Les cuillers ondulantes
Rarement utilisées par les pêcheurs de truites et d’ombles (et c’est un tort!), les cuillers ondulantes ont pourtant largement leur place dans la boîte d’un coureur de berges.
Disponibles dans les tailles de 3 à 7 cm, pour des poids s’échelonnant entre 4 et 12 g, les modèles assez galbés pour bien s’appuyer sur l’eau sont d’une efficacité redoutable.
Une animation légèrement saccadée, au cours de laquelle la récupération est ponctuée d’arrêts et d’accélérations, provoquant une nage planante et imprévisible du leurre, permet d’exploiter
pleinement les qualités intrinsèques de l’ondulante.
En lac, les modèles aux coloris fluo (jaune et orange) sont meurtriers par des profondeurs de 8 à 12 m.

Les poissons nageurs
Bien qu’ils imitent à s’y méprendre de petits poissons, leur efficacité repose essentiellement sur le type de vibrations qu’ils émettent. Une célèbre marque finlandaise propose depuis des années des modèles qui, outre qu’ils sont de véritables bijoux tant leur finition est soignée, sont proches de la perfection par leur nage et l’agressivité qu’ils déclenchent.
Les modèles de 3, 5 et 7 cm, aux coloris réalistes (vairon, truitelle…) ou simplement argentés ou dorés, sont très efficaces.
S’enfonçant moins vite dans l’eau et entrant moins rapidement en action qu’une cuiller, les poissons nageurs sont destinés principalement aux cours d’eau moyens et grands, ainsi qu’aux lacs, où ils se révèlent excellents .
Toutefois, les petits modèles flottants, qu’on laisse dériver vers
l’aval – surtout sous les frondaisons empêchant tout lancer – et qu’on fait ensuite remonter le courant de bordure, font craquer plus d’une truite !

Les leurres souples
Généralement réservés à la recherche des autres poissons carnassiers, certains exemplaires de leurres souples peuvent très bien convenir à la pêche des ombles et des truites. Plus que les
virgules et autres flagelles, les imitations de poissons, ingénieusement articulés par une succession de rétrécissements
du corps et disponibles dans de nombreux coloris et dans diverses
tailles, se prêtent à la traque de la plupart des Salmonidés.
Les poids des têtes plombées ou des montures prévues pour ces leurres sont adaptés à toutes les situations de pêche.

Les devons
Issus d’une tradition de pêche dans les rivières puissantes, surtout dans l’est de la France, le devon –pourtant peu employé de nos jours– demeure un leurre de premier ordre. On lui reproche de vriller irrémédiablement les lignes. Cet inconvénient peut être compensé si l’on prend la précaution d’intercaler un émerillon entre la ligne et le leurre et si l’on possède des devons tournant à gauche et d’autres tournant à droite, que l’on aura soin de permuter de temps à autre
au cours de la partie de pêche. De nombreux fabricants proposent des devons métalliques, souvent en laiton, ce qui allie légèreté et durabilité. Ces devons sont très efficaces pour la truite. Ils ont une nage parfaite dans les eaux courantes et prospectent les couches inférieures précisément là où se tiennent les poissons postés. Ils se lancent aussi à de grandes distances et de façon très précise. Certains modèles, plus lourds, sont réalisés en cuivre.

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