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LES TECHNIQUES DE l'AMORCAGE
DICTIONNAIRE DES FARINES Dans cet ouvrage, Daniel LAURENT propose une description complète de plus de 150 farines ainsi que 350 amorces originales prêtes à l'emploi et des fiches pratiques qui vous permettront de créer vos propres mélanges dans toutes les conditions et suivant les saisons. Un livre qui va vous devenir indispensable
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Comment amorcer

AMORCER EFFICACEMENT !
Si la réussite d’un pêcheur dépend pour une grande partie de sa conduite de ligne, mais aussi de ses esches et de l’amorce utilisée, il n’en demeure pas moins que cette réussite ne saurait être confirmée dans une certaine habileté pour appâter. Disposer d’une bonne amorce  est une chose, savoir s’en servir en est une autre. Trop de pêcheurs  commettent des erreurs d’amorçage. Quiconque a observé le déroulement d’un concours a sans doute remarqué que la plupart des compétiteurs amorçaient systématiquement de la même manière, qu’il s’agisse d’une pêche d’étang, de canal ou de rivière. Il est évident que cette manière de procéder entraîne de cuisantes bredouilles.

Un amorçage doit être conçu en fonction de deux facteurs :

  1. Le poisson recherché
  2. Le parcours à prospecter

Ces deux notions sont étroitement liées. La méconnaissance de l’un de ces facteurs peut avoir de néfastes conséquences sur le résultat espéré d’une partie de pêche…
Pour expliquer plus clairement ces dires, prenons un exemple simple mais de plus en plus fréquent !
La majorité des pêcheurs s’accorde à dire que le gardon et la brême sont des poissons de fond. Cependant dans certains endroits l’écosystème se trouve déséquilibré soit par un fond extrêmement vaseux, soit par l’absence d’oxygène due à la pollution. Le poisson qui vivait normalement sur le fond navigue maintenant entre deux eaux. Le pêcheur qui à priori n’a pas soupçon de cette particularité, s’il amorce lourdement, risque de ne rien prendre.

  dessin humoristique amorçage

choix des amorces

COMMENT AMORCER
Il est difficile d’apporter une réponse précise et définitive à ce problème, car il n’existe pas de règles vraiment absolues. Il est certes des principes généraux, mais ils sont souvent sujet à caution. Pour ma part, la connaissance et l’observation du plan d’eau à prospecter sont les seuls critères de référence.
Afin de rendre plus digeste le développement de cet article et dans un souci de conseiller, plutôt que d’imposer, ce sujet doit être traité en deux parties.

L’amorçage entre deux eaux.
La manière de procéder est assez simple : il suffit de jeter à cadence régulière de petites quantités d’appâts, mais attention, cet amorçage doit être très précis, régulier et parcimonieux. Ici la coupelle sur le dernier scion de la canne à emboîtement prend toute sa dimension utilitaire. 
  1. Précis : car si vous lancez votre amorce aux quatre vents, vous risquer de désorienter ceux que vous voulez rassemble.
  2. Parcimonieux : les jets répétés d’appâts vous permettent de « garder le contact » avec le poisson, trop d’amorce risque à la longue de gaver celui-ci.

A la grande canne télescopique la main du pêcheur doit rester modeste et à l’anglaise le frondage doit être précis impérativement sous peine de disperser la gente aquatique.
L’amorce devra être rapide, composée d’ingrédients de couleur claire si vous pêchez l’ablette, de couleur brune si vous pêchez le gardon ou la brêmette. Noire et sucrée pour la tanche etc..
Si les amorces du commerce sont très certainement très pratiques, je reste pour ma part fidèle à mes propres compositions, même si ceci semble dépassé !

 

A ce sujet, j’ai écris un livre sur l’utilisation des farines et des amorces pour répondre à chaque situations précises, par lieux et par espèces. Inutile de vous dire que ce livre est absolument indispensable.
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RECETTES

  1. ABLETTE : biscottes, farine de maïs jaune, crème de riz
  2. GARDONNEAU : arachide brune, noix, pain dur broyé, argile très fine
  3. BRÊME : chapelure blonde, chapelure rousse, chènevis moulu, coco belge, TTX fin

Toute amorce, la meilleure soit-elle, pour être efficace, doit être agrémenté d’esches. Reste à définir quel le bon dosage pour ces pêches d’entre deux eaux. Bien évidemment celui-ci sera conditionné par la densité du cheptel piscicole réuni sur le coup.
Pour le fouillis, je pense que pour une partie de pêche de deux à trois heures, un demi-litre de ces vers sont suffisant.
Cependant la vie de ces larves est relativement éphémère.
Aussi est-il impératif de veiller à incorporer celles-ci au fur et à mesure de vos besoins. Certaines fois, au cours d’une partie de pêche, vous constaterez que le poisson présent dans le nuage de votre amorce, petit à petit se désintéresse de votre esche.
Vouloir résoudre ce problème à grand renfort d’appâts sur le coup ne fera qu’envenimer les choses.
Une possibilité, si ce n’est la meilleure pour raviver l’appétit de vos partenaires est d’envoyer une pincée de fouillis pur et de rappeler uniquement avec de la terre. Mais attention, proposer trop de vers risque malgré tout de nuire au résultat attendu.

pecheur au coup


L'AMORCAGE ENTRE DEUX EAUX

Que vous pêchiez en étang, en canal ou en rivière, vous devez avant d’amorcer respecter certaines règles incontournables.

1- Sonder correctement

On n’apporte jamais assez de soin au sondage et pourtant… Il doit être minutieux, effectué à la verticale du scion et non à l’oblique, comme trop souvent nous le voyons faire. Les obstacles qui pourraient gêner éventuellement la circulation de votre ligne, doivent être détectés pendant le sondage. Plusieurs coulées à vide ne sont pas superflues.
Imaginez la scène : sans aucun contrôle préalable, vous appâtez. Au bout de deux passages, vous vous apercevez que le poste est impêchable, racines sur le fond, roches, et autres obstacles submergés. Vous avez amorcé inutilement, il ne vous reste plus qu’à recommencer un peu plus loin !

- 2 Bien repérer l’endroit où vous voulez pêcher

Trop de personnes appâtent sans avoir seulement repéré le secteur où la ligne và évoluer. Partant du principe erroné qu’il faut toujours pêcher plus loin que le voisin, ceux-ci, une fois l’amorçage terminé s’aperçoivent qu’ils ne pourront jamais pêcher sur la zone appâtée. Afin de remédier à ce problème de repérage, il est conseillé de poser la canne sur des supports (facile avec une station) et de lancer « la portée » à la pointe du scion, même légèrement avant pour être plus précis.

 


Il y a lieu de distinguer deux sortes d’amorçage

  1. L’amorçage de départ
  2. L’amorçage de rappel

L’AMORCAGE DE DEPART
Comme je l’ai déjà écrit précédemment, celui-ci est souvent source d’erreurs grossières. La majorité des pêcheurs appâtent systématiquement de la même manière, un peu par habitude en sorte. A savoir, on balance au début de la partie de pêche un peu n’importe où une vingtaine de boulettes d’amorce biens serrées pour que cela descende plus vite sur le fond, sans se soucier pour autant des conditions de pêche présentes, comme un courant, ou pas . Il est évident que si l’on adopte cette manière de faire, les résultats ne peuvent être que précaires : un jour ça marche, le lendemain non ! Sans vouloir faire du zèle, je pense pouvoir dire que tout amorçage doit être modulé en fonction des particularités du plan d’eau et du poste de pêche bien évidemment…

L’AMORCAGE DE RAPPEL
Comme son nom l’indique, cet amorçage doit ramener le poisson au moment où les touches s’espacent. La composition de l’amorce de rappel est identique à celle de départ mais plus légère (sans trop tout de même).
Il faut lancer plus à l’amont de manière à faire venir le poisson sur le coup ou le maintenir.
Il est bien entendu que le jet de grosses boulettes est prohibé car celles-ci feraient fuir le poisson à tous coups !


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