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LES TECHNIQUES DE PÊCHE EN EAU DOUCE

la pêche du gardon en étang suivant les saisons

La pêche au coup ne s’improvise pas et si l’amorçage permet de faire venir les poissons blancs sur le coup, c’est toujours le montage de ligne qui sera l’élément déterminant pour prendre les poissons.
Je vous propose quelques conseils pour réussir la pêche du gardon suivant les saisons

Les étangs et les eaux lentes sont des lieux de rêve pour la pêche du gardon. A l’agrainage de chènevis, de blé ou de maïs vous la pratiquerez en été, et l’asticot sera l’esche privilégiée en été comme en hiver.
Adaptez-vous, modifiez vos tactiques, améliorez sans cesse votre savoir-faire...
Voici quelques conseils indispensables pour la pêche du gardon en étang par eaux calmes ou agitées.

Stratégies pour la pêche en étang.
- Le gardon possède une très forte réceptivité et le montage de ligne doit donc réclamer les plus grands soins. Si l’esche proposée lui semble singulière, il recrachera rapidement le piège tendu.
- Pour piéger le plus célèbre des poissons d’eau douce, les appâts vivants sont très efficaces.
Par contre la pêche à la graine (chènevis, de blé, maïs..) doit réunir trois facteurs indispensables :


a/ Les graines fonctionnent mieux dans des eaux tempérées mais peuvent surprendre parfois en automne et en hiver.
b/ L’accoutumance est obligatoire et nécessite quelques agrainages méthodiques au préalable pendant plusieurs jours.
c/ Cette technique nécessite des fonds propres, exempts de vase ou d’herbes envahissantes.

La ligne montée est le point capital qui permet au pêcheur de détecter la touche subtile du gardon.
Si la plombée est mal constituée ou le flotteur mal équilibré, ceci suffira pour perturber une journée de pêche qui s’annonçait pourtant prometteuse. Pour éviter ces désagréments prenez le temps, chez vous, de monter des lignes parfaites en utilisant une gamme de flotteurs réduite au minimum. Ils se déclineront en différents poids et diamètres mais avec des antennes interchangeables pour faire face à toutes les éventualité.
Vous préférerez cette ligne lorsque les conditions sont bonnes, sans vent et pour une profondeur de moins de 2 mètres.
Préférez une antenne plastique creuse qui permet de bien visualiser les touches mais lorsque le poisson est chipoteur et les touches plus sensibles, vous utiliserez une antenne métallique.

- Nylon de 7 à 8/100 pour le corps de ligne
- Flotteur de forme fusiforme ou droit de 0.30 à 0.50gr
- Plombs sphériques tendres du n° 8 à 12
- Bas de ligne inférieur de 2/100 par rapport au corps de ligne
- Hameçon de 20 pour le pinkie et de 22 pour le ver de vase

Ligne pour les eaux agitées
En présence de vent ou de léger courant de surface, lorsque les conditions se détériorent, il est préférable d’utiliser un flotteur plus stable dans la vague.
Avec cette ligne vous contrôlerez davantage la coulée.
Si le poisson prend l’esche à la descente vous étalerez davantage les plombs en les remontant vers le flotteur.

- Nylon de 8 à 10/100 pour le corps de ligne
- Flotteur de forme bouteille à olive de 0.20 à 2.00gr
- Plombs sphériques tendres du n° 6 à 12
- Bas de ligne inférieur de 2/100 par rapport au corps de ligne
- Hameçon de 18 pour l’asticot, de 20 pour le pinkie et de 22 et 24 pour le ver de vase

LA PECHE DU GARDON EN HIVER
Recherchez les zones peu profondes...
L’appel irrésistible des asticots frondés est plus rentable que des boules de farines, trop sonores, qui les feront fuir vers d’autres lieux plus sécurisants.
Dans les gravières et les petits étangs, les gardons se rapprochent des bordures et cohabitent avec la blanchaille, dont les ablettes.
Il vous sera difficile de prendre l’un sans prendre l’autre...
LA PECHE DU GARDON AU PRINTEMPS.
Les petits plans d’eaux sont particulièrement intéressants car les eaux se réchauffent plus rapidement que dans les rivières ou les grandes retenues.
Ils s’acclimatent très vite à ces conditions et recherchent la nourriture après le long jeûne hivernal.
Les premières pêches se feront près du fond, dans les zones ensoleillées et à l’arrivée des premiers tributaires après la pluie.
Tentez votre chance dans les coins les moins profonds, mais les gardons, suivant les heures de la journée vont bouger et se déplacer dans les différentes couches d’eau.
Cherchez-les à tous les étages.
LA PECHE DU GARDON EN ÉTÉ
Les grosses chaleurs obligent les gardons à rechercher la thermocline. Ils montent en surface en quête d’insectes à gober et vivent en bancs serrés près des zones végétales, les nénuphars. Si les berges sont dénudées les gardons seront plutôt au milieu de l’étang, là où la profondeur est plus importante et l’eau moins chaude, plus riche en oxygène.
Dans les grandes retenues, lacs et étangs de dimensions importantes, le gardon se rapprochera de la berge pour frayer et vous pourrez apercevoir de magnifiques gardons dans les herbiers de bordure.
Ils n’ont pas la tête à se nourrir, mais ceux qui ont déjà frayé seront des « mornes-faim » et attaqueront votre appât sans se poser de question !
Ensuite ils se disperseront dans le plan d’eau et ils seront plus difficiles à localiser.
Si le plan d’eau communique avec une rivière ou un fleuve, les gros gardons seront au large, vers l’embouchure de l’arrivée (ou la sortie).
Dans ce cas la pêche à l’anglaise sera recommandée.

techniques de pêche du gardon

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