Ce poisson, trapu et bagarreur tentera toujours de se coller sur le fond pour éviter l’épuisette, un peu comme la carpe et le barbeau. Cette aptitude a été maintes fois observée par quelques pêcheurs du Vidourle et du canal Philipe Lamour, hauts lieux de compétitions dans le Gard.

Il colonise toutes eaux et il est bien présent dans quelques étangs des Landes à Montreaux, il commence à faire l’objet de convoitise des pêcheurs de concours ainsi que dans les marais de Cabourg (Calvados), dans la Divette ou le Grand Canal des marais de Vendée. Dans la Seine, en plein Paris, la plus belle pièce ferait plus de deux kilos.

Les amorces
La pêche des carassins oblige, une fois n’est pas coutume, à modifier les amorces et les appâts pour éloigner les gardons.
Il est difficile de réaliser une amorce très spécifique pour ce poisson aussi lunatique et chipoteur que gros mangeur.
Les recettes de pêcheurs locaux qui tentent de découvrir ses attirances gustatives sont dignes d’intérêt mais il est néanmoins conseillé d’utiliser des amorces à grosses granulométries sachant malgré tout que le carassin possède une petite bouche par rapport à sa taille.
Par contre l’agrainage de « mini pellets » et le rappel à la coupelle font parties des meilleures stratégies pour le maintenir sur le coup et le décoller du fond.
Quelques grains de maïs ne sont pas superflus et serviront également d’appâts à l’hameçon.
Ceci élimine certes les gardons communs, mais attire les pères gardons et les « carpounettes » !
C’est en évitant les pinkies et le fouillis dans l’amorce que cette sélection sera totalement opérationnelle.

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