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LA PECHE A LA MOUCHE
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pêche pratique - la pêche à la mouche

LA PECHE A LA MOUCHE -
Le facteur principal ayant motivé l’avènement de la pêche à la mouche tient au pourcentage élevé d’insectes (à divers stades de leur développement) que comporte la ration alimentaire journalière d’une truite, souvent plus de 80 % !
Technique sportive et passionnante, la pêche à la mouche n’est heureusement plus perçue désormais comme uniquement une démonstration de beaux gestes, l’étalage d’un matériel coûteux ou l’appartenance à une certaine élite…

En un mot, le côté faire-valoir de la pêche à la mouche disparaît au profit d’une nouvelle éthique de la pêche,
nettement plus valorisante.

Cette tendantà associe cette technique à une connaissance toujours meilleure des écosystèmes de nos eaux et à une parfaite prise de conscience des problèmes que connaissent aujourd’hui les Salmonidés.

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Presque débarrassée de tout snobisme, la pêcheà la mouche (déjà pratiquée par les ruraux à la fin du siècle dernier !) est une excellente école d’observation et une manière très écologiste (au sens noble du terme) de conjuguer pêche et nature. Bien audelà de l’indéniable beauté du geste, elle s’articule autour de deux grands principes: bien connaître les rivières et savoir observer les habitudes alimentaires des truites. Tout l’art de la mouche consiste donc à proposer aux truites, selon la saison, l’heure du jour et l’activité des insectes, des imitations de ces derniers, sous tous les aspects que leur confère leur cycle de développement.   moucheur
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LA CANNE ET LA SOIE
La canne : carbone, poignée liège de forme cigare, anneau de départ en céramique et anneaux de corps serpentiformes, action de pointe, voilà des qualités incontournables. La longueur peut varier de 8 à 9 pieds. Pour une pêche classique à la mouche sèche ou à la nymphe, préférez des modèles prévus pour lancer des soies de n°4 ou5.
Le moulinet : simple réserve de fil, il peut être manuel, automatique ou semi-automatique.
La soie : préférez les soies synthétiques autoflottantes double fuseau ( DT F), plus économiques dans la mesure où elles peuvent être retournées sur le moulinet après plus heures de lancers, lorsque l’un des deux côtés présente des signes d’usure (craquelure, pertes de flottaison par exemple).


LE TEMPS DES MOUCHES
Par beau temps, la matinée de pêche est excellente à la nymphe, plus ponctuellement en mouche sèche. Préférez les parcours dégagés pour la nymphe et les parcours couverts en sèche.
L’après-midi est plus aléatoire mais le soir, les chances augmentant, surtout en sèche. Un temps couvert ou une petite pluie sont excellente, du milieu de matinée jusqu’en fin d’après-midi. Le coup du soir, surtout s’il fait frais, risque d’être très décevant.


DES MOUCHES QUI FLOTTENT
Pour faire flotter une mouche, il faut tout d’abord la graisser avec soin. Dans le commerce, vous trouverez des aérosols ou des flacons très pratiques contenant des mélanges à base de silicones, particulièrement performants. Il faut les appliquer sur une mouche sèche, au début de la partie de pêche. Après chaque capture, ou si la mouche commence à s’immerger en cours de pêche, vous pouvez sécher l’artificielle (un morceau d’essuie tout ou de cuir amadou) et bien souffler sur les hackles pour l’aérer avant d’effectuer un nouveau graissage. Il existe également des flacons de poudre dans laquelle ou plonge la ,mouche pour lui redonner une excellent flottabilité.

POUR PÊCHER L’OMBRE
Vous devez tenir compte de son mode d’alimentation qui lui impose de repérer ses proies longtemps à l’avance. En général, posez loin en amont, à une distance équivalente au double de la profondeur. Autre nécessité, une présentation irréprochable, qui demande parfois de pêcher face au poisson ou même vers l’avant, en confiant le bas de ligne et la mouche au courant.
Mais avant tout, l’ombre est un poisson qui se nourrit au fond ou entre deux eaux de divers petits invertébrés à la dérive.
Tout dans sa morphologie, en particulier l’étroitesse de sa bouche, indique d’ailleurs ce type de régime alimentaire.Dans les rivières où il est très sol licité (la Sorgues par exemple), il se tient obstinément au fond des pools, refusant durant la saison de pêche de monter moucheronner à la surface.

  peche de l'ombre commun

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