Depuis le 1er janvier 2006 vous êtes sur le site de Daniel LAURENT rédacteur halieutique et auteur halieutique indépendant

TOUT L'UNIVERS DE LA PECHE

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LES TRUITES
La truite aurait plus de cinquante millions d’années et serait, dit-on, le plus vieux poisson de nos eaux douces. Quelques textes nous chantent des récits légendaires de sa pêche à la mouche, sur les bords du Nil, voilà… 2000 ans. Depuis les pêcheurs ne cessent de la traquer, du Canada à l’Irlande, de la Péninsule de Kola aux gaves Pyrénéens.
En France, on distingue cinq espèces de truites :
- La truite de mer (Salmo trutta trutta)
- La truite fario (Salmo trutta fario)
- La truite de lac (Salmo trutta lacustris)
- La truite à grosses taches (Salmo trutta macrostima)
- La truite arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss )
Les scientifiques considèrent que la truite de nos rivières est une forme naine et sédentaire du saumon, qui contrairement à ce dernier, passe toute sa vie dans les eaux douces. Ceci n’est pas tout à fait vrai car la truite de mer dément cette règle.
Malgré cela, la truite est effectivement très proche du saumon. Elle lui ressemble et ils sont tous les deux membres de la famille des salmonidés. Ils possèdent une nageoire adipeuse, ce qui les distingue des autres poissons d’eau douce.

LES SAUMONS
La capture de votre premier saumon (Salmo salar) vous laissera un souvenir inoubliable, sa défense est magnifique… et le poisson lui-même n’a pas d’équivalent dans le monde des eaux douces en matière de pureté, d’harmonie des formes et d’hydrodynamisme.
Selon l’importance des débits, la saison et surtout la température de l’eau, les saumons adopteront des
comportements radicalement différents et occuperont des postes variés.
Dans tous les cas, les résultats seront à la hauteur des espoirs entretenus parfois durant de longues années
.

L'OMBLE CHEVALIER
l’omble chevalier se rencontre en Irlande, en Écosse, en Suisse ou en Autriche. Dans notre pays, l’omble chevalier, totalement indissociable des eaux très froides et oxygénées, habite presque toujours les grands lacs de montagne. Dans les Alpes, les lacs Léman, du Bourget, d’Aiguebelette ou de Serre-Ponçon abritent de belles populations, tout comme le lac Pavin ou le gour de Tazenat dans le Massif central. De nombreux alevinages effectués en lacs d’altitude (haute Maurienne,
Queyras…) donnent des résultats irréguliers et souvent décevants.


LE CRISTIVOMER
Robe marbrée superbe, appétit féroce, formidable potentiel d’adaptation aux conditions extrêmes d’habitat… Bien que bon petit dernier de nos Salmonidés importés d’Amérique du Nord, le cristivomer (Salvelinus namaycush), également appelé omble du Canada ou truite grise, n’est pas dénué d’intérêt, tant s’en faut ! Ce prédateur actif et vorace répondra aux sollicitations des pêcheurs, que ce soit au mort manié, aux leurres, au vif ou aux appâts naturels. Sa longévité, qui peut atteindre 30 ans, est exceptionnelle.

LE COREGONE ou LAVARET
Les corégones sont souvent assez bien représentés dans les grands lacs alpins, comme ceux de Neuchâtel, de Léman, d’Aiguebelette ou du Bourget. De nombreuses sous-espèces et des hybridations fréquentes rendent leur identification parfois périlleuse. En général, les corégones possèdent un corps plutôt allongé et entièrement recouvert de petites écailles assez brillantes. La tête, relativement petite, est légèrement arrondie et orientée vers le bas chez
le lavaret, mais pointue et prognathe chez la vendace. Les yeux, jaune pâle,
sont très grands, presque disproportionnés.
Les nageoires, dont la teinte d’ensemble est grisâtre, sont assez développées, spécialement la caudale, large et très échancrée.

LES ALOSES
L’alose porte bien son surnom de poisson de mai. C’est, en effet, à cette période que les aloses quittent les eaux côtières pour s’engager dans les estuaires et remonter, en masse et à vive allure, certains cours d’eau, dont les plus fréquents aujourd’hui sont la Garonne et quelques rivières de Bretagne.
Nous disons bien « en masse », car, contrairement au saumon, dont les remontées s’échelonnent durant une grande partie de l’année, l’alose entame sa migration à une époque précise, après un séjour thalassique de durée variable selon le sexe : les mâles, plus petits que les femelles, ne demeurent en fait que 3 à 4 ans en mer tandis que les futures génitrices y séjournent 4 à 7 ansAttention : très fragiles, les aloses ne supportent pas le combat livré au
bout d’une ligne et meurent généralement peu après la capture. Ainsi
est-il inutile de pratiquer le no kill et de relâcher ses prises, qui sont alors
condamnées ; les pêcheurs raisonnables sauront s’arrêter après trois ou quatre capture


LE HUCHON

Les poissons migrateurs ont tous en commun d’effectuer des migrations entre la mer et l’eau douce pour accomplir leur cycle de vie.
Il existe 3 catégories de cycle de vie :
- les poissons anadromes réalisent leur croissance en mer et se reproduisent en eau douce, comme le saumon atlantique
- les poissons catadromes qui grandissent en eau douce et se reproduisent en mer (cas de l’anguille européenne)
- les poissons amphidromes (gobies) vivent et se reproduisent en eau douce mais présentent une phase larvaire marine



  

  

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