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pêche pratique du gardon à la passée |
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LA PÊCHE A LA PASSEE
S’il est une pêche qui aura déplacé des centaines de pêcheurs vers les rivières, après l’obtention des congés payés au siècle dernier, c’est bien la pêche du goujon.
Des concours s’étaient même spécialisés sur cette seule espèce et les participants défilaient dans les rues au son de la fanfare, la canne sur l’épaule.
La pêche de bordure
Basique, elle apprend à avoir d’excellents réflexes et permet de comprendre comment, dans toutes les techniques de pêche au coup, il convient de présenter l’appât en premier à la bouche du poisson. L’hameçon est droit, fin de fer à hampe longue de n°18 à 22.
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Si vous pêchez au ver de vase, un bouquet sur un n°20 est très prenant mais vous perdrez du temps avec cet appât alors qu’un petit ver de terreau bien rouge serait mieux adapté.
Il est conseillé de prendre une esche «solide» comme le fifise que vous aurez laissé «mûrir » plusieurs jours au réfrigérateur pour qu’il durcisse et que vous ne changerez pas à chaque touche. |
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La ligne
Elle mesure 70 cm de moins que la canne et supporte soit une plume en paon soit un bouchon réduit à sa plus simple expression. Souvent
un «rigolleto» suffit à transporter la ligne très légèrement « sous plombée ».
Néanmoins, si la profondeur excède 50 cm et que les eaux sont légèrement rapides, un flotteur « toulousain » est parfait pour visualiser la touche de « gogio gobio ».
Dans ce cas, la ligne sera montée avec une plombée groupée qui aura comme distance avec le plomb de touche, la profondeur de la coulée.
Deux petits plombs intermédiaires évitent à la ligne de trop « floter » vers l’aval, ce qui aurait pour inconvénient de présenter le bas de ligne avant l’hameçon !
La pêche à la passée
Sa pêche est très rudimentaire. C’est certainement pour cela que la pêche du goujon, s’étant adaptée, revient un peu à la mode et qu’il est classé « poisson fétiche » par de nombreuses écoles de pêche.
En effet, sa pêche est distrayante puisqu’elle permet (et c’est la seule technique autorisée par la loi) de patauger dans l’eau pour créer des nuages benthiques !
Une canne de 3 à 4 mètres est suffisante.
Le pêcheur se place au milieu de la rivière, si possible sur un banc légèrement sablonneux, et pêche vers l’aval.
Il est prudent de prévoir une petite épuisette, car parfois de gros goujons (tourets) peuvent dépasser les 100 grammes et mettre à mal le bas ligne en 6.5/°°. |
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Identitification du goujon
Le goujon a un corps allongé avec une grosse tête aplatie.
Son corps est d'un brun lumineux, ponctué sur les flancs d'une ligne de tâches sombres et ses nageoires sont mordorées.
Poisson fouisseur, doté d'une
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Les amorces pour pêcher le goujon
L’amorce doit être suffisamment collante pour ne pas se déliter trop vite dans le courant, mais elle doit aussi posséder un pouvoir traçant de manière à faire remonter les poissons sur votre coup.
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La pêche facile du goujon
Présent dans la plupart des cours d’eaux de France, le goujon est le poisson benthique par excellence. Il vit sur le fond dès que des pierres et du sable lui offrent « le gîte et le couvert ».
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La pêche du goujon
Sa pêche est très rudimentaire. C’est certainement pour cela que la pêche du goujon, s’étant adaptée, revient un peu à la mode. C'est aussi pourquoi il est classé « poisson fétiche » par de nombreuses
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