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| pêche pratique de le brême en canal |
Les eaux brassées par les péniches, ou stagnantes, ne favorisent pas la consommation de la brème qui a une chair au goût douteux. Le canal avec son débit lent, son tapis de chironomes et ses fonds vaseux, est un habitat privilégié pour ce poisson qui attire les pêcheurs de concours en quête de gros sujets.
Dans un canal, vous trouverez de très longues lignes droites « comme un canal sans fin » aurait dit Jacques Brel, ainsi que quelques courbes qu’il vaut mieux éviter. Les eaux lentes et opaques de ces canaux sont des lieux de vie privilégiés pour ce poisson. |
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Les touches classiques de la brème.
Même « mordeuses », rappelons néanmoins les méthodes classiques pour réaliser une pêche de brèmes digne de ce nom.Les touches classiques se manifestent de deux façons et sont faciles à lire : soit le flotteur se déplace en s’enfonçant légèrement, soit le flotteur se soulève.
1- Dans le premier cas, le flotteur plonge ou se déplace latéralement. La brème, après s’être saisie de votre esche, se décale de quelques dizaines de centimètres « pour voir ailleurs » et ainsi poursuivre ses fouilles, bien installée sur votre coup.
2- Dans le second cas, le flotteur ne se déplace pas et la brème, après s’être emparée de l’appât, relève la tête et dans ce mouvement décolle le plomb de touche, parfois même une partie de la plombée intermédiaire.
C’est le classique « relevé » que les pêcheurs habitués de cette pêche connaissent bien.
Quand il ne se passe rien, malgré les bulles qui indiquent la présence des « baveuses », c’est que malheureusement votre amorce est plus appétissante que l’appât.C’est souvent le problème avec les belles brèmes. N’hésitez pas à lancer deux ou trois boulettes pour leur faire lever la tête et peut-être se saisiront-elles enfin de votre appât qui passe, quelle coïncidence… à ce moment là ! |
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Commencez avec des montages légers
Si la brème aime les esches immobiles, bien posées sur le fond, il n’est pas rare de piéger une belle brème dès les premières coulées, juste après l’amorçage.
Il est donc prudent de prévoir trois lignes distinctes pour faire face aux différentes tactiques et manœuvres.
Dès les premiers instants de pêche, vous présenterez un appât dérivant, semblant s’être échappé des boules lancées préalablement.
N’hésitez pas à utiliser une ligne à passer très légère (0,20 g par mètre d’eau), avec flotteur fusiforme et clair (type Font Romeu), ce qui permet de lire la moindre touche, même délicate.
Dans un second temps, utilisez une ligne à retenir légèrement plus lourde (0,30 à 0,50 g par mètre d’eau) et effectuez de lentes et courtes tirées latérales.
Vous arrêterez ensuite l’esche sur le fond entre deux tirées, 10 à 20 secondes avant de poursuivre la coulée.
Puis vous utiliserez ce même flotteur, mais légèrement plus porteur (0,50 à 0,80 g par mètre d’eau) dès que les brèmes seront bien installées sur le coup, pour une réelle pêche à bloquer. |
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