TOUT
L'UNIVERS DE LA PECHE
|
LES
TRUITES
La truite aurait plus de cinquante millions d’années
et serait, dit-on, le plus vieux poisson de nos eaux douces. Quelques
textes nous chantent des récits légendaires de sa
pêche à la mouche, sur les bords du Nil, voilà…
2000 ans. Depuis les pêcheurs ne cessent de la traquer, du
Canada à l’Irlande, de la Péninsule de Kola
aux gaves Pyrénéens.
En France,
on distingue cinq espèces de truites :
- La truite de mer (Salmo trutta trutta)
- La truite fario (Salmo trutta fario)
- La truite de lac (Salmo trutta lacustris)
- La truite à grosses taches (Salmo trutta macrostima)
- La truite arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss )
Les scientifiques
considèrent que la truite de nos rivières est une
forme naine et sédentaire du saumon, qui contrairement à
ce dernier, passe toute sa vie dans les eaux douces. Ceci n’est
pas tout à fait vrai car la truite de mer dément cette
règle.
Malgré cela, la truite est effectivement très proche
du saumon. Elle lui ressemble et ils sont tous les deux membres
de la famille des salmonidés. Ils possèdent une nageoire
adipeuse, ce qui les distingue des autres poissons d’eau douce.
|
|
LES
SAUMONS
La capture de votre premier saumon (Salmo salar) vous laissera
un souvenir inoubliable, sa défense est magnifique…
et le poisson lui-même n’a pas d’équivalent
dans le monde des eaux douces en matière de pureté,
d’harmonie des formes et d’hydrodynamisme.
Selon l’importance des débits, la saison et surtout
la température de l’eau, les saumons adopteront des
comportements radicalement différents et occuperont des
postes variés.
Dans tous les cas, les résultats seront à la hauteur
des espoirs entretenus parfois durant de longues années.
L'OMBLE
CHEVALIER
l’omble chevalier se rencontre en Irlande, en Écosse,
en Suisse ou en Autriche. Dans notre pays, l’omble chevalier,
totalement indissociable des eaux très froides et oxygénées,
habite presque toujours les grands lacs de montagne. Dans les
Alpes, les lacs Léman, du Bourget, d’Aiguebelette
ou de Serre-Ponçon abritent de belles populations, tout
comme le lac Pavin ou le gour de Tazenat dans le Massif central.
De nombreux alevinages effectués en lacs d’altitude
(haute Maurienne,
Queyras…) donnent des résultats irréguliers
et souvent décevants.
|
|
LE
CRISTIVOMER
Robe marbrée superbe, appétit féroce, formidable
potentiel d’adaptation aux conditions extrêmes d’habitat…
Bien que bon petit dernier de nos Salmonidés importés
d’Amérique du Nord, le cristivomer (Salvelinus namaycush),
également appelé omble du Canada ou truite grise,
n’est pas dénué d’intérêt,
tant s’en faut ! Ce prédateur actif et vorace répondra
aux sollicitations des pêcheurs, que ce soit au mort manié,
aux leurres, au vif ou aux appâts naturels. Sa longévité,
qui peut atteindre 30 ans, est exceptionnelle.
LE
COREGONE ou LAVARET
Les corégones
sont souvent assez bien représentés dans les grands
lacs alpins, comme ceux de Neuchâtel, de Léman, d’Aiguebelette
ou du Bourget. De nombreuses sous-espèces et des hybridations
fréquentes rendent leur identification parfois périlleuse.
En général, les corégones possèdent
un corps plutôt allongé et entièrement recouvert
de petites écailles assez brillantes. La tête, relativement
petite, est légèrement arrondie et orientée
vers le bas chez
le lavaret, mais pointue et prognathe chez la vendace. Les yeux,
jaune pâle,
sont très grands, presque disproportionnés.
Les nageoires, dont la teinte d’ensemble est grisâtre,
sont assez développées, spécialement la caudale,
large et très échancrée.
|
LES
ALOSES
L’alose
porte bien son surnom de poisson de mai. C’est, en effet,
à cette période que les aloses quittent les eaux côtières
pour s’engager dans les estuaires et remonter, en masse et
à vive allure, certains cours d’eau, dont les plus
fréquents aujourd’hui sont la Garonne et quelques rivières
de Bretagne.
Nous disons bien « en masse », car, contrairement au
saumon, dont les remontées s’échelonnent durant
une grande partie de l’année, l’alose entame
sa migration à une époque précise, après
un séjour thalassique de durée variable selon le sexe
: les mâles, plus petits que les femelles, ne demeurent en
fait que 3 à 4 ans en mer tandis que les futures génitrices
y séjournent 4 à 7 ansAttention : très fragiles,
les aloses ne supportent pas le combat livré au
bout d’une ligne et meurent généralement peu
après la capture. Ainsi
est-il inutile de pratiquer le no kill et de relâcher ses
prises, qui sont alors
condamnées ; les pêcheurs raisonnables sauront s’arrêter
après trois ou quatre capture
|
LE HUCHON
Les
poissons migrateurs ont tous en commun d’effectuer des migrations
entre la mer et l’eau douce pour accomplir leur cycle de vie.
Il
existe 3 catégories de cycle de vie :
- les poissons anadromes réalisent leur croissance en mer
et se reproduisent en eau douce, comme le saumon atlantique
- les poissons catadromes qui grandissent en eau douce et se reproduisent
en mer (cas de l’anguille européenne)
- les poissons amphidromes (gobies) vivent et se reproduisent en
eau douce mais présentent une phase larvaire marine
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La
reproduction des contenus de ce site est interdite sans autorisation
du webmaster @SGDL 2006
page
légale |
|