Ainsi un 14/°° sur une ligne montée en direct, pour un hameçon de 14 esché d’un grain de maïs, est souvent la ligne type adaptée pour une pêche rapide à la télescopique, l’emmanchement étant superflu sur des poissons mordeurs rassemblés en bancs compacts.L’observation de la prise de l’appât par le gardon est une vraie mine d’or de connaissances.
Il saisit l’appât de bas en haut et recrache immédiatement celui-ci si la moindre anomalie lui suggère un doute.
Ceci implique que le flotteur retransmette la plus petite aspiration, la plus petite succion.
Il est donc totalement faux de lancer à un pêcheur de gardons « alors, ça mord ? » ; il serait plus correct de dire « alors ça aspire ? »…
Quand le gardon aspire l’appât, le montage de la ligne doit transmettre la moindre sollicitation au flotteur.
Elle doit impérativement permettre de visualiser s’il s’agit d’une aspiration vers le fond, vers le côté et parfois même vers le haut.
Si la plombée est mal disposée, le pêcheur ne verra jamais la touche, sauf si elle est franche quand le poisson veut se « suicider » !
Les vibrations.
Une vibration de la ligne peut effrayer le gardon.
Elle peut être celle d’une mauvaise disposition des cendrées, mais aussi celle d’un courant, même infime.
Bon nombre de pêcheurs ne comprennent pas pourquoi le voisin, qui possède la même amorce et le même flotteur dans le même grammage, fait une belle pêche continue alors que lui ne « voit rien venir » ou arrive de temps en temps à faire un gardon de « raccroc ».
Il s’agit très souvent et uniquement de la réalisation de la plombée qui est mal disposée.
Conseils d'expert
Si l’amorçage est primordial, la tenue de ligne est très importante car si tous les pêcheurs arrivent à attirer les poissons « sur le coup », ensuite faut-il savoir les tromper pour les prendre.
C’est là que réside le savoir-faire des bons pêcheurs qui savent s’adapter aux circonstances de pêche, c'est-à-dire aux toquades passagères des poissons et à leurs humeurs changeantes. |
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