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LES PÊCHES DU GOUJON
Quel pêcheur n’a jamais pêché un jour ou l’autre un goujon ? C’est le poisson de notre enfance, c’est le poisson de nos vacances. Devenu rare pendant des années, il revient petit à petit dans les parties courantes des rivières et il devient « énorme » dans certains lacs de montagne. Quelques pêcheurs peuvent le confondre alors avec un petit barbeau truité.
Sa pêche est facile puisqu’il suffit de troubler l’eau pour le décider à mordre.
Sa chair est délicate, et c’est un excellent poisson de friture bien que sa chair soit un peu grasse.
Esches pour le goujon : le ver de terreau, l’asticot, le ver de vase, le porte-bois, la petite bête, le gammare, les cloportes ‘aquatique et terrestre), l’asticot, le pinkie rouge, l’asticot de bouse (sidi), le Mystic rouge et le Rubiver, les petits vers synthétiques.
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L’amorçage :
- 3 parts de farine d’arachide brune
- 1 part de farine de noix
- 1 part de farine de maïs
- 1 part de biscottes très fines en poudre
- 1 part de farine de chènevis cru
- Après avoir préparé cette amorce, avec adjonction de trois ou quatre parties d’argile fraîche et tamisée, mélanger de tout et ajouter soit fouillis de vers de vase, soit fouillis d’asticots selon l’esche sur l’hameçon.
L’amorçage de départ : En eaux calmes, lancer trois à quatre boulettes rigoureusement devant soi, c’est-à-dire bien sur la place prospectée. En eaux courantes, projeter les boulettes en amont (à deux mètres environ).
Les boulettes de départ doivent être de la grosseur d’un œuf.
Très souvent mais peu à la fois.
On peut également faire un amorçage avec de la terre de taupinière, avec de la poudre de pain de chènevis et un peu de fouillis (avec ce mélange faire des boulettes de la grosseur d’une mandarine pour entretenir le coup) un bon décapage du fond au balai de bouleau est recommandé avant cet amorçage.
Quand avoir pilonné et troublé l’eau à plusieurs reprises, les touches s’arrêtent, il faut faire un nouveau grattage, avec une boulette dans le milieu de la coulée et la pêche recommence. L'orsque la place épuisée, inutile d’insister, les goujons sont ailleurs, il n’y a plus qu’à changer de place, recommencez un peu plus loin à la recherche d’une nouvelle bande ou d’un autre rassemblement moins méfiant…
Matériel : Canne légère, bien équilibrée de 2 à 5 mètres en carbone ou fibre tubulaire légère.
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Panachages : ver de vase et asticots, ver de vase et petite bille de Mystic, asticot et bille de Mystic rouge, ver de vase et ver synthétique, ver de vase et mini terreau.
Amorce : Le goujon manifeste une affection particulière pour l’eau trouble, elle l’attire et le retient sur le coup, à vous de savoir exploiter cette nette préférence.
La base de l’amorçage pour le goujon étant l’eau trouble pilonnage ou boulage est l’action de gratter le fond au moyen d’un outil pour faire de l’eau trouble.
Pour cet usage, on peut utiliser un râteau à fortes dents. Voici quelques moyens pratiques pour obtenir ce résultat… en toute légalité ! (attention néanmoins à la réglementation), les règles changent, à vous de vérifier la réglementation de votre secteur, de votre département)
- Le pilonnage ou le boulage est l’action de gratter le fond au moyen d’un outil pour faire de l’eau trouble, comme un râteau à fortes dents, un vieux balai de bouleau solidement ligaturé, une forte brosse en chiendent, un balai de sarments de vigne etc… le tout fixé solidement sur un manche de plusieurs mètres de 3 à 4 mètres si vous pêchez de la berge.
- L’aspirateur manuel… une tige de fer de 1cm de diamètre et à l’une des extrémités deux disques (25 cm) de fort plastique ou de métal fixé par un écrou. On pénètre dans l’eau, on plaque les disques sur le fond et l’on relève brusquement. Chaque fois que l’on relève, l’inertie de l’eau étant lassez élevée, c’est une partie du sable ou des graviers qui sont aspirés. Décapant ainsi cette partie du fond de la rivière et provoquant un nuage trouble qui ne laissera pas insensible les goujons.
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Action de pêche : La pêche du goujon se fait généralement sur les fonds sablonneux à une profondeur variant entre 50 cm et 2.50 m, mais la plus productive et la plus attrayante est celle qui se pratique sur des fonds allant de 0.80 m à 1.20 m.
On prospecte la rive en sondant jusqu’au moment où l’on rencontre une place convenable, c’est-à-dire un fond avec du sable ou des graviers, assez propre pour ne pas risquer d’accrocher très souvent.
La pêche : Selon la profondeur et distance prospectées, mais avec très peu de bannière (ceci à une très grande importance) 50 à 60 cm environ pour faciliter les relâchés et le ferrage.
Traîner de la longueur de l’emplie dans les eaux courantes et de 2 à 3 cm dans les eaux calmes, lancer en amont et aussitôt que votre ligne est en action de pêche, faire de fréquents relâchers, souples et prolongés comme pour la pêche à la graine, ou bien tendre son fil et tirer légèrement sur le flotteur. Escher soit avec du fouillis d’asticots ou de vers de vase.
Dans les rivières de première catégorie, où l’asticot est interdit, escher avec un petit ver de terreau.
 Montages pour pêcher le goujon
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Identitification du goujon
Le goujon a un corps allongé avec une grosse tête aplatie.
Son corps est d'un brun lumineux, ponctué sur les flancs d'une ligne de tâches sombres et ses nageoires sont mordorées.
Poisson fouisseur, doté d'une
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Les amorces pour pêcher le goujon
L’amorce doit être suffisamment collante pour ne pas se déliter trop vite dans le courant, mais elle doit aussi posséder un pouvoir traçant de manière à faire remonter les poissons sur votre coup.
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La pêche facile du goujon
Présent dans la plupart des cours d’eaux de France, le goujon est le poisson benthique par excellence. Il vit sur le fond dès que des pierres et du sable lui offrent « le gîte et le couvert ».
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La pêche du goujon
Sa pêche est très rudimentaire. C’est certainement pour cela que la pêche du goujon, s’étant adaptée, revient un peu à la mode. C'est aussi pourquoi il est classé « poisson fétiche » par de nombreuses
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