La plupart des poissons octoctones de nos rivières ont une anatommie identique. Les cyprinidés ont une constante dans les variations de couleurs et une alimention commune qui est essentiellement omnivore.
Explications morphologiques et digestives dans le détail.

Le poisson est un vertébré .Pour respirer, il avale l'eau par la bouche et l'évacue par les branchies qui retiennent l'oxygène absorbé ensuite par le sang. Il se déplace par ondulation du corps la nageoire caudale servant de propulseur.
Pour de tinir en équilibre dans l'eau, descendre ou monter il se sert de sa vessie natatoire, poche interne qu'il gonfle pour monter et dégonfle pour descendre. Pour permettre une oxygénation continue des branchies, le poisson provoque un courant continuel en ouvrant et en fermant la bouche. Les cyprins ont pour signe commun une robe foncée sur le dos et claire sous le ventre. Cette parure naturelle constituée d’écailles est faite pour échapper à la vue des prédateurs que sont les carnassiers, les oiseaux piscivores et les êtres humains.

La morphologie du poisson et son système digestif.
L’alimentation des poissons dépend des milieux et l’espèce dont ils sont issus. Pour ce que l’on appelle communément « les blancs », ils sont surtout omnivores à tendance insectivores et benthophages (ils se nourrissent d’herbes, de vers). C’est leur alimentation qui définit leur anatomie. Par exemple, l’appareil digestif du gardon et de l’ablette, ne possède pour ainsi dire pas d’estomac.

La propulsion et la navigation.
Les muscles des sept nageoires permettent aux poissons de se mouvoir.
- a) La nageoire caudale est le moteur. C’est elle qui donne de la vitesse au poisson et suivant la puissance musculaire du pédoncule caudale et de largeur de la nageoire par rapport à la morphologie du poisson, elle facilitera plus ou moins la rapidité de la nage et de la fuite.
- b) Les nageoires dorsales et anales sont destinées à maintenir ou modifier la direction. Elles agissent comme la barre d’un navire. Un poisson blessé à l’une de ces nageoires (lors de l’attaque d’un carnassier par exemple), aura beaucoup de difficultés à se mouvoir et à échapper aux prédateurs.
- c) Les deux nageoires pelviennes et les deux nageoires pectorales servent à freiner et à stabiliser. Elles aident également le poisson à tourner dans les veines des courants. Ceci explique les différentes vitesses et changements rapides de trajectoire de certains poissons par rapport à d’autres, les poissons blancs étant généralement plus rapides que les carnassiers.

Le squelette et les muscles
Le crâne est composé de plaques osseuses et les arêtes forment le squelette.
Les muscles, qui constituent la chair, sont disposés de part et d'autre de l'arête principale.