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LA PECHE AU PAIN
Il s'agit plutôt d'une pêche hivernale qui s'apparente le plus souvent d’une pêche à passer, appelée aussi la longue coulée, qui nécessite un flotteur bon porteur tout en étant sensible à la touche et qui se révèle spectaculaire dans des eaux claires avec une bonne clarté.
Pour pêcher au pain, ôtez la croûte et pêchez avec la substance qui se trouve juste dessous, avec un peu de mie.
La canne bolognaise mesure 5 à 6 mètres, le flotteur est soit un stick (cristal de Drennan) soit un flotteur type bolo à longue quille et le nylon sur le moulinet excède rarement 16/100.
C’est ici que la pêche devient délicate car, autant les « cabochons » se rueront sur l’appât sans aucun problème, autant si de gros sujets sont présents, vous pourriez être tenté d’augmenter le diamètre de votre fil.
Alors inévitablement, les chevesnes détecteront une anomalie dans la dérive et sonneront le « sauve qui peut ».
Avec une canne à coup télescopique, procédez de la même manière en retenant légèrement la ligne, mais en évitant de faire traverser la rivière par le travers à votre appât : là encore, le cabot trouvera cela louche : un poisson n’a jamais vu un ver de terre traverser la rivière à la nage !
Pour pêcher aux fruits, notamment à la cerise ou à la framboise, pas de flotteur, simplement à vue. Mais il est vrai que si vous adoptez cette pêche itinérante en donnant des « coups de canne » ici où là, il ne s’agit plus vraiment de « pêche au coup ». |