jusque après le chemin qui mène à une bâtisse de résidents "baigneurs" occasionnels en été seulement, les postes

LA JONTE SOUS LES DOUZES
Longue de 38,6km, la Jonte prend sa source dans le massif du Mont Aigoual, dans le département de la Lozère et le Parc National des Cévennes. Rivière aux eaux cristallines, elle dévale dans de superbes gorges avant de se jeter dans le Tarn. Elle abrite une très belle population de truites fario. Ce n'est qu'à l'aval du pittoresque village de Meyrueis que commencent les fabuleuses Gorges de la Jonte, royaume des vautours.
Elles vont alors pendant 22 kilomètres séparer le Causse Méjean (au nord) et le Causse Noir (au sud) en créant des falaises de calcaire époustouflantes et d’une beauté inégalée. Ceci jusqu'à sa confluence

LA MIMENTE A SAINT JULIEN D'ARPAON
En coeur de France, en terre de contrastes, la Lozère est riche de nombreuses rivières enchanteresses.
L’une d’elles, la Mimente, se cache au milieu des gorges granitiques.
Un paradis pour les pêcheurs et les randonneurs avertis.La Mimente se cache dans les gorges qui bordent la route de la Barre des Cévennes pour plonger vers Florac. Avant de rejoindre cette ville située au pied des falaises dolomitiques de Rochefort, elle se joindra au Tarnon pour grossir ses eaux et gonfler le Tarn.
Pour découvrir la Mimente longue de 26 km, rejoignez Cassagnas sur la N 106 qui mène à Florac. Juste avant vers les Crozes...

LES GORGES DU TARN
Né au Mont Lozère à 1575 m d'altitude, est au départ un torrent impétueux, aux eaux issues d’un milieu acide, qui creuse son lit dans le granit et les schistes des Cévennes. Ruisseau de plateau à sa source, il revêt ensuite pour l’essentiel de son cours un profil de gorges creusées tout d’abord dans le granit puis le calcaire. La Mimente et le Tarnon lui apportent une dimension supplémentaire en aval de Florac. Les truites fario y sont nombreuses, accompagnées de cyprinidés d’eau vive à mi-parcours.
Passé Florac, il pénètre dans la zone calcaire des Causses, et là, il s'en donne à "cœur joie". En effet c'est à partir de là que ses eaux

LE TARNON A VEBRON ET LES VANELS
Avant de grossir les eaux du Tarn à Florac, le Tarnon accueille les eaux du Fraissinet et aux villages des Vanels, se repose quelques instants avant de poursuivre son chemin à travers les Cévennes, au pied de la corniche du même nom.
Je ne sais plus exactement le nom de ce restaurant, mais sur la carte il était inscrit à peu près ceci : si vous appréciez le parfum du cèpe par une bonne nuit d’automne, si vous entendez le " plouf ! " d’une truite fario mouchant dans le Tarnon au lever du soleil dès le printemps, si dans vos randonnées, vous avez croisé des moutons transhumants sur l’Aigoual, ou quelques chevrettes espiègles escaladant quelques pentes abruptes, si près de la

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